Au sport !

Plutôt danse que gym, plutôt Skrillex qu’ABBA ? La gym suédoise vient peut-être du pays des Krisprolls, elle se pratique aujourd’hui aux quatre coins de la capitale. Une heure (parfois plus) articulée autour de plusieurs pôles : échauffement, cardio, musculation, étirement, et relaxation. On alterne sauts, coups de pied, pas de danse avec de bons vieux abdos. Résultat, en une heure, on vous fait travailler quasi tous les muscles du corps. Mais ce qui fait le plus de la gym suédoise c’est sa playlist un poil plus travaillée qu’ailleurs, loin des airs latinos et de l’euro-dance criarde. Selon le prof, vous aurez le droit à suer votre soûl sur du Coldplay ou du Cee-Lo Green. A vos baskets !

Le programme des cours gratuits et en plein air est consultable sur leur site.

Si malgré la promesse de Chirac, la Seine est toujours interdite de baignade, en revanche, il est tout à fait possible de pagayer dans le Bassin de la Villette. Un bon moyen de profiter du grand air en se forgeant des biceps de Thor. Les rameurs sont donc conviés entre la place de la Bataille de Stalingrad et le pont de Crimée à venir s’essayer pendant quarante-cinq minutes au kayak, au canoë ou à l’aviron sous l’égide de moniteurs certifiés. Des initiations gratuites mais qui requièrent malgré tout un brevet de natation de 25 mètres et deux photos d’identité. Plus d'infos au 01 42 40 29 90.

Non, le futsal n’est pas un énième art martial, mais la contraction de l’espagnol « futbol de sala » (football de salle). Mais contrairement aux idées reçues, ce sport né en Uruguay pour éduquer les jeunes adultes, n’est pas un simple dérivé miniature du football. S’il se pratique sur un terrain moins large (entre 25 et 42 mètres de longueur contre de 90 à 120 mètres de long pour le foot), il applique également d’autres règles : des mi-temps de 20 minutes, des tacles glissés interdits ou encore l’inexistence du hors-jeu. Moins endurant mais technique et nerveux, le futsal se pratique gratuitement à Paris.

Plus d'infos ici.

Pari Roller est ouvert à tous. Moyennant un peu d’entraînement. Il faut plus qu’un vague sens de l’équilibre pour tenir le rythme boulimique des insatiables patineurs qui se réunissent devant la tour Montparnasse tous les vendredis soirs depuis 1998, à 22h pétantes, pour dévorer Paris en trois heures. Longue de 27 km, la boucle hebdomadaire connaît d’infinies variantes. Mais qu’elle passe par les quais de Seine, République, les Champs-Elysées, Palais Royal ou le parc Montsouris, le but reste le même : sillonner Paris de long en large, en patins à roulettes old school ou en rollers dernier cri, peu importe. Une belle occasion de voir la capitale by night en glissant sur des routes fermées aux automobilistes.

A savoir : Des promenades pour les familles et les débutants sont organisées tous les dimanches à 14h depuis la place de la Bastille.

Avouons que lorsque l’on rentre à quatre heures du mat, un peu éméché(e) dans la nuit noire, on aimerait bien connaître quelques rudiments de self-defense. Au cas où, sait-on jamais… Savoir quels points du corps il vaut mieux attaquer en premier, comment se déplacer pour éviter de se retrouver prisonnier, comment parer les éventuels coups. Des notions et des astuces qui peuvent parfois nous sortir d’une situation critique. Mais pas question de virer paranoïaque pour autant. Au terme de deux mois d’activités sportives (roller, gym suédoise, badminton), la mairie du 2e arrondissement propose trois heures de cours d’auto-défense réservées aux femmes, place de la Bourse. L’occasion d’apprendre à viser ailleurs qu'à l’entrejambe.

Toutes les activités de "Pour le plaisir du sport" sont consultables ici.

La perspective de suer dans une salle de gym au milieu de bodybuilders vous colle des aigreurs d’estomac ? Pas de panique, il n’y a pas que les vélos elliptiques dans la vie. Exit les vestiaires bondés et les brunchs trop gras, et rendez-vous dimanche matin au Wanderlust. Sur la terrasse baignée de soleil du géant vert, point de machines de torture mais de l’espace pour plier son corps sans mettre son coude dans les côtes du voisin. On respire profondément, on se déplie, on se relaxe. Yoga oblige, vous n’aurez besoin de rien d’autre que de vêtements confortables, d’une bouteille d’eau et d’un tapis (en vente sur place pour 20 €) pour profiter des bienfaits du sport. Des cours gratuits d’une heure et demie suivis pour les plus courageux de séances de tai-chi, de pilates ou même de qi gong.