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Les meilleurs clubs LGBT

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Queen
  • Clubbing
  • Triangle d'Or

Le Queen est une boîte mythique sur les Champs-Elysées qui a connu son âge d’or dans les années 95, lorsque la clientèle était majoritairement gay. A l’époque on faisait la queue pendant des heures pour rentrer dans cet endroit très sélect. Un certain David Guetta était alors directeur artistique. Depuis la fin de début des années 2000, la population a changé : la clientèle est hétéro, plus jeune, très « rive gauche », et les soirées ne sont plus aussi folles qu’avant. La programmation est très "Ibiza", et les DJ invités sont ceux qui tournent dans tous les grands clubs internationaux : Carl Cox, Roger Sanchez, Deep Dish, Junior Vasquez, Bob Sinclar… . Le Queen est un endroit spécialement apprécié des créateurs de mode (Paco Rabanne, Versace, Azzaro, Hugo Boss, Kenzo, Agnes B, Jean Paul Gaultier…) et par des boite d’événementiels qui privatisent le lieu. Renseignez-vous avant de vous pointer là-bas pour ne pas trouver porte close. Sachez que tous les lundi c’est soirée Disco Queen et tous les dimanche soirée Overkitsch, avec Mademoiselle Lucy aux platines qui mixe le meilleur de la pop, de la dance et de la house des années 80 à nos jours (Madonna, Kylie Minogue, Witney Houston, Beyonce…).

Le Folie's Pigalle
  • Clubbing
  • Saint-Georges

Fini les afters électro mémorables qui drainaient les plus fêtards des Parisiens depuis les quatre coins de la capitale. Terminée aussi cette boîte mythique où se retrouvaient tous les excentriques travailleurs de Pigalle après le boulot : streapeuses, prostitué(e)s, drag queen, gay… Il reste bien quelques travestis le dimanche, mais les autres soirs la clientèle est majoritairement constituée de jeunes « mâles » en bandes draguant lourdement les filles. Cet ancien théâtre à l’italienne reconverti en cinéma puis cabaret et enfin boîte était au cœur des nuits les plus chaudes de la capitale. Aujourd’hui il ressemble à une discothèque ordinaire, avec ses videurs désagréables, son entrée hors de prix (20 euros), ses consos tout aussi chères, et sa musique « généraliste » (comprendre : commerciale). L’ambiance est assez glauque en fin de soirée quand l’endroit est vide et qu’il ne reste que quelques soûlards pour se battre entre eux.

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Raidd Bar
  • Bars
  • Le Marais

Le Raidd Bar est un spot incontournable du Marais LGBT, connu pour ses barmans torse nu, tout droit sortis d’une agence de mannequins, et pour son show de gogo dancers bodybuildés en boxer plein de mousse savonneuse sous les douches encastrées de la devanture du bar. En été, le show qui a lieu toutes les 30 minutes fait le buzz chez les gays mais aussi chez les minettes qui veulent voir des tablettes abdominales et des pecs bien gonflés. On est parfois proche de l’émeute tant l’ambiance est hot. Les drag queens et queers fréquentent logiquement le lieu. Dans les salons de velours rouge du sous-sol, l'ambiance plus cosy et lounge favorise les rencontres. L'entrée est gratuite, l’accueil chaleureux pour tout le monde et les consos à prix raisonnables. Ce bar clubbing banché est très actif, le mardi c'est soirée revival (70’s, 80’s, 90’s), mercredi soirée latino, et le reste de la semaine est très électro… Tout le long de l’année des soirées à thèmes donnent un bon prétexte pour se travestir en s’habillant le moins possible. Le week-end, son seul défaut est d’être plein à craquer.

La Champmeslé
  • Bars
  • Cafés-concerts
  • 2e arrondissement

La Champmeslé, Marie de son prénom, était une actrice tragédienne française du XVIIe siècle, qui joua notamment au théâtre du Marais le rôle de Vénus, dans la comédie pastorale-héroïque La Fête de Vénus de l’abbé Claude Boyer. A part cette anecdote ? Aucun lien avec ce bar ! Ouvert dans les années 1980 par Josy, La Champmeslé est le plus ancien bastion lesbien de la capitale et a gardé l'autorisation d'ouvrir jusqu'à l'aube. Il accueille aujourd’hui aussi bien des filles que des garçons sans délit de faciès, car il reste hors des modes du Marais. Ici on est très LGBT, les trans, les bi, et les hétéros sont aussi les bienvenus. Josy est toujours là, aussi accueillante qu’aux premiers jours. Chaque mois de nouveaux tableaux de jeunes artistes sont exposés donnant un bol d’air à la déco, et des cabarets lesbiens sont régulièrement programmés. Le mardi, venez vous faire tirer les cartes du Tarot de Marseille par Patricia à partir de 19h.

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Le Troisième Lieu
  • Bars
  • 4e arrondissement

La Cantine des Ginettes armées est un autre bastion lesbien de jeunes femmes assumées qui ici se lâchent et s’extravertissent. La spécialité de la maison : la bière Fargo aromatisée au miel en pichet. On peut aussi y manger sur le pouce plus pour se nourrir que pour déguster des mets raffinés. Le soir, des DJettes s’installent aux platines à l’arrière d’une caravane ramenée on ne sait comment jusqu’ici, dans son décor kitsch pétillant et coloré : un baby-foot, des strings qui sèchent au-dessus du comptoir. Au sous-sol, une cave décorée d'un sous-marin jaune qui fait office de dancefloor. Ambiance world en haut, électro-house en bas. Selon le soir, petite projection photo, DJ set, concert... Les hétéros et les mecs peuvent rentrer ici, mais les habituées seront clairement privilégiées les jours de foule. On a du mal à respirer quand l’ambiance est surchauffée et le videur n’est pas toujours sympa à cause des voisins râleurs quand vous sortez prendre un bol d’air.

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