Art contemporain, le retour. Dans le sillage de Jeff Koons, Takashi Murakami, Xavier Veilhan et Bernar Venet, Joana Vasconcelos est venue mettre un coup de pied dans les fourmilières cousues d’or du château de Versailles. De la chambre de la reine aux jardins, l’artiste lusophone a saupoudré la demeure des rois d’objets inspirés de la culture populaire et des arts déco portugais, à grand renfort de dentelles, de tissages et d’objets du quotidien. Du fado (musique traditionnelle du cru) à fond les baffles dans le palais de Louis XIV : de quoi scandaliser une fois de plus les puristes, faire débat chez les conservateurs du Patrimoine et infuser un peu de couleurs « sacrilèges » dans la cour de France... La suite
Autant dire que les deux expériences sont pour le moins distinctes : entre prestige et fantaisie agreste, il va falloir choisir. On a adoré la détente ludique de Chamarande, mais Versailles reste Versailles, flamboyant, grandiose et enfin (quoique timidement) prêt à s'ouvrir aux extravagances de l'art d'aujourd'hui. Alors, à défaut de trancher, on vous aide à peser le pour et le contre de ces virées culturelles et champêtres à portée des lignes C5 et C6 du RER. En vous conseillant, quoiqu'il arrive, de sauter dans le train !