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La Piscine
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16 films à voir pour se croire en vacances

Découvrez notre sélection des meilleurs films pour faire le plein de soleil !

Écrit par
La Rédaction
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Alors que le Tout-Paris squatte le sud de la France, vous êtes encore et toujours embastillés dans votre 40 mètres carrés ? Consolez-vous avec notre sélection des meilleurs films pour faire le plein de soleil ! D'Antonioni à Sorrentino, en passant par Rohmer ou Spring Breakers, voici notre sélection des meilleurs films pour se croire en vacances. Embarquement immédiat !

Les meilleurs films à voir pour se croire en vacances

L'Inconnu du lac d’Alain Guiraudie
  • 4 sur 5 étoiles
  • Cinéma
  • Drame
  • Recommandé

Il faut avouer ici qu’on avait rarement vu un horizon liquide aussi formidablement filmé que dans L’Inconnu du lac de Guiraudie. Sans déconner. Capable de vous plonger sensiblement dans le clapotis des mouvements de l’eau ou de faire resplendir le soleil à sa surface, L'Inconnu du lac est d’une sensualité incroyable. Et s’il commence au bord de l'eau, dans une ambiance d’érotisme moite où se rencontrent des hommes en quête de plaisirs sensuels dans les fourrés, le long métrage réussit bientôt à louvoyer entre le thriller solaire et l’humour décalé. Un film à voir sans hésitation !

  • 4 sur 5 étoiles
  • Cinéma
  • Comédie
  • Recommandé

Inévitablement, qui dit « film de vacances » dit… Eric Rohmer ! Si, si. Aussi aurait-on tout simplement envie de vous conseiller de plonger la tête la première dans l’intégrale de l’auteur-réalisateur de ces merveilleux films de vacances que sont Pauline à la plage, Le Genou de Claire, Conte d’été ou Le Rayon vert… Ceci dit, s’il fallait se limiter à un seul long métrage de Rohmer (mission tout à fait impossible, en fait), on vous conseillerait probablement La Collectionneuse de 1967. Oisifs et cyniques, ses trois héros, deux hommes (Patrick Bauchau – effectivement beau et chaud à la fois – et l’artiste touche-à-tout Daniel Pommereulle) et une jeune femme, Haydée (Haydée Politoff), y interprètent un inoubliable trio amoureux, délicieusement badin et tranquillement transgressif. Un régal.

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Spring Breakers d’Harmony Korine
  • 4 sur 5 étoiles
  • Cinéma
  • Comédie
  • Recommandé

Alors oui, c’est sûr, enchaîner un Rohmer old school et le long métrage trashos d’Harmony Korine, voilà qui ressemble assez à un grand écart. Pourtant, le soleil, la plage, les maillots de bain sont omniprésents ici aussi, de même que la séduction – quoique de façon définitivement moins subtile… Mais avec son quatuor de bimbos délurées et son James Franco mi-rappeur mi-dealer, Spring Breakers réussit assez joliment à marier une esthétique MTV délibérément dégueulasse et une tonalité singulière, suspendue et rêveuse. Un bonbon filmique sirupeux comme une chanson de Britney Spears : c’est-à-dire tour à tour fondamentalement pop et crado. « Spring break, bitches… »

  • 5 sur 5 étoiles
  • Cinéma
  • Drame
  • Recommandé

Un film qui commence par une citation du Voyage au bout de la nuit (« Voyager, c’est bien utile, ça fait travailler l’imagination. Tout le reste n’est que déception et fatigues... ») pour enchaîner par une séquence complètement cinglée et décadente sur du Bob Sinclar (et un remix de A far l'amore comincia tu de Raffaella Carrà) : dès les premières minutes, La Grande Bellezza annonce la couleur. Variation contemporaine sur La Dolce Vita de Fellini, le long métrage de Sorrentino suit un fantastique Toni Servillo en écrivain désabusé à travers les soirées mondaines de Rome, entre fêtes sur les toits, apéritifs en terrasse, esthétique, art contemporain, souvenirs et sexualité omniprésente… Un cocktail détonnant, mêlant goût de l’absolu et vulgarité bling-bling, pour un film qui vaut bien quelques jours de vacances romaines…

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  • 4 sur 5 étoiles
  • Cinéma
  • Recommandé

Bon, c'est vrai qu'il s'agit d'un film tout sauf original pour l'été. Tout le monde connaît Les Dents de la mer ne serait-ce que de réputation. Pourtant, le Parisien qui n'a pas les moyens de partir en vacances et qui déteste entendre son voisin lui raconter, tous les ans, son fabuleux voyage aux Bahamas, pourra se rejouir de voir ce classique en s'imaginant son cher ami à la place des victimes du sanginaire requin. Evidemment, depuis 1975, Spielberg a souvent succombé à la guimauve, au tape-à-l'œil facile, voire à des détournements proprement honteux de ses propres œuvres (l'impardonnable Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal) et, du coup, paraît un tantinet surestimé. Pourtant, il serait regrettable d'oublier l'immense maîtrise du suspense dont ses premiers films témoignent.

  • 5 sur 5 étoiles
  • Cinéma
  • Action & aventure
  • Recommandé

L’explorateur britannique Percy Fawcett s’est perdu dans la jungle amazonienne en 1925. Son histoire fascinante convoque tous les marqueurs du film d’aventures : trahisons, cannibalisme, têtes réduites et piranhas flippants. Dans les mains de l’éternel outsider hollywoodien James Gray (The Yards, Ad Astra), la quête de cet antihéros incarné par Charlie Hunnam est d’abord l’occasion de filmer une errance obsessionnelle et contemplative, en murmurant à l’oreille d’un certain cinéma des années 70 – Coppola, Werner Herzog. De Londres aux rives de l’Amérique du Sud, le film interroge nos ambitions intimes et leurs limites parfois mortelles. La grandeur de The Lost City of Z réside à la fois dans son ambition et sa modestie, la manière dont James Gray croit à la force épique du cinéma classique. Un bain de jouvence pour les yeux.

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La Piscine de Jacques Deray
  • 4 sur 5 étoiles
  • Cinéma
  • Drame
  • Recommandé

Anciens amants, Alain Delon et Romy Schneider se retrouvent ici sous la caméra de Jacques Deray, jouant un couple passionné et oisif bientôt rejoint par un autre, constitué par Maurice Ronet (déjà partenaire de Delon dans Plein soleil) et d'une jeune demoiselle qui sèmera le trouble entre eux, interprétée par une jeune Jane Birkin. Chassé-croisé amoureux resté culte – et largement repris par la publicité – La Piscine a, en somme, tous les arguments pour vous faire plonger !

21 nuits avec Pattie d’Arnaud et Jean-Marie Larrieu
  • 4 sur 5 étoiles
  • Cinéma
  • Drame
  • Recommandé

Faire d’une sombre histoire de deuil une comédie sensuelle, gorgée de soleil, de drague et de lubricité en goguette : c’est le pari (réussi) du dernier film des frères Larrieu, où Karin Viard initie Isabelle Carré à une forme assez originale de libertinage, et où la parole, provocante et ludique, tient un rôle essentiel. Ajoutez-y un André Dussollier nécrophile délicieusement à la ramasse, un Denis Lavant en authentique animal sexuel des campagnes, ainsi que des dialogues ciselés et une ambiance dérivant peu à peu vers un doux onirisme et vous obtiendrez l’un des films de vacances les plus sexy des derniers mois.

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Profession : reporter de Michelangelo Antonioni
  • 5 sur 5 étoiles
  • Cinéma
  • Drame
  • Recommandé

Pas tout à fait un film de vacances, disons que Profession : reporter ressemble plutôt à une démission, à une fuite en avant : celle du personnage principal David Locke, brillamment interprété par Jack Nicholson, qui apparaît devant la caméra d’Antonioni d’une rare sobriété. Histoire de dérive et de perte d’identité, de rencontres (notamment avec la jeune Maria Schneider, d’une beauté sauvage inouïe) et d’errances sous un soleil de plomb entre l’Afrique, Madrid et Tanger, Profession : reporter demeure sans doute le meilleur film américain du réalisateur de L’Avventura. Et, certainement aussi, l’un des plus grands rôles de Nicholson.

Piranha 3D d’Alexandre Aja
Piranha 3D

10. Piranha 3D d’Alexandre Aja

Bien sûr, cinéma + plage + vacances (qui tournent mal) = Les Dents de la mer ! Mais il faut avouer que le film de Spielberg reste passablement angoissant… Alors si vous voulez en plus vous marrer un bon coup, on vous conseille plutôt de lorgner du côté de Piranha 3D d’Alexandre Aja, sorte de mélange détonnant entre Spring Breakers et un film d’épouvante, dont la grande force consiste à faire des petits poissons dévoreurs les grands héros de l’histoire. Humour, second degré, outrance et efficacité, pour l’un des films du genre les plus appréciables des dernières années. Selon quelques sources officieuses, il paraît que même Jean-Luc Godard en était fan. Ce qui ne serait pas très étonnant, en fait…

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Plein soleil de Jacques Deray
  • 5 sur 5 étoiles
  • Cinéma
  • Drame
  • Recommandé

Huit ans avant La Piscine, Delon et Ronet se croisent pour la première fois sur fond humide avec ce Plein soleil, tourné en partie en pleine mer d'Italie. Delon aborde les années 1960 avec cette réalisation de René Clément (Jeux interdits, Le Passager de la pluie), et devient instantanément une icône en interprétant le personnage de Tom Ripley créé par la romancière américaine Patricia Highsmith (également à l'origine de L'Inconnu du Nord-Express). Envoûtant, intense, bercé par la musique de Nino Rota (compositeur pour Fellini, et des Parrain de Coppola notamment), Plein soleil est un chef-d’œuvre absolu du cinéma français, dont la tension créée par la situation délicate de Ripley-Delon est contrebalancée par un érotisme et une sensualité des décors, des corps et des regards incendiaires de ses trois stars. « Trois êtres jeunes, beaux et modernes », comme le résume la bande-annonce !

  • 5 sur 5 étoiles
  • Cinéma
  • Drame
  • Recommandé

Septième long métrage de Federico Fellini, La Dolce Vita marque la première des six collaborations du cinéaste avec celui qui sera dès lors son acteur-fétiche, Marcello (prononcer Mar-cellllllo) Mastroianni. Errance nocturne, érotisme et désespoir latents, fascination à dériver à travers la fugacité des plaisirs, délectation des illusions de passage… Bref, les vacances, non ? Mais si l’atmosphère qui baigne La Dolce Vita, celle d’une quête de soi-même à travers la nuit romaine des désirs, reste immanquablement liée au visage de Mastroianni, la silhouette d’Anita Ekberg, jouant avec un chaton puis se baignant dans la fontaine de Trevi demeure l’une des images les plus célèbre du cinéma des années soixante, que le film inaugure. Voire de toute l’histoire de septième art. « Allez, viens, Marcello... dépêche-toi ! »

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Du côté d'Orouët de Jacques Rozier
  • 4 sur 5 étoiles
  • Cinéma
  • Comédie
  • Recommandé

Petit chef-d’œuvre de légèreté et d’improvisation, voici le premier film à mettre en scène Bernard Menez, en timide chef de bureau bientôt tyrannisé par l’espièglerie de trois jeunes filles sur la côte vendéenne. C’est léger comme tout, typiquement seventies, et d’une tonalité douce-amère assez inoubliable. L’un des films les plus célèbres de l’injustement méconnu Jacques Rozier, qui pourrait bien vous donner envie de poursuivre l’exploration de son cinéma original et ensoleillé avec Maine Océan (toujours avec Bernard Menez) ou Les Naufragés de l’île de la Tortue (cette fois-ci avec Pierre Richard et Jacques Villeret).

Les Vacances de monsieur Hulot de Jacques Tati
  • 4 sur 5 étoiles
  • Cinéma
  • Comédie
  • Recommandé

Deuxième long métrage de Jacques Tati après Jour de fête en 1949, Les Vacances de monsieur Hulot marque la première apparition au cinéma de ce double qui l’accompagnera jusqu’à son dernier film, Trafic, en 1971. Ici (1953), monsieur Hulot débarque donc sur la plage de Saint-Marc-sur-Mer, y multipliant les bévues dans un esprit parfois proche de Buster Keaton ou Harold Lloyd. Seulement, la particularité du comique de Tati, sa patte qui, déjà, le rend inimitable, c’est son burlesque de l’épure, son comique du sous-entendu, du détail : pantomime-gag dont la chute peut se faire hors-champ, et où la démarche de Hulot, l’équilibre instable de sa silhouette se révèlent au moins aussi poétiques qu’ils sont drôles.

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Mud - Sur les rives du Mississippi de Jeff Nichols
  • 4 sur 5 étoiles
  • Cinéma
  • Drame
  • Recommandé

Pour son troisième long métrage – tourné comme les précédents dans le Sud des Etats-Unis, dont il est originaire – Jeff Nichols délaisse l’angoisse et la névrose rampante de l’excellent Take Shelter pour un récit initiatique plus lumineux et vif. Redoutable prédateur dans Killer Joe devenu proie chez Nichols, Matthew McConaughey campe un Mud un peu mytho, plus paumé que céleste, manipulateur aussi lorsque les deux mômes prennent des risques pour contacter la femme qu’il aime (Reese Witherspoon, convaincante). Le casting tient plus que ses promesses – on retrouve avec plaisir Michael Shannon (oncle Galen), bien plus détendu que dans Take Shelter– et que la réalisation se révèle impeccable, en évitant notamment le maniérisme « je-filme-la-nature-jusqu’à-ce-que-vous-en-soyez-dégoûté » des derniers Terrence Malick.

  • 4 sur 5 étoiles
  • Cinéma
  • Comédie
  • Recommandé

A l’image de  Michel/Bruno Podalydès sur sa rivière, le spectateur se laisse porter avec enthousiasme par le film. Un peu bancal et ringard certes, mais très drôle, émouvant, modeste, rempli de petites idées de mise en scène, Comme un avion donne des envies de vacances, des envies d’ailleurs, des envies de simplicité. Il prend la vie avec philosophie, rendant les leçons d’un épicurisme sage à la Guitry, lequel parlait dans Mon père avait raison de « la confiance sans limites que l’on doit à la vie ». 

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