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Espace Fondation EDF

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  • prix 0 sur 4
Fondation EDF
© Elsa Pereira / Time Out
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Time Out dit

Cette ancienne sous-station électrique, dont le fronton mentionne encore le nom « Sèvres », a été construite en 1910 sous la responsabilité de l'architecte Paul Friesé pour la Compagnie parisienne de distribution d'électricité. Ce dernier peut d'ailleurs se prévaloir d’être l’auteur de nombreux bâtiments à caractère industriel dans Paris. Par sa créativité et son usage des techniques de fabrication, il a véritablement donné ses lettres de noblesse à l’architecture industrielle dans la capitale.

Reconvertie par EDF, le bâtiment est utilisé, depuis 1990, pour des expositions. Les sujets abordés par ces reflètent les actions de mécénat initiées par EDF et touchent souvent à l’environnement, l’urbanisme ou encore au développement durable et mettent souvent l'accent sur l'interaction avec ses visiteurs. A l'image de 'Climats artificiels' ou encore 'Electrosound, du lab au dancefloor' qui offrait aux curieux la possibilité de tester un Vocodeur, un mini-moog et autres synthés des 80's.

Écrit par Anna Moreau

Infos

Adresse
6 rue Récamier
7e
Paris
Transport
Métro : Sèvres-Babylone ou Saint-Sulpice
Prix
Entrée libre
Heures d'ouverture
Du mardi au dimanche de 12h à 19h.
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Programme

Demain est annulé

  • 4 sur 5 étoiles

Une troupe de businessmen la tête enfouie dans le sable d’un jardin zen revisité. Voilà avec quoi nous accueille la Fondation EDF et ses 550 mètres carrés d’espaces fraîchement rénovés. L'œuvre, signée Bianca Argimón, annonce la couleur : il faut arrêter de faire l’autruche. Car non, la sobriété, alors que l’avenir paraît de plus en plus incertain, ce n’est pas juste faire le Dry January. Pour explorer cette vaste thématique, la Fondation EDF a confié les clés à un commissariat collectif au sein duquel scientifiques et artistes bossent main dans la main pour rêver un monde plus sobre et imaginer une expo aussi marquante qu’impactante. A commencer par son titre, emprunté à un triptyque du street artiste Rero, qui provoque une forme de résistance immédiate : hors de question que demain soit annulé.  Soigneusement dispersés dans un parcours en cinq étapes thématiques, une vingtaine d’artistes explorent le sujet, tantôt pour donner à voir les effets concrets du changement climatique, tantôt pour essayer d’apporter des solutions à ce stress généralisé. Car si les nouvelles ne sont pas bonnes, elles sont pour eux l’occasion de créer le débat et d’éveiller les consciences, à l’image de la mosaïque XXL de Moffat Takadiwa réalisée à partir de déchets plastiques. Ou comment faire du beau avec du laid. C’est une des questions soulevée par l’expo : peut-on faire d’un sujet aussi dramatique un vecteur de création ?  A en juger par la sélection d’œuvres présentées, la réponse est oui. Basé

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