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© Julot Bandit / Hôtel Bourbon

Les meilleurs clubs branchés et sélects de Paris

A la recherche du meilleur club branché de Paris ? Voici notre sélection conjuguée au chébran de l'indicatif.

Houssine Bouchama
Écrit par
Houssine Bouchama
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Parce que Paris est Paris, il existe une multitude de clubs conjugués au chébran de l’indicatif où croiser mannequins et artistes se tutoyer dans un bisoutage de chaque instant. Mais avant d’avoir une chance de poser ses pompes sur la piste, il vous faudra d’abord choisir la boîte qui vous botte le plus, entre lieux souterrains sur fond de techno bien trackée, soirées rap avec DJ’s bien sapés et spots hybrides à mi-chemin entre discothèque et galerie d’art… Pas de panique : Time Out Paris a activé le mode nuit et vous a mitonné une sélection des meilleurs clubs branchés de la capitale. Simple conseil : quand vous serez face au physio, n’hésitez pas à enfiler votre plus beau sourire. Faute de quoi, vous risquez de vous prendre un légendaire « ça ne va pas être possible » – et il vous faudra alors vous tourner vers des clubs qui prennent un peu moins à cœur le tri sélectif

Les meilleurs clubs branchés de Paris

Hôtel Bourbon
  • 5 sur 5 étoiles
  • Clubbing
  • House, disco and techno
  • Poissonnière
  • Recommandé

Surdesigné par l’architecte William Ventura, le spot pousse à fond le curseur 70’s avec une déco rétro contemporaine de très bon goût. Dans laquelle, passé les douze coups de minuits, tout le Paris in et fashion-weekable vient jouer des coudes pour franchir les larges rideaux en velours. Deux options s’offrent à vous : poser ses seufs dans le bar de l’étage pour siroter des cocktails francs du collier à une quinzaine d’euros – on vous conseille surtout celui au mezcal. Ou bouger la tête au sous-sol sur des sons tantôt house, tantôt hip-hop à l’ancienne (surtout le jeudi soir) avec des guests comme Jean Nipon ou un certain Bambounou. A condition bien sûr de réussir à entrer…

Silencio
  • 5 sur 5 étoiles
  • Musique
  • Sentier
  • prix 4 sur 4
  • Recommandé

Le Silencio de David Lynch est l’un des clubs les plus privés, les plus selects et les plus convoités de la capitale. A partir de minuit, le Silencio fait quelques efforts pour se transformer en citrouille en accueillant un public méchamment sapé, ravi de scruter un peu de faune VIP et d’éplucher le décor de cette terrière voûtée – dessiné par Lynch himself, des murs en feuilles d’or jusqu’au mobilier rétrofuturiste. S’y croisent un cinéma, une galerie d’art, un bar à cocktails (plus que correct pour un club) et une scène partagée entre arts vivants, artistes contemporains et musiciens de tous bords.

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Serpent à plume
  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à cocktails
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Si l’envie prenait à Wes Anderson de passer par Paris, on lui recommanderait illico de faire escale au Serpent à plume. Planqué sous les arcades de la place des Vosges, le spot offre un accueil digne du génial Grand Budapest Hotel. Accoutré d’un kitsch costume de lobby boy, la bande d’Alexander Rash sert un concept qui flirte avec l’irrationnel. Boutique de pyjamas, galerie d’art, librairie, café, club, bar à cocktails… Déco rétro-chic d’inspiration 70’s signée Vincent Darré, le lieu est twisté par de l’art précolombien et une vieille bande-son rock américain ou techno dans les oreilles. Avec option Jacuzzi...

  • 4 sur 5 étoiles
  • Clubbing
  • Les Halles
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Si l’on n’est pas monomaniaque des nuits en warehouse, il y a de quoi se sentir bien dans ce petit lieu cosy, plafond étamé et déco tropicale signée du peintre Julien Colombier. Pas de gros noms aux platines mais des copains qui ambiancent la piste à coup d’électro efficace, lardé de gros hits coupables. Parmi les atouts, les drinks (14 € le gin to) à descendre sur les banquettes en velours avant d’y danser debout. Mais aussi le carnet d’adresses joufflu des tauliers : venus de la production ciné et de pubs pour la mode, les cinq associés ont su attirer une faune arty lors de soirées post-Fashion Week et Art Basel remplies comme le compte en banque de Bernard Arnault. Enfin, comme au Baron de la belle époque, entrée libre ne veut pas dire porte facile avec Gary, le physio barbudo, qui tranche sans pitié (mais avec le sourire).

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Le Carmen
  • 4 sur 5 étoiles
  • Musique
  • Saint-Georges
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

C’est dans cet écrin rococo des plus décadent que Georges Bizet aurait composé, dit-on, son célèbre opéra. Causeuses Empire, tentures velours carmin, large cage dorée, miroirs gigantesques : le lieu a surtout gardé son passé sulfureux de maison close, qui n’échappe pas au visiteur errant dans les petits salons libertins. Surtout, le spot mute en club, réunissant beautiful pipole, mannequins, branchés et autres noceurs VIP. Tout ce microcosme s’ambiance sur les sons hip-hop d’Adnane (DJ résident). Encore faut-il réussir à passer le physio (un conseil, évitez les ballerines).

  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Charonne
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Au rez-de-chaussée, c’est la bectance. Dans un joyeux souk, entre moucharabiehs et plafond saturé de lampes marocaines, la cuisine joue les couche-tard. Ensuite, direction le sous-sol pour la bamboche. À la cave, c’est Rock la Casbah et (déca) danse. Jusqu’à 5h, la pas si petite piste carrelée, au format idéal pour 80 danseurs, vrombit de teufs variées (et gratuites) du jeudi au samedi. Benjamin Belin, le DA, propose une prog qui brasse large avec pas mal d’aftershows, des DJ set d’artistes complices, des soirées. Le vendredi se teinte de chatoyances italo-disco tandis que le samedi « Plaisirs coupables » vire carrément dans le généraliste-bras-en-l’air.

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Les Bains
  • 4 sur 5 étoiles
  • Musique
  • Réaumur
  • Recommandé

Jean-Pierre Marois, producteur du Babel d’Iñárritu, a renoué avec les années paillettes en remettant un bon coup de défibrillateur à ce temple de la nuit parisienne. Au sous-sol, le club et son fameux dancefloor à damier noir et blanc de Stark accueille toujours ses soirées moites avec tout le gratin des dragueurs de plans « in ». Sur scène ? Une programmation qui pousse à fond le curseur de l’éclectisme, allant de Yasiin Bey au label franco-japonais Kitsuné. Et pour la soif ? Un bar en pierre de lave qui balance des cocktails plus que corrects. Petit plus ? Les Bains pour les désormais mythiques soirées Super Pool Party.

La Station - Gare des Mines
  • 5 sur 5 étoiles
  • Clubbing
  • House, disco and techno
  • 18e arrondissement
  • Recommandé

Entré dans les lieux en 2016, le Collectif MU a su habilement jouer avec les caractéristiques architecturales de cette ancienne gare à charbon du Nord de Paris pour en faire un lieu d’expression artistique unique. Après avoir investi pendant deux étés les espaces extérieurs, les hôtes ont ouvert l’intérieur de l’ancienne gare avec deux scènes tendance Berlin underground. Côté programmation, c’est grand écart façon Nadia Comaneci entre ce qui se fait de mieux, du punk hardcore jusqu’à la plus pure techno. Soyez-en sûr, vous ne serez plus la même personne après un passage du côté de la porte d’Aubervilliers.

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Castel
  • 4 sur 5 étoiles
  • Clubbing
  • Odéon
  • prix 4 sur 4
  • Recommandé

Fin 2010, près de dix ans après la mort de Jean Castel, ce club-restaurant a subi un profond lifting. Fini les velours rouges fanés et les angelots dorés démodés, place au néo-Art déco gris anthracite, aux banquettes en cuir et à une touche d’érotisme – comme avec cette moquette à imprimés phalliques et vaginaux, réalisée par André et Pierre Frey. La devanture rouge a été repeinte en noir, le dancefloor au sous-sol a été agrandi et le restaurant s’est doté d’un nouveau chef. Pour le reste, c’est à l’identique, ou presque : la fresque de Jean-Philippe Delhomme est toujours là, les cartes de membre sont de retour (500 euros l’année) et les beautiful people n’ont pas boudé le lieu (Romain Gavras croisé ce soir-là).

Chez Raspoutine
  • 4 sur 5 étoiles
  • Clubbing
  • Champs-Elysées
  • prix 4 sur 4
  • Recommandé

En première partie, le lieu la joue toujours cabaret russe en programmant spectacles burlesques et lanceurs de couteaux, tout en tortorant à la carte des plats traditionnels ruskov (bœuf Stroganoff, caviar, vodka…). Mais à partir de 23h, fini les chansons populaires (Dorogoï Dlinnoyu, Kalinka). Elles sont remplacés par des sons deep house mixés par certains des DJ’s les plus branchouilles de la capitale. Pour le reste, notez que l'entrée est libre mais très très sélect… Chez Raspoutine n'entrent que les initiés – en grande partie venus de l’Ouest parisien – et on y voit régulièrement des top models se faire refouler.

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