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Kiki, la petite sorcière
  • 5 sur 5 étoiles
  • Cinéma
  • Film d'animation

Quand la série de livres Harry Potter est sortie, un sentiment immédiat de familiarité s’est emparé du public, J. K. Rowling s’inspirant de sources reconnaissables comme les romans d’Anthony Buckeridge. La romancière n’est pas la première à s’être inspirée du passé pour recréer, comme le prouve Kiki la petite sorcière, adapté par Hayao Miyazaki de l’œuvre pour enfants d’Eiko Kadono. L’histoire d’une sorcière ado, de son chat toujours de mauvaise humeur et d’une petite ville endormie au bord de la mer où la jeune femme lance un service de livraison par les airs. Au fond, la vraie histoire se situe ailleurs. Elle est presque impossible à décrire, cachée dans les interstices des scènes et dans les regards. C’est le génie de Miyazaki : dans les mains d’un grand réalisateur, ce récit d’apprentissage tranquille devient tout autre chose que ce qu’on pourrait en attendre, tel un conte à la fois étrange, beau et bouleversant.

2001, l'odyssée de l'espace
  • Cinéma
  • Science-fiction

La grande idée : un film-somme des tendances de la science-fiction. Et un ordinateur pervers à la cruauté sarcastique. La réplique : « Je suis désolé, Dave. Je crains de ne pas pouvoir faire ça. » Du singe à l’ordinateur, toute l’étendue des ambitions humaines‘2001’, premier des films de science-fiction ? Voilà qui pourrait agacer les fans de ‘Star Wars’ (plus nombreux) comme les thuriféraires du très pointu Andreï Tarkovski. Pourtant, cette odyssée de l’espace reste un monolithe absolument incontournable dans l’histoire du cinéma. D’abord, en mêlant les différentes tendances de la SF : après une introduction qui n’est pas sans évoquer ‘La Planète des singes’ (sorti la même année), Kubrick aborde le voyage dans l’espace et le temps, la claustrophobie au sein du vaisseau spatial (qui paraît anticiper ‘Alien’ et ses semblables), un fœtus intergalactique (si, si) et, surtout, les dangers de l’informatique toute-puissante et de l’intelligence artificielle – le tout sur une musique ironique et grandiloquente de Richard Strauss, ‘Ainsi parlait Zarathoustra’. Enigmatique, ‘2001, l’Odyssée de l’espace’ aura suscité un déluge d’interprétations, dont celle d’une relecture du concept nietzschéen de « surhomme » ou d’une approche visionnaire du futur de l’humanité après le règne des machines. Car aux côtés des hommes, le grand héros maléfique de ‘2001’ reste, bien sûr, le super-ordinateur HAL9000, capable de pulsions meurtrières perverses et dont la voix, douce et implacable (celle de l’

Ne vous retournez pas
  • Cinéma
  • Drame

Retrouvez ce film parmi notre collection des 60 meilleurs films d’horreur de tous les temps. Dans le peloton de tête de notre classement figure donc 'Ne vous retournez pas', délire onirique et hallucinatoire mis en scène par Nicolas Roeg en 1973, d'après la nouvelle éponyme de la romancière britannique Daphné du Maurier, suivant l'histoire d'un couple, joué par Julie Christie et Donald Sutherland qui, suite à la mort accidentelle de leur fille par noyade dans un lac en Angleterre, profite d'une opportunité professionnelle pour s'enfuir dans la mystérieuse ville de Venise. Beaucoup de choses peuvent être à l'origine de son succès... Le film remplit à la fois tous les critères du genre fantastique et comble les adeptes du cinéma d'art et d'essai. il utilise le cadrage, le son, le montage et le mouvement de la caméra pour dérouler un conte fascinant qui met en scène des personnages très incarnés et terriblement réalistes ; il ose attirer par la ruse les fantômes tapis dans les innombrables canaux de Venise, ville d'Europe singulière et ornementale s'il en est. Enfin, il donne probablement à voir l'une des plus belles scènes d'amour jamais filmées... Ou alors, on peut simplement dire qu'il s'agit là d'un film magnifique, dont la moindre image regorge de sens, d'émotion et de mystère, et qui reste le couronnement victorieux de l'un des plus grands iconoclastes et maîtres du cinéma britannique.

  • 5 sur 5 étoiles
  • Cinéma
  • Drame

Pour devenir l’un des cinéastes les plus pertinents et talentueux des vingt dernières années, Paul Thomas Anderson a dû dépasser son statut de chroniqueur scorcesien de la vie débauchée de Los Angeles pour explorer la crise de confiance du mâle américain. There Will Be Blood a opéré ce tournant, déployant la figure du malfrat sous les traits d’un baron du pétrole. Le héros, Daniel Plainview, s’y impose comme une version ultra-flippante de Daniel Day-Lewis, le genre de mec qui menace (dans une scène cultissime) de terminer votre milk-shake avant de vous fracasser la tronche. Bien aidée par la musique de Jonny Greenwood de Radiohead (qui signe là son entrée dans la caste des grands compositeurs de ce siècle), la saga épique de « PTA » dialogue à travers les décennies avec le cynisme de Chinatown (Polanski), son ancêtre 70’s. Comme Phantom Thread l’a démontré en 2017, le réalisateur n’a pas perdu le sens de l’humour de ses débuts. Mais à un moment, Anderson a eu besoin de s’affirmer en devenant sérieux. C’était le moment There Will Be Blood !

  • 5 sur 5 étoiles
  • Cinéma
  • Film d'animation

Du Château de Cagliostro (1979) au plus récent Le vent se lève (2013), Hayao Miyazaki n'a cessé de développer un univers personnel d'une poésie rare, délicate et contemplative, accompagnée d'une douce mélancolie… et plein de ravissants petits animaux. Le Voyage de Chihiro est le film qui apporta à son auteur la consécration mondiale : Oscar du meilleur film d'animation et Ours d'or du meilleur film à Berlin en 2012, le film suit une adorable fillette, Chihiro, perdue dans un monde étrange qui n'aurait rien à envier à celui d'Alice au Pays des merveilles, où ses parents sont subitement transformés en cochons. Sublime rêverie, Le Voyage de Chihiro reste tout simplement un must de l'animation, et l'un des plus beaux films de Miyazaki – aux côtés de Princesse Mononoké, Le Château ambulant ou Mon Voisin Totoro.

Les Dents de la mer
  • 4 sur 5 étoiles
  • Cinéma

Les Dents de la mer a beau être un peu devenu l'archétype du blockbuster estival, ainsi que la matrice de tous les Piranha 3D' sortis depuis, le film de Steven Sielberg n'est pas non plus sans rappeler les grandes fresques marines d'un Conrad ou d'un Melville... Sauf qu'il fait de son Moby Dick un requin d'une intelligence redoutable, perverse et sanguinaire, qui terrorise (et dévore goulûment) les joyeux touristes d'une petite station balnéaire. On connaît l'histoire; bientôt, Roy Scheider, Richard Dreyfuss et Robert Shaw partent à l'assaut du thalassoraptor... Évidemment, depuis 1975, Spielberg a souvent succombé à la guimauve, au tape-à-l'oeil facile, voire à des détournements proprement honteux de ses propres oeuvres (l'impardonnable Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal) et, du coup, paraît un tantinet surestimé. Pourtant, il serait regrettable d'oublier l'immense maîtrise du suspense dont ses premiers films témoignent. Reprenant ici le thème général (et assez kafkaïen) d'un harcèlement absurde et meurtrier, déjà à l'oeuvre dans Duel en 1971 (où un automobiliste se retrouvait pourchassé pendant deux heures par un semi-remorque sans qu'il parvienne jamais à comprendre pourquoi), Spielberg orchestre une tension dramatique mémorable, une montée en puissance qui évoque même par moments la maestria hitchcockienne. A l'époque, le futur réalisateur de Rencontres du troisième type n'a pourtant que 29 ans - ce qu'on appelle un génie précoce.

Les Sept Samouraïs, version restaurée
  • 5 sur 5 étoiles
  • Cinéma
  • Action & aventure

De toute façon, il y aurait mille et une raisons de (re)voir ‘Les 7 Samouraïs’. La première, sans doute la plus évidente, est que le chef-d’œuvre de Kurosawa ressort en copie restaurée et en version longue, agrémenté d’une poignée de minutes et d’un interlude que les versions précédentes avaient ignoré. Bref, ‘Les 7 Samouraïs’ tel que Kurosawa l’avait pensé : voilà qui justifie largement un saut en salles, n’est-ce pas ? Cela dit, d’autres arguments viennent, pêle-mêle, pour s’y ruer. D’abord, le fait que ce monument du cinéma, matrice d’œuvres aussi diverses que ‘Les 7 Mercenaires’ ou ‘Star Wars’, et influence évidente de la majeure partie des films d’action à venir, n’a pas pris une ride : épique, drôle, shakespearien – carrément, oui – dans son crescendo et pour son sens de la fatalité, ‘Les 7 Samouraïs’ possède un ton inoubliable, héroïque et humble, de mythe à dimension sociale. Le synopsis tient à la fois du conte et de la tragédie : au XVIe siècle, un petit village de province japonais se trouve ravagé par des hordes de truands. Terrorisés, les villageois demandent l’aide d’un samouraï qu’ils croisent, et qui se charge de recruter six comparses, afin de protéger le village et mettre les bandits en déroute. Dit comme cela, ça a l’air tout simple ; pourtant le souci du détail quant aux personnalités de chacun des héros rend passionnantes leurs interactions. En outre, le dernier samouraï à rejoindre la troupe, Kikuchiyo, est l’occasion pour son interprète, le génial Toshi