On savait les Suédois doués pour le rock, on ne les connaissait pas aussi bons dans le post-punk électronique.
Nos meilleurs disques de 2012
Il est n’est pas très difficile de convaincre un ami que 'An Awesome Wave' est un grand disque. Il suffit simplement de lui faire écouter.
Sa proximité avec la langue et la culture anglo-saxonnes ont depuis longtemps rendu la Belgique plus sensible au rock’n’roll que la France.
Originaires de Coutances dans la Manche, quasi inconnus au bataillon, les Last Barons viennent tout simplement de sortir l’un des meilleurs albums de l’année.
Trop occupés à chasser du petit groupe indie électro-pop-rock à mèches, les médias parisiens ratent souvent ce qui se fait de mieux en France.
Pendant des années, le jeune Eugene McGuinness n’était qu’une sage chrysalide, qui avait encore tout à apprendre de la vie.
Il faut remercier Sub Pop (il faut toujours remercier Sub Pop) d’avoir déniché Kyle Thomas et son groupe King Tuff.
Incroyable mais vrai, deux frangins du Tennessee ressuscitent le grunge des années 1990 avec une pincée de psychédélisme seventies.
Ils ont beau venir de Brooklyn, les A Place To Bury Strangers n’ont pas l’air de hipsters.
Ils ont un nom imprononçable et viennent du Portugal. Pourtant, les Wraygunn représentent sans doute ce qui se fait de mieux aujourd’hui en matière de rock’n’roll sexy.
Le choix de Nicolas Hecht (secrétaire de rédaction)
Liars fait partie de ces groupes à l’identité assez affirmée pour pouvoir prendre des risques, sans pour autant voir ses fans lui tourner le dos.
Considéré à juste titre comme l’un des petits génies ayant fait la réputation du label Warp, Chris Clark est un musicien rare au talent indéniable.
« Au commencement était la Vibration, et la Vibration était avec Dieu, et la Vibration était Dieu. »
Vous trouvez que le rock actuel sonne comme du hip-hop commercial ? Et vous avez raison.
‘Ekstasis’ est une preuve de plus qu’il existe des disques magiques, dont la portée nous échappe.
Il y a des disques simples et efficaces comme une grande tarte dans la gueule.
Loin d’être le disque de l’année, ce premier enregistrement solo de Brat Farrar n’en demeure pas moins remarquable.
Le choix de Camille Griffoulières (critique musique)
Le magicien Wax Tailor revient avec un album-concept qui s’écoute comme un film, l’histoire d’un monde imaginaire dans lequel un jeune garçon part à la recherche d’un arc-en-ciel poussiéreux.
Il fallait bien qu’un jour un rappeur vienne mettre une grosse claque au hip-hop français. Le « lyriciste bantou » Youssoupha l’a fait.
Le bassiste et compositeur de jazz fusion signe là sa « renaissance », un passage de témoin entre lui et la jeune génération, comme l’a fait vingt ans plus tôt Miles Davis avec le jeune bassiste qu’il était.
Cette Londonienne de 22 ans a la trempe d’une grande chanteuse.
Le choix d'Alexandre Prouvèze (critique cinéma)
Trois heures de sauvagerie extatique, tirées d’une cinquantaine d’heures de bandes où des synthétiseurs funambules crissent le long de cordes à l’électricité hirsute.
Troisième album depuis le retour des Swans en 2010, 'The Seer' est décrit par leur leader comme le sommet absolu de leurs trente ans de carrière.
Le choix d'Elsa Pereira (critique théâtre)
Davantage connue pour ses punkettes indociles que pour sa pop glacée, la Russie conserve en sa toundra bien des trésors musicaux.
Le choix de Pia Bou Acar (rédactrice)
Jamais les classements musicaux par genre n'ont été aussi absurdes que pour Rubin Steiner.
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