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Que faire à Paris ce week-end du 19 au 21 avril 2024 ?

Concerts, expos, films, théâtre, bars, restos : notre sélection des meilleures choses à faire ce week-end à Paris !

Écrit par
La Rédaction
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Les Parisiens l’attendent tel le (Leo) Messie. Tous les jeudis, les groupes d’amis échafaudent leurs plans d’attaque, entre nuits sans fin, expos à gogo ou restos tout chauds. Vous l’avez reconnu : le week-end est en approche ! Comme d’habitude, chez Time Out Paris, on a trié notre caddie de bons plans au tamis pour vous savoir quoi faire à Paris ce week-end du 19 au 21 avril 2024 et avoir plein d’anecdotes à raconter lundi.

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Les meilleurs plans du week-end du 19 au 21 avril 2024

  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Italien
  • Sentier
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Finito les burgers. A la place de FTG (Frenchie To Go), voilà la trattoria Altro Frenchie de Greg Marchand qui arrive dans le game du déjeuner de « sa » rue du Nil, là où il possède déjà Frenchie et Frenchie Bar à Vins. Si Marchand n'est pas de Venise (lol), il a su déployer une convaincante carte panitalienne : artichauts à la juive ; raviolo garni de pecorino et partageant son beurre avec des petits pois croquants et des feuilles de menthe ; tartelette crostata garnie de frangipane… Voilà un Altro vraiment bueno.

  • Musique
  • Musique

Samedi 20 avril, de 14h à 3h, le Point Ephémère va frimer en accueillant sa sacro-sainte convention des labels indépendants, cet événement à deux faces dispatché entre un marché accueillant une vingtaine de stands de labels et des concerts et DJ sets à écouter à l’œil. Sur la tracklist des exposants, qui touche un peu à tout avec une légère inclinaison rock et pop. L’autre facette de cette convention, ce sont les live avec, déjà stabilotés de notre côté, l’étrange post-pop chantée en français des groupes Cœur Joie et Pleasure Principle ; les sets tantôt dancehall, transe ou que sais-je de Diggin' Speakrine,  résidente Rinse et Station Station ; un set de Buvette ; et – accrochez-vous – le concert des Garçons Bouchers, groupe vedette du rock alternatif des années 1980-90, qui seront là pour présenter un album qui résonne avec l’actualité, six titres inédits extraits de leur concert à Moscou en mars 1993, édité spécialement pour le Disquaire Day. 

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  • 4 sur 5 étoiles
  • Art
  • Chaillot
  • Recommandé

Mohamed Bourouissa transforme le Palais de Tokyo en un champ de mimosas géant pour son expo Signal. Ici, tout son talent se déploie : photo, sculpture, dessin, installation… L’artiste ne saurait visiblement se contenter d’un médium unique via un fil rouge pas vraiment habituel dans les établissements culturels parisiens : le seum. Le seum postcolonial, le seum d’une jeune génération que les plus grands n’écoutent pas, le seum des impuissants face aux drames de Gaza ou à la condition des Afro-Américains. Mohamed Bourouissa signe ici une expo intimiste, l’une des plus intéressantes de la saison. Elle n’est pas parfaite, non, et l’on arrive même à lui trouver un petit côté snob, en rupture avec le discours universaliste tenu par l’artiste, en raison de son absence de limites et de médiation claire. Mais Signal a le mérite de rendre concret le pouvoir de la culture : celui de renverser l’ordre établi et ne jamais être prisonnier d’un seum éternel. 

  • Musique
  • Musique

Samedi 20 avril, Phonographe Corp, le média à l’affût des musiques électroniques depuis 2010, revient faire le souk pendant la fête du microsillon avec son raout – le 10e du nom – mi-fiesta mi-marché de disquaires de 18 heures dans son fief de la Rotonde Stalingrad. Annoncé de midi à 6h, l’événement se déclinera à nouveau en deux faces. Jusqu’à 22h, les visiteurs pourront dégoter des skeuds dans les bacs d’une vingtaine de labels et disquaires avec, en vrac, les cliques électroniques de D.KO Records (Mézigue), Antinote (Zaltan) ou Construct Re-Form (Zadig) ; l’entité plus afro-soul Hot Casa Records ; ou les toqués du synthé de Camisole Records. Entre deux bacs, les diggers pourront se détendre les muscles en dansant (à l’œil) devant plusieurs DJ sets dont un de Voiski.Pour les marathoniens (ou les arrivants tardifs), à partir de 22h, rendez-vous (contre quelques pièces) à l’intérieur avec trois scènes.

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  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • 1er arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Pierre Touitou, qui manquait cruellement aux foodies, ouvre enfin son enseigne à lui, bien loin de l’Est parisien. L’endroit porte beau : bois sombre et anguleux, comptoir inox, carrelage noir et blanc au sol… Une âme de bistrot sous un costume italien des années 80. Sur la carte, on retrouve le style du chef : net, minimaliste et stylisé. Des entrées, on retient les incisives asperges blanches au gingembre et ajo blanco verdoyant. Les plats arrivent escortés d’une assiette satellite, comme chez Gagnaire où Touitou fit ses armes : impeccable lotte-artichauts-tamarin avec un side de riz noir aux oursins et foie de lotte qui lui vole la vedette. En dessert, la crème anglaise de l’île flottante est habilement relevée de piment fumé (12 €) tandis que la forêt-noire s’avère aussi satisfaisante qu’une rediff de Columbo (14 €). Tout est lisible, jamais plus de trois éléments dans l’assiette ; mais à force d’épure bien ordonnée, certaines propositions nous ont paru manquer un peu de chien ce soir-là…

  • 5 sur 5 étoiles
  • Bars
  • 2e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Dans la famille des reconversions radicales, on demande Thomas de Coninck, ancien ingé-son, et Jérôme Thomas, ex-directeur de clinique, qui ont tout lâché pour se jeter dans ce drôle de projet hybride ouvert fin 2023 : un resto/bar à vin/cocon à sieste et salle d’écoute audiophile. Ne cherchez pas, ça n’existe pas ailleurs en Europe. 5 mètres sous plafond, un immense miroir, des murs bleu nuit, des canap 70’s, des platines. C’est là, entre deux enceintes hORNS prêtes à rugir, qu’on peut siroter du vin nature pioché dans une petite carte bien dans ses classiques (Bouju, Chemarin mais aussi les quilles vinifiées à Paris par les Vignerons Parisiens) à prix raisonnables. Mais l’atout du lieu reste son incroyable salle d’écoute en sous-sol. Elle se loue à l’heure (100 €) pour redécouvrir en bande (12 max) – mais pas forcément – ses morceaux fétiches sur un matériel de zinzin : ampli chypriote Aries Cerat de 120 kg, enceintes grecques Tune Audio Anima hautes comme un homme, mythique platine française JC Verdier… Une sorte d’IMAX des oreilles. Et on peut picoler ! A tester une fois dans sa vie…

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  • Restaurants
  • Dans nos Assiettes

Un Français sur six ne mange pas à sa faim. Pour lutter contre ce fléau, la communauté Ecotable, en partenariat avec Yes We Camp, une brochette d’assos et des artisans, prennent le problème par le manche de la casserole et organisent à Césure, le 20 avril, une grande fête de l'alimentation engagée. Cette bamboche avec du cœur va débuter avec un grand banquet solidaire. Le but ? Réaliser 500 repas financés par les billets des participants (20€ seulement !), une partie sera servie gratuitement à des bénéficiaires attablés comme tout le monde, une autre distribuée en maraude. Les recettes végétariennes (personne n’est exclu !) seront préparées par des pointures : Harouna Sow (Waalo) et Bérangère Fagart (Sélune). Après déjeuner, la journée continue avec deux conférences cuisinées sur le droit à l’alimentation et une teuf avec des sets de Voyou et de DJ Cheese. Vive l’action joyeuse ! 

Lancement de la troisième saison de Virage, l'incontournable friche électronique
© Mercredi Soir / Virage

8. Lancement de la troisième saison de Virage, l'incontournable friche électronique

Vroum vroum, Virage est de retour ! La friche électronique plantée sous le périph dans le 17e, lieu phare des derniers deux étés festifs, fera ses premiers drifts sur la piste à partir du vendredi 12 avril. Parmi les premiers pilotes invités, on repère avec joie le B2B réunissant la Parisienne Belaria et la Suissesse Audrey Danza, le passage du furibard berlinois MCR-T, le set de Chloé pour une nuit sous les rayons de son label Lumière Noire, ainsi que le retour à Paris du Mexicain Miguel de Bois, charpentier du banger.

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  • Que faire
  • Vivre en Ville

Du 30 mars au 28 avril, les musardeurs pourront profiter de tout un tas d’événements en lien avec l’événement et la culture japonaise. Comme tous les ans, l’attraction principale aura lieu dans le parc : Sceaux compte plus de 150 cerisiers dans les 180 hectares du domaine, avec, d’un point de vue colorimétrie, plutôt des fleurs blanches dans le bosquet nord et des roses dans le sud. Si l’on conseille bien sûr de venir se balader et pique-niquer autour des arbres, on pourra aussi visiter l’expo entre photos et costumes de Laure Ledoux, sillonner un marché à thème japonais ou assister à une démonstration de taiko, l’art du tambour. Le plan en or pour voir la vie en rose.

  • Restaurants
  • Dans nos Verres

Le Golden Promise, rendez-vous bien connu des amateurs de whisky passe le printemps à l’est. Le speakeasy devient, du 15 avril au 4 mai, le plus grand bar à saké de Paris. La carte, composée à l’occasion du saké nouveau, la présentation des cuvées de l’année organisée par la Maison du Saké et la Maison du Whisky, aligne plus de 110 références importées directement du Japon.Voilà l’occasion de découvrir l’immense variété des saveurs de ce vin de riz, entre les sakés modernes aux notes florales (Asahi Kurabu de la maison Takeno), les traditionnels aux saveurs céréalières (comme le Tonbo Green chez Izumibashi) ou cristallines comme un torrent de montagne (Shiro White de Masumi). Pour accompagner cette promenade liquide ? Des bouchées délicates signées Ryuichi Utsumi chef du restaurant ERH, comme ce sushi de thon rouge, gingembre mariné au whisky ou maquereau fumé au bois de sakura, riz vinaigré à la sauce teriyaki et au gingembre.

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  • Musique
  • Musique

Grand huit à l’horizon pour la Prairie ! Au milieu des averses parisiennes, une info a mis un peu de printemps dans le ciel : à partir du 6 avril, la Prairie du Canal, cette ferme festive balbynienne plantée par l’asso La Sauge dans une ancienne usine de mobylettes, ouvrira de nouveau son jardin aux noceurs parisiens. Une relance accompagnée d’une première récolte d’une quarantaine de noms d’artistes et collectifs majoritairement locaux et à intrants électroniques. Cela signifie que vous aurez l’occasion d’étirer vos quadriceps avec Tatyana Jane et ses sets house trapés ; Zaltan, tête chercheuse du label Antinote ; Romain FX, aficionado des scènes italo-disco 2.0 ; ou de slalomer sur les ambiances syncopées de Carin Kelly. Côté collectifs/labels, on citera les habitués du lieu comme Dure Vie, Cracki Records mais aussi Chevry Agency, Nique la Radio ou H3 Records pour des ambiances plus hip-hop. Vivement la première récolte.

  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à vins
  • Poissonnière
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Mishmish, sur le papier, ne part pas avec tous les atouts : pas de licence IV, une carte certes naturophile mais plutôt ramassée pour un bar à vin  ; pas d’assiettes cuisinées et des tauliers, Zacharie Rabehi et Sarah Fruteau de Laclos, qui n’ont pas remporté le championnat de la gouaille… Et pourtant ! La petite salle minimale carrelage blanc et néon rouge, sorte d’antichambre berlinoise, ne désemplit pas. Même un lundi soir ! A partir du jeudi, on fait de la place sur la desserte en inox pour poser deux platines et un DJ derrière. Autour de l’îlot central, ça s’enjaille sévère jusqu’à des minuit-trente ! Au sous-sol planque une sorte de studio témoin d’un étudiant fauché – moquette carmin, siège fatigué, platine à dispo et collection de vinyles diggés par Big Smile Bazaar (plutôt funk et discoïde) à vendre – où peuvent migrer les DJ selon l’humeur des patrons. Imperméable à toute classification, ce Mishmish ne mérite qu’une chose : que vous alliez boire par vous-même.

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Au 104, Circulation(s), le festival de la jeune photographie européenne
Forgotten in the Dark © Tom Kleinberg

13. Au 104, Circulation(s), le festival de la jeune photographie européenne

C’est l’un de nos rendez-vous préférés chaque année. Depuis 14 éditions, le festival Circulation(s) esquisse une cartographie de la création photographique européenne à travers les regards d’une vingtaine d’artistes émergents. Si le médium principal est la photographie, l’expérimentation et l’hybridation des pratiques sont au cœur du projet. Parmi les artistes exposés cette année, certains s’approprient l’intelligence artificielle, d’autres constituent des archives à partir de captures d’écran, d’autres encore réemploient des images de caméras de surveillance… En parallèle, un focus sur l’Ukraine présente des séries de quatre jeunes photographes issus de ce territoire (toujours au 104), et une expo hors les murs de Tom Kleinberg met un coup de projo sur la communauté ballroom de Séoul à la Bibliothèque Claude Lévi-Strauss. Bonus : un studio-photo pour vous faire tirer le portrait par des pros est aussi mis en place chaque année !

  • 4 sur 5 étoiles
  • Hôtels
  • Hôtels de charme et de luxe
  • Paris et sa banlieue
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Le Domaine Reine Margot à Issy. Voilà un hôtel moderniste flambant neuf, installé dans une ancienne propriété de la communauté de Saint-Sulpice, et qui propose la meilleure terrasse des Hauts-de-Seine ! On se promène dans un hectare de verdure entre jardin potager, bâtiments Ancien Régime et vue sur la tour Eiffel. Aux beaux jours, on peut boire un coup à l’ombre des arbres fruitiers… Magique ! Les 83 chambres (dont 72 dans le nouveau bâtiment) de ce membre de la famille MGallery se teintent de grège et de bois clair, profitent du calme absolu de l’emplacement et proposent tout le confort. On profite en rez-de-jardin d’une petite piscine avec une vue sur un calvaire et d’un spa. Pour se sustenter sans quitter le périmètre, direction le restaurant Marguerite 1606 où Jean-Philippe Perol déroule une bistronomie de saison (piochée en partie dans le potager au printemps) notamment des bouchées à la reine au ris de veau et épinards de toute beauté.

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A Aubervilliers, la nouvelle saison des ateliers POUSH
© Axel Dahl

15. A Aubervilliers, la nouvelle saison des ateliers POUSH

A Paris, le fort de la jeune création est installé à Aubervilliers. Dans les ateliers de POUSH, des artistes venus du monde entier créent au quotidien et forment une riche communauté. Mais c’est à travers les expositions conçues par Yvannoé Kruger, directeur de l’espace, et d’autres commissaires invités, que leurs travaux trouvent un sensible terrain d’entente. Ce printemps, trois nouvelles expos seront à découvrir dès le 5 avril. La plus intrigante, à nos yeux, s’intitule Nord-Est et veut témoigner de l’effervescence artistique en Seine-Saint-Denis, mêlant des résidents de POUSH à des propositions d’artistes et lieux culturels bien identifiés de ce territoire, comme le 6B. On a hâte d’y retrouver les travaux de certains de nos artistes-résidents préférés, dont la photographe Lucile Boiron et le peintre Louis Verret.

En vrac :

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