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  1. Paul McCarthy, 'Chocolate Factory' / Monnaie de Paris / © Marc Domage / Courtesy de l’artiste et galerie Hauser & Wirth
    Paul McCarthy, 'Chocolate Factory' / Monnaie de Paris / © Marc Domage / Courtesy de l’artiste et galerie Hauser & Wirth
  2. Photo : Svetlana Bachevanova / Courtesy de l’artiste et Galerie Hauser & Wirth
    Photo : Svetlana Bachevanova / Courtesy de l’artiste et Galerie Hauser & WirthPaul McCarthy, 'Santa with Tree'
  3. Paul McCarthy, 'Chocolate Factory' / Monnaie de Paris / © Marc Domage / Courtesy de l’artiste et galerie Hauser & Wirth
    Paul McCarthy, 'Chocolate Factory' / Monnaie de Paris / © Marc Domage / Courtesy de l’artiste et galerie Hauser & Wirth
  4. Paul McCarthy, 'Chocolate Factory' / Monnaie de Paris / © Marc Domage / Courtesy de l’artiste et galerie Hauser & Wirth
    Paul McCarthy, 'Chocolate Factory' / Monnaie de Paris / © Marc Domage / Courtesy de l’artiste et galerie Hauser & Wirth
  5. Escalier d'honneur du Palais de Conti / © Gilles Targat
    Escalier d'honneur du Palais de Conti / © Gilles Targat
  6. © Monnaie de Paris / Paul McCarthy
    © Monnaie de Paris / Paul McCarthy
  7. © Monnaie de Paris / Paul McCarthy
    © Monnaie de Paris / Paul McCarthy
  8. Paul McCarthy, 'Chocolate Factory' / Monnaie de Paris / © Marc Domage / Courtesy de l’artiste et galerie Hauser & Wirth
    Paul McCarthy, 'Chocolate Factory' / Monnaie de Paris / © Marc Domage / Courtesy de l’artiste et galerie Hauser & Wirth
  9. Paul McCarthy, 'Chocolate Factory' / Monnaie de Paris / © Marc Domage / Courtesy de l’artiste et galerie Hauser & Wirth
    Paul McCarthy, 'Chocolate Factory' / Monnaie de Paris / © Marc Domage / Courtesy de l’artiste et galerie Hauser & Wirth
  10. Paul McCarthy, 'Chocolate Factory' / Monnaie de Paris / © Marc Domage / Courtesy de l’artiste et galerie Hauser & Wirth
    Paul McCarthy, 'Chocolate Factory' / Monnaie de Paris / © Marc Domage / Courtesy de l’artiste et galerie Hauser & Wirth
  11. Paul McCarthy, 'Chocolate Factory' / Monnaie de Paris / © Marc Domage / Courtesy de l’artiste et galerie Hauser & Wirth
    Paul McCarthy, 'Chocolate Factory' / Monnaie de Paris / © Marc Domage / Courtesy de l’artiste et galerie Hauser & Wirth
  12. Paul McCarthy, 'Chocolate Factory' / Monnaie de Paris / © Marc Domage / Courtesy de l’artiste et galerie Hauser & Wirth
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  13. Paul McCarthy, 'Chocolate Factory' / Monnaie de Paris / © Marc Domage / Courtesy de l’artiste et galerie Hauser & Wirth
    Paul McCarthy, 'Chocolate Factory' / Monnaie de Paris / © Marc Domage / Courtesy de l’artiste et galerie Hauser & Wirth
  14. Paul McCarthy, 'Chocolate Factory' / Monnaie de Paris / © Marc Domage / Courtesy de l’artiste et galerie Hauser & Wirth
    Paul McCarthy, 'Chocolate Factory' / Monnaie de Paris / © Marc Domage / Courtesy de l’artiste et galerie Hauser & Wirth

Réouverture de la Monnaie de Paris

McCarthy et la chocolaterie

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C'est la saison des réouvertures. Le même jour que le musée Picasso, ce samedi 25 octobre, la Monnaie de Paris, après trois ans de travaux dirigés par l'architecte Philippe Prost, est elle aussi à nouveau accessible au public, du moins en partie. L'intégralité du lieu - 1,2 hectares en plein cœur du 6e arrondissement tout de même - ne sera définitivement rénovée qu'en 2016, lorsque seront inaugurés les cinq rues piétonnes intérieures, les ateliers d'art et de fonderie, le jardin de 1 000 m2, les magasins et la brasserie.

One for the Monnaie

En attendant, le palais Conti, en bord de Seine, rouvre ses portes. La plus vieille institution française, fondée en 864 par Charles le Chauve, s'installe dans ce prestigieux bâtiment à la veille de la Révolution française. Construit au XVIIIe siècle par l'architecte Jacques Denis Antoine, le lieu impose son faste, digne de la mission primordiale qui lui est attribuée à l'époque : battre la monnaie, et donc afficher le pouvoir royal. 

C'est ici que se fabrique alors la monnaie, mais aussi des médailles, bijoux ou décorations officielles. Et si depuis 1973, la frappe des monnaies courantes se déroule à Pessac (Gironde), aujourd'hui encore, ce sont de ces ateliers que sortent des pièces d'or attendues par les numismates ou les médailles rêvées par des générations de collectionneurs - au hasard, on pense à celle de la Nuit Blanche 2012, ornée du blason du rappeur Booba.

Two for the show

Désormais, la Monnaie de Paris a pour vocation de devenir un lieu culturel phare, fier de son savoir-faire pluricentenaire, mais aussi tourné vers la modernité. Dans quelques semaines, c'est un restaurant trois étoiles du chef Guy Savoy qui prendra place dans l'aile ouest du bâtiment. En attendant, c'est une usine de chocolat qui occupe le palais de Conti - du chocolat choisi par Guy Savoy, mais modelé par le fameux Paul McCarthy, l'artiste américain dont le pouvoir de subversion a encore pu être constaté lors de l'installation de son sapin de Noël tendancieux mi-octobre sur la place Vendôme.

A droite de l'entrée, l'escalier d'honneur a retrouvé toute sa lumière, lumière qui va permettre à la forêt d'arbres gonflables de McCarthy de faire sa photosynthèse en toute tranquillité. Au premier étage, le grand salon à l'italienne Guillaume Dupré est envahi par des murs en préfabriqué, décor de cinéma abritant une armée de petits cuisiniers en perruques blondes et uniformes rouges, appliqués à créer les chocolats McCarthy, en forme de père Noël et de sapin-anal (fusion du sapin de Noël et du plug anal, donc).

Quant à l'enfilade de salons à l'élégance classique, elle est saturée d'étagères débordant de figurines en cacao sagement alignées : on jurerait que Willy Wonka a pris possession des lieux. Un peu comme si, pour sa réouverture, la Monnaie de Paris avait voulu rappeler qu'elle reste encore la plus ancienne manufacture parisienne. L'usine de pièces s'est transformée en usine de pièces en chocolat.

>>> Exposition 'Chocolate Factory' de Paul McCarthy du 25 octobre au 4 janvier à la Monnaie de Paris, 11 quai de Conti, Paris 6e.

>>> Week-end d'inauguration : accès libre les 25 et 26 octobre de 11h à 23h.

>>> A partir du 27 octobre : tous les jours de 11h à 19h (nocturne le jeudi jusqu'à 22h), entrée de 5 à 8 euros​.

Voir aussi

Réouverture du musée Picasso
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  • Peinture

[CONCOURS] Gagnez des laissez-passer pour le Centre Pompidou Pour deux personnes, valables pour toutes les expos pendant un an. Vous vous souvenez d'avoir attendu l'arrivée du minidisc comme on attend le Messie - ce truc « révolutionnaire » qui allait vous changer la vie et vous aider à faire le deuil de Kurt Cobain -, sans vous douter qu'il n'allait être qu'une version plus neuve, plus coûteuse et plus ergonomique de votre bon vieil ami le compact disc ? Eh bien la réouverture du musée Picasso, c'est un peu pareil. Beaucoup de bruit, de passions, de luttes d'égos et de fric, pour finalement pas grand-chose. Après cinq ans de travaux, de scandales et de dépenses (publiques) désastreuses, l'Hôtel Salé rouvre enfin ses portes le 25 octobre. On a pu visiter les lieux le week-end dernier en avant-première et, sans vouloir gâcher la surprise, on vous prévient tout de suite : pour un musée qui a coûté une brique, il n'en casse pas beaucoup.Non pas que l'architecte ait mis les toiles à l'envers, opté pour un éclairage à la bougie et installé des toilettes à la turque pour la pause pipi. Dans l'absolu, la rénovation est plutôt réussie : le musée en ressort plus lumineux, les espaces plus aérés et les murs plus blancs pour accueillir les chefs-d'œuvre du plus sacré des monstres du XXe siècle. Et au fond, c'est tout ce que l'on demande à la plus importante collection d'œuvres de Pablo Picasso : nous permettre de voir les travaux du peintre dans des conditions optimal

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