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Autant en emporte le vent

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Autant en emporte le vent
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Time Out dit

C’est sûr, politiquement, entre ses héros sudistes, ses esclaves heureux (sic) et son héros machiste, ‘Autant en emporte le vent’ se situe à l’opposé du récent ‘12 Years a Slave’ de Steve McQueen. Et autant le dire tout de suite : en termes de précision historique, le film de Victor Fleming, malgré ses huit Oscars, est aussi crédible qu’une partouze au goulag. De toute façon, si l’on y jette encore un œil, ce ne sera évidemment pas pour louer son discours social, mais pour sa cruelle étude de mœurs – les personnages étant quand même d’assez belles ordures, au final – et pour son histoire d’amour intense, épique, de près de quatre heures (3h44, pour être précis), entre le fier et cynique Rhett Butler (ce vieux beau de Clark Gable) et la passionnée Scarlett O’Hara (l’éblouissante Vivian Leigh, révélée par ce film). Surtout, ‘Autant en emporte le vent’ réussit comme aucun autre film à exprimer les contretemps de l’amour : Rhett et Scarlett s’aiment alternativement, d’une passion folle, mais ne parviennent jamais à s’unir dans un même désir, au même moment. « Je t’aime… moi non plus. » Désolant comme le temps joue contre l’amour : ce n’est certes pas une nouvelle – ça n’en reste pas moins poignant.

A noter que ce film fait partie de notre collection des meilleurs films d'amour de l'histoire du cinéma : à découvrir ici.

Écrit par
La Rédaction
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