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Le MaMA festival

Le 18e arrondissement fait son festival

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Quatrième année consécutive pour ce festival né en 2009 et consacré aux rencontres entre professionnels de la musique. Car si le MaMA attire chaque année son lot de spectateurs, c'est aussi un événement dédié aux producteurs, aux indépendants, aux majors, aux managers, aux éditeurs, aux responsables de salles et aux associations. Au cœur de ces échanges : les artistes. Confirmés ou débutants, ils viennent tous jouer de la musique, mais aussi participer aux conférences, débats, ateliers, déjeuners, et autres bavardages impromptus qui se répartissent chaque jour dans huit salles du 18e arrondissement. Une sorte de consécration pour un quartier qui est devenu depuis quelques années le haut lieu de la culture musicale parisienne. En plus des concerts payants, douze endroits atypiques accueillent de leur côté des artistes pour des showcases gratuits. Parmi ces lieux, le théâtre de l'Atalante, le Carmen, ou encore le Pigalle Country Club. Trente artistes se produiront les 25 et 26 octobre prochains, voici notre sélection.

De 19h à 22h45. Christine and the Queens est une jeune fille probablement un peu schizophrène car Heloïse Letissier n’est pas un groupe, elle est absolument seule sur scène. Son nom rend hommage aux drag queens qu’elle voulait intégrer au spectacle lorsque elle a choisi son nom de scène. Elle chante donc son univers électro-pop un peu sombre de sa belle voix grave, accompagnée de son seul ordinateur et de queens musicales imaginaires qu’elle dévoile dans son « freak pop show » à l’atmosphère colorée et décomplexée. Elle dévoilera son second maxi au titre en forme de jeu de mots, ‘Mac Abbey’, qu’elle a composé en pleine période d’émeutes à Londres. Sur des rythmiques tribales, Christine chante une musique énergique, incarnation de la queen imaginaire représentant la période faste de ces travestis. Si l’idée est très conceptuelle, la belle est à fond dans son jeu de scène, très agréable à voir et écouter.Trixie Whitley, belle blonde, a la voix de son physique : douce et suave. Mélangeant soul et jazz sur quelques riffs rock, la chanteuse nous emporte dans son univers feutré, loin du tumulte quotidien. En deux notes et trois accords, GiedRé retrace le destin tragique mais rigolo d’un nain paralytique qui rencontre l’amour dans un chenil à Roubaix, chantonne le parcours d’une joyeuse bande de prostituées unijambistes, et s’amuse des paradoxes d’un monde politiquement très correct. Un humour décapant, qui frôle parfois le ras des pâquerettes mais toujours avec maestria, chanté d’une voix enfantine qui contraste avec la teneur de ses textes.Carmen Maria Vega a de l'énergie à revendre. Cette chanteuse à la gouaille ravageuse a assuré les premières parties de Thomas Fersen, Pauline Croze ou Yaël Naïm. Elle présente ici son dernier album 'Du chaos naissent les étoiles' sorti en avril. Douée d’une voix puissante et de talents d’actrice, elle intègre dans ses chansonnettes à la française jazz, rock, et même punk. Si l'album n'est pas évident à écouter tant les dissonances volontaires et déglinguées sont déroutantes, en live le spectacle est pétillant et énergique.Bref, une soirée d'ouverture du MaMa qui met exclusivement les femmes à l'honneur, promesse de belles découvertes.
Absynthe Minded + Von Pariahs + WTATDR
De 19h à 22h30. We Three and the Death Rattle - les "WTATDR" pour les impatients - a fjeté une petite bombe sur la scène indé londonienne avec la sortie de son premier single "Hey Detonator", car ce groupe de rock post-punk anglais a joué en première partie de Chrysta Bell, la nouvelle muse de David Lynch, début septembre. Le trio, formé par deux frangins tatoués jusqu'au cou et une charismatique et élégante chanteuse - rareté dans le genre punk - joue une musique sombre et sexy, punchy et rock'n'roll, à l'image de l'envoûtant track "Double or Quit". Leur première scène française sera celle de la Boule Noire pendant le MaMa Festival.A force d’écumer les festivals et salles de concerts, les mi-Nantais mi-Vendéens de Von Pariahs ont commencé à faire parler d’eux. Il faut dire qu’avec un chanteur anglais et des influences post-punk (décidément, on n’arrête pas le post-punk depuis quelques années), ils ont tout pour remporter la timbale. Leur EP 'Green', autoproduit en 2011, montrait pas mal d’énergie et quelques envolées au synthé prometteuses sur le titre "Takin’ It In" par exemple. Les six jeunes garçons ont également de l’humour, puisque la pochette du disque est… orange. Récemment, ils ont enregistré quatre morceaux au fameux studio Black Box (Thugs, Klaxons, dEUS, Anna Calvi…), qui vaudront certainement le détour en concert. D’après le bouche-à-oreille, les Von Pariahs offrent en effet un spectacle à ne pas manquer.Honorés et récompensés maintes fois dans leur patrie, la Belgique, les Absynthe Minded ne se sont pas encore imposés de façon aussi spectaculaire en France. Pourtant leur son laidback, entre le Dylan seventies et le génial J.J. Cale, n’est pas pour déplaire. On apprécie ainsi leurs orchestrations folks et modernes, tout en riffs acoustiques accrocheurs entourés d’une contrebasse, de claviers classieux et de percussions feutrées. Auteurs de six albums depuis 2003, le groupe originaire de Gand possède maintenant un joli répertoire à son actif, avec des titres séduisants : on citera "Heaven Knows", "Moodswing Baby", "Pretty Horny Flow" (utilisé dans une pub Renault), "My Heroics, Part One", "Envoi" ou encore les récents "Space" et "You Will Be Mine", tirés du disque 'As It Ever Was' sorti en 2012 chez Universal/AZ. Avec ce dernier opus, ce sont les feux de la rampe qui attendent Bert Ostyn et sa bande, car même leurs ballades un brin plus faiblardes risquent de charmer les jeunes filles, tandis que les garçons, eux, tenteront de reproduire à la guitare sèche les élégantes mélodies que les Absynthe Minded composent à l’envi. Bientôt, « made in Belgium » sera un label de qualité pour les groupes de rock.
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FM Laeti
A 18h et 19h. Entre jazz et soul, pop et rock, musique africaine et biguine, des Caraïbes au Grand Nord américain, FM Laeti a longuement voyagé. La chanteuse et son groupe ont avalé des milliers de kilomètres et de sons divers qu'ils transcendent dans cet album solaire avec une voix éclatante, légère ou grave, toujours émouvante. De sa rencontre dans une radio avec François Marie, FM, musicien et producteur passionné de rock et de soul, naît FM Laeti. Leur complicité musicale accouche d’un album qui sonne Motown avec une pointe d’Antilles, écrin parfait à la voix grave et un peu voilée de Laetitia. Parmi ses compositions et les rythmes réminiscents des 70's, on retient son titre "Rise The Sun" extrait de son premier album 'It Will All Come Around', qui met de bonne humeur pour toute la journée.
Wraygunn + The Excitements + LCMDF
19h à 22h30. Au Divan du Monde, les Wraygunn promettent de belles envolées rock’n’roll. En cinq albums, ces Portugais se sont imposés comme l’une des meilleures formations de revival rockabilly, soul et blues, sans pour autant se contenter de surfer sur la nostalgie de ces années-là. Le groupe réussit à donner un tour plus moderne à sa musique, ce qui lui assure une jolie popularité chez les plus avertis. Les disques 'Ecclesiastes 1.11', 'Shangri-La', et le récent 'L’Art Brut' (pochette magnifique), ne sont certes pas des chefs-d’œuvre, mais des objets musicaux hautement recommandables. On y entend un rock léché, érudit et diablement dansant. Si vous n’êtes pas convaincus, jetez une oreille sur les derniers singles du groupe de l’étonnant Paulo Furtado : "Secret Love" est un gospel charnel et licencieux, "That Cigarette Keeps Burning" un blues lancinant. Une superbe formation hélas bien trop méconnue. En première partie, The Excitements et Le Corps Mince de Françoise (LCMDF).
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Bi-Pole Night : Ok Bonnie ft Laurent Garnier + Rebotini ft Museum + Don Rimini ft Baadman
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Entre électro, pop, techno & rock, Ok Bonnie, Museum et Baadman ont la chance d’avoir été repérés dès leurs débuts, puis poussés et protégés par des producteurs qui seront là ce soir pour jouer en binôme avec eux dans le cadre du Mama Festival. Arnaud Rebotini, Laurent Garnier, Don Rimini joueront en featuring et en back to back à leurs côtés. Mekanik Kantatik et Nôve s'affronteront aussi aux platines.
Ok Bonnie featuring Laurent Garnier. Juchée sur les compositions de Benjamin Rippert ou les épaules de Laurent Garnier, Justine Bonneville, énigmatique leader d’OK Bonnie, part en live dans un envoûtant maelström rythmique. Pop électro acérée à la sensualité trouble, Ok Bonnie, devenu trio par la grâce de la musique électronique, nous livre 'Show Your Face', premier EP à la classe bluffante. Le pape de la techno française Laurent Garnier fête ses 25 ans de carrière cette année. Laurent Garnier était déjà la coqueluche des boîtes anglaises à l’époque où les clubbeurs d’aujourd’hui jouaient encore dans les bacs à sable. Cet encyclopédie de la fête a commencé en 1987 à Manchester : il  enflammait le dancefloor du club l’Hacienda en pleine vague house et techno venue de Détroit et Chicago. Puis il a vu émerger l’acid house et les raves partys dans les années 90. Précurseur expérimenté, il revient en France pour établir sa résidence au Luna puis au mythique Palace, avant poser ses valises de vynils au Rex, pour sa résidence Wake Up et Stéréomaniacs. Fondateur du label F Communications (décédé aujourd’hui) il a signé sur des labels underground comme Crosstown Rebels ou Inneversion avant de sortir un album remarquable en 2009, ‘Tales Of A Kleptomaniac’ sur le label Pias. Laurent Garnier qui n’aime pas être assimilé à la vague french Touch a étonnamment signé un maxi chez son vieil amis Pedro Winter alias Busy P, boss du label Ed Banger. "Jack in the box" sera même remixé par cette nouvelle génération, puisque Brodinski et Gessafelsteint (du label Bromance) vont s’y frotter. Le Dj est devenu un mythe au point d’être biographié en livre (‘Electroc’) et bientôt imortalisé à l’écran dans un film en projet qui retrace sa vie.
Don Rimini back to back Baadman. Don Rimini, alias Xavier Gassemann est un DJ et producteur français d'électro-rock qui a grandi au son des free parties des années 1990. Il s'est fait connaître avec ses tubes "Let Me Back Up" et "OHOW?" en 2008. Adepte de techno, de hip-hop, de ghetto house et d'électro, il a réalisé des remixes de Adam Kesher, Dada Life ou Beataucue. Habitué des Transmusicales de Rennes, le garçon fera vibrer le dancefloor avec un DJ set de toute beauté.Du haut de ses 17 ans, Arthur Dutil aka Baadman surprend par sa polyvalence, des sets bien huilés et une science innée du dancefloor qu’il régale à coup de beats ravageurs. Précoce, ce DJ nouvelle génération et recrue du collectif Dirty Frenchy est l’auteur d’une poignée d’EP et de plusieurs remixes détonants.

Rebotini featuring Museum. Après avoir laissé de côté les guitares électriques de son groupe Black Strobe, Arnaud Rebotini, seul derrière ses machines, plonge et confronte sa musique à la dure réalité du dancefloor. Un pur hommage aux classiques de l’électro et à la philosophie de base de la techno. fait sa révolution de Copernic électro, remisant ordinateur, logiciels et plugs-in pour leur préférer ses vieilles machines analogiques, les TR-808,SH-101, TR-909, TB-303 ou autres Juno 60. La musique qui en découle est un pur hommage aux classiques de la techno : des morceaux longs, instrumentaux, répétitifs, puissants, déroulant une seule et même idée jusqu'à l'obsession.Connu aussi dans Black Strobe, Mathieu Zub crée le projet Museum en 2011 avec la triple passion des synthétiseurs analogiques, des atmosphères sonores des grands films classiques de science fiction des années 70-80 et de la frénésie du dancefloor. La puissance de sa musique et de ses mixes séduit les amateurs du genre.
Mekanik Kantatik vs Nôve Mélange du mécanique, du numérique et de l’humain, Mekanik Kantatik est un trio organique – piano-ordinateur-musicien – dans lequel on ne sait plus qui contrôle qui ou qui crée quoi. Seul devant sa machine, Nicolas Kante explore le swing du XXIème siècle, entre le dancefloor et l’expérimental. Nôze chemine aux frontières de la house, se jouant avec gourmandise des codes de toutes les musiques de fête et surtout de leur propre vocabulaire musical. Le duo de bêtes de scènes se livre dans sa propre quintessence, où la virtuosité musicale et technique le partage sans cesse à l’expression légère mais profonde de la joie, de la fête et de la mélancolie.

Grems + Lescop + Great Mountain Fire + Yan Wagner + Aliasnite
19h à 22h30. Programme alléchant Une soirée qui mêle hip-hop, électro, rock et pop, à travers quatre artistes différents, c’est plutôt tentant, n’est-ce pas ? C’est ce que propose le festival MaMA en collaboration avec AliasNite le 26 octobre au Divan du Monde. Zoom sur une des programmations les plus intéressantes du festival.Yan Wagner, lui aussi français, s’est fait connaître il y a deux ans grâce à son titre "Recession Song". "Forty Eight Hours", deuxième single et nom de son futur album prévu lui aussi pour début octobre, révèle un style plus new-wave, une voix grave et profonde. Encore une preuve du retour en force des années 1980, qui plaisent toujours autant.Lescop, ex-chanteur du groupe Asyl, qui se lance dans une carrière solo prometteuse. Pop un peu dark (avec un label qui s’appelle Pop Noire, ça ne s’invente pas), on pense inévitablement à Etienne Daho à l’écoute de son premier EP ‘La Forêt’, influence qu’il revendique d’ailleurs ouvertement. Son passage au MaMA sera son premier live à Paris après la sortie de son album, qui devrait sortir début octobre. L’occasion de découvrir un artiste aussi bon interprète qu’auteur-compositeur.Great Mountain Fire, seule exception de la sélection puisque belge, est un groupe pop-rock assez traditionnel. Comparée à Phoenix par certains, leur musique est finalement le parfait exemple de la multiplication des petits groupes rock, symptomatique des années 2000, qui vont et viennent et se ressemblent tous. Ces Belges proposent des airs qui se veulent entraînants, assez légers, bien adaptés à l'été mais périssables. Un bémol qui ne devrait tout de même pas beaucoup entacher l'alléchant programme de cette soirée.Grems et son hip-hop aux paroles fortement influencées par la poésie très fleurie de TTC. Moins groovy, et du coup moins accessible que le groupe de Teki Latex, Grems garde un haut sens du rythme et du flow malgré tout. A voir, ne serait-ce que pour hurler des mots vulgaires en public, ça défoule. Plus classique dirait-on, avec de l’électro approuvée par Kitsuné.
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Blake Worrell + Dope D.O.D. + Maniacx
19h à 22h30. Soirée hip-hop internationale Pendant des années, Blake Worrell a participé à l’incroyable aventure Puppetmastaz, le collectif berlinois bien connu pour son hip-hop inventif, dynamique et incomparable. Dans la lignée de son ancien groupe, le rappeur continue à renouveler le genre, mais en solo. Souvent comparé à des francs-tireurs excentriques comme Franz Zappa (sans doute à cause de sa moustache bien fournie), Worrell a le mérite de ne pas se reposer sur ses lauriers. Capable de moduler ses cordes vocales et de changer de voix grâce à son expérience avec les marionnettes de Puppetmastaz, le chanteur est un formidable artiste multi-facettes, qui se réinvente à chaque concert. A la Boule Noire, il vient nous présenter son nouveau single, "Walking The Walk", prémices à un prochain album. Même s’ils sont Néerlandais, les Dope D.O.D. produisent un son particulièrement britannique, du hip-hop sur fond de dubstep, un cocktail qui a fait la marque de fabrique du « grime », ce genre éminemment anglais. Le flow est agressif, tandis que la musique ressemble à une techno minimaliste de club londonien. Il faut reconnaître que le résultat est parfois étonnant, même si ce groupe né en 2006 n’a pas beaucoup produit de single à succès. Leur première réussite est toute récente, il s’agit du clip de "What Happened", un tube qui a atteint les 7 millions de vues sur Youtube. Nul doute que leur performance à la Boule Noire, après un passage par Rock en Seine cet été, sera suivie avec attention. Comparés aux Beastie Boys ou encore aux Puppetmastaz, les Maniacx n’ont en réalité pas les qualités suffisantes pour mériter de tels rapprochements. En revanche, ils détonnent suffisamment dans le paysage du hip-hop français pour qu’on parle d’eux. Ce trio composé de Stef (Flik Flak), Ben (Nawak) et Fred (Duff) fait preuve d’éclectisme en mélangeant influences rap, metal, électro et jeux vidéo 8-bits dans un joyeux bordel qui incite certains à faire les comparaisons citées plus haut. Pour autant, le talent fait trop souvent défaut à ces Cannois qui, hormis quelques réussites telles que "Crazy Sounds with the Aliens" et un ou deux titres sympathiques réalisés en duo avec les puppets berlinoises, peinent à trouver leur voie. Difficile de voir en eux autre chose que la variation française des Puppetmastaz et certains ratages complets comme "I Want A Mullet", qui massacre le riff de "Ride The Lightning" de Metallica, montrent les limites d’un groupe surtout brillant en concert, où leur énergie trouve son parfait exutoire. A voir si le prochain EP des Maniacx ouvre la voie vers davantage d’ambition. Première réponse à La Boule Noire lors du festival MaMA.
Bertrand Burgalat + Lisa Hannigan
19h30 à 21h40. Producteur, arrangeur, créateur du label Tricatel et musicien, Bertrand Burgalat est un homme multi-facettes assez difficile à cerner. Avec son look anachronique de Karl Zéro bis, nœud pap’ et grosses lunettes à écailles, il étonne quand il se met à fredonner d’une voix douce sur des airs d’électro pop légers. Il y a une fascination pour les yéyés chez lui, pour Gainsbourg notamment, mais aussi un intérêt pour son temps, puisque l’homme a produit aussi bien Michel Houellebecq que les Shades. L’aspect rétro de son esthétique se mêle ainsi à une certaine élégance branchouille pour former un cocktail qui s’apprécie surtout dans les cercles parisiens, même si sa renommée commence à se répandre au-delà. Bertrand Burgalat a sorti récemment le disque 'Toutes directions' et une collaboration avec le groupe A.S. Dragon intitulée 'Bertrand Burgalat meets A.S. Dragon'. Son concert, initialement prévu au « R »ouge de Pigalle, aura lieu au Bus Palladium. Si Lisa Hannigan n’est pas une débutante dans le métier, puisqu’elle a collaboré avec Damien Rice, sa carrière solo est en revanche plus récente. Après un premier disque remarqué, 'Sea Sew', elle vient de lui donner une suite : 'Passenger'. Un album qui groove, porté par l’excellent single "What’ll I Do", au refrain efficace et facile à entonner.
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Jupiter + Rich Aucoin
22h à 0h30. Derrière le nom spatial – ou divin, au choix – de Jupiter se cachent deux Français, Amélie et Quarles (avec un Q, oui), tous deux passionnés par les vieux tubes oubliés des eighties. Ils se font d'ailleurs connaître avec la reprise de "Mama Used To Say", un hit funk de 1982 assaisonné de beats électro et disco bien sentis. Dans la même collision des genres synthpop, électro, disco et funk, ils sortent deux EP 'Starlighter' et 'Vox Populi' et plusieurs remixes remarqués comme celui de 'Try It' d'Anoraak. Jupiter signe alors sur Kitsuné son maxi 'Saké', compilé par ce même label, qui cartonne sur les dancefloors. On a hâte de découvrir leur musique cosmique en live, qui semble sortie tout droit de la cuisse de Metronomy si l'on en juge par la qualité de 'Juicy Lucy', leur premier album, un mélange de rythmes japonisants sur "Saké", funky sur "Juicy Lucy", ou plus électro-disco sur "One O Six". En bonus, MaMa a fait appel à Rich Aucoin. Jeune canadien à la musique très colorée, il s'apprête à sortir son premier album fin septembre, 'We're All Dying To Live'. Qualifiée d'électro pop, sa musique tient autant de Daft Punk, notamment sur "Push" dont le début rappelle presque "Harder, Better, Faster, Stronger", que de Justice, sur "Brian Wilson Is Alive", par exemple. C'est avec ses titres joyeux et dansants qu'il fera bouger le Bus Palladium le vendredi 26 octobre prochain, en parfait accord avec ce que Jupiter propose.
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