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© Ugly Mely

1er arrondissement : les boutiques

Des Tuileries aux Halles : toutes nos adresses pour déplumer votre banquier.

Écrit par
La Rédaction
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  • 4 sur 5 étoiles
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  • Louvre
  • Recommandé
En 1708, la flotte anglo-hollandaise débarque à Minorque, l’architecte Hardouin-Mansart passe l'équerre à gauche et le sieur André Cailleau ouvre la librairie Delamain. Après moult déménagements, la plus vieille librairie de Paris s'installe en 1906 place Colette, en face de la Comédie-Française, avant d’être rachetée en 1986 par Gallimard, qui téléguide désormais sa destinée. A l’intérieur ? Une librairie qui a franchement de la gueule avec ses étagères tout en bois et ses escabeaux coulissants pour accéder aux étages supérieurs. Le fonds – 25 000 volumes – est tout aussi affriolant tant dans sa diversité que sa finesse, avec de beaux rayons nouveautés, littérature étrangère, sciences humaines ou art. A noter également une alcôve jeunesse et un plantureux espace dédié à la ville de Paris. Lors de notre passage, nous sommes repartis avec du Goliarda Sapienza, du Riad Sattouf, du Fred Vargas, les tracts Gallimard ou le bouquin de photos de bistrots Rades de Guillaume Blot. De la diversité on vous dit ! Enfin, pour celles et ceux qui ont la fibre historique, Delamain bicrave des livres anciens d’occasion comme cette édition originale du catalogue/poème Les Fenêtres de Guillaume Apollinaire et Robert Delaunay, mis en page par Sonia Delaunay en 1912. 350 €, Delamain à la main. 
  • 4 sur 5 étoiles
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  • Musique
  • Les Halles
  • prix 1 sur 4
  • Recommandé
Comme son nom ne l’indique pas, la librairie Parallèles est peut-être plus connue pour ses bacs gorgés de CDs et vinyles en fond de magasin que pour ses rayonnages de livres, au demeurant forts intéressants (n’hésitez pas à feuilleter les beaux-livres sur la musique ou les nombreux fanzines au passage). Tandis que la plupart d’entre nous vont à la Fnac pour trouver les dernières nouveautés à des prix exorbitants, certains préfèrent passer chez Parallèles. Et pour cause : on y trouve souvent des albums neufs et emballés à moins de la moitié du prix. A dominante rock, le stock bouge régulièrement en raison des nombreux habitués repartant avec une pile de CDs, ou de types passés revendre ou échanger une partie de leur collection. Même si l’on peut regretter le manque de choix en musiques électroniques ou expérimentales, Parallèles demeure un très bon généraliste, qui défend l’idée d’une culture accessible à tous les budgets. Le bon plan de la capitale pour les accros aux skeuds.
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  • 5 sur 5 étoiles
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  • Musique
  • Louvre
  • prix 1 sur 4
  • Recommandé
Betino Errera est une rock star. Pour vous en convaincre, faites un tour sur les Internets, où s’empilent les clichés de clients posant fièrement à ses côtés, vinyle à la main tout juste attrapé dans l’un de ses bacs. Ce statut d’épée du microsillon, Betino l’a patiemment construit : depuis 1999, il archive et défriche classiques et nouveautés de toutes les musiques noires. Comprenez la soul, le funk, le jazz, la bossa mais aussi les glorieux descendants que sont le hip-hop et la house. Au-delà du personnage, Betino a surtout un stock à même de satisfaire les diggers les plus fins et voraces. Dans sa boutique, on est bringuebalé entre les intercalaires Stax, Blue Note ou Axis Records, labels pionniers de la soul, du jazz et de la techno. Vous pourrez aussi tomber sur des perles old school, comme cette réédition de D’Angelo avant que la frénésie ne vous embarque dans les bacs disco, latin soul ou musique brésilienne. Vous aurez alors peut-être la chance (comme nous) de repérer un album de Marco Valle, auteur du tube samba-funk “Estrelar”. Côté bleu-blanc-rouge, les labels Hot Casa Records et Heavenly Sweetness ont leur intercalaire. Betino se décline aussi en ligne, avec un shop géré par son associé Romain Hubert. Enfin, n'hésitez pas à solliciter le patron pour un conseil ou une requête, comme cet habitué à la recherche d’un disque depuis des années et que Betino s’est proposé de lui dégoter : « Si je te le trouve, tu me confirmes que c’est priorité ? » Betino, un disquaire q
MAD VINTAGE (Les Innocents)
  • 4 sur 5 étoiles
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  • Fripes et vintage
  • Les Halles
  • Recommandé
La précision « Les Innocents » est importante car il s’agit ici, parmi les 5 boutiques existantes, de celle située en face de la fontaine des Halles et qui répond au doux nom de « Fontaine des Innocents ». Bref, c’est ce Mad Vintage là qu’on like, celui qui n’est que plumes, paillettes, fringues spectaculaires et pépites camp. Tous les Parisiens désargentés connaissent Mad Vintage. Sur l’échelle de Richter de la fripe, on est plus cher que Guerrisol (fastoche) mais moins que Kiliwatch (lol). Donc, malgré deux trois prix qui m’ont surprise, on valide. En dix ans d’existence, Mad s’est imposé dans ce secteur ultraconcurrentiel avec des boutiques qui ont chacune leur sélection bien spécifique.  Celle qui nous intéresse est le paradis des oiseaux de nuit à la recherche de LA pièce qui va remporter tous les suffrages. En effet, le responsable, Orest, ne sélectionne que du vintage « effet waouh » à tendance excentrique des années 80 et 90. Nichés sur deux étages à la déco érotico-kitsch (+10 pour le poster géant de Brigitte Lahaie), les portants pour hommes et femmes rivalisent de trouvailles glam. Anciens vêtements de théâtre, bodies de majorette, combis fétichistes, kimonos de geisha, blousons Johnny, chemises de sapeurs et fourrures côtoient du vintage plus consensuel, mais quand même.  Si l’on ne devait emporter qu’une pièce :   La veste en cuir rouge façon Michael dans Thriller qui trône derrière la caisse. Oui, tu ne la mettras que deux fois, et alors ?
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Jovoy
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  • Parfumeries
  • 1er arrondissement
  • prix 4 sur 4
Splendide sélection de marques confidentielles triées sur le volet par François Hénin, un ancien dénicheur de matières premières olfactives, et son adorable équipe de conseillers d’élite. Leur objectif : identifier, parmi toutes ces perles embaumées, celle qui vous ira comme une seconde peau. On a testé, et on a passé un moment de rêve à naviguer des lourds flacons de la maison Isabey (« Oh ! Ce gardénia ! ») aux créations peps d’Olfactive Studio (« Tiens, une note de wasabi ? »), dans une ambiance de velours. On quitte la boutique avec des échantillons à tester sur peau, on dit merci et à très bientôt.  
L'Exception
  • 5 sur 5 étoiles
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  • Créateurs
  • Les Halles
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé
Après les concept et les department stores, voici les select stores ! Premier du nom, L’Exception a longtemps été un e-shop avant de poser ses cliques et ses sapes dans la gigantesque canopée des Halles. L’idée du lieu ? Chauvin à mort : célébrer les créateurs bleu-blanc-rouge, peu importe qu’ils soient confidentiels (Atelier Bartavelle) ou ultra-reconnus (Givenchy, Petit Bateau, Florian Denicourt, Velvetine…) Une boutique haut de gamme qui peut se targuer de découvrir de jeunes talents (coucou Etudes Studio) tout en offrant une sélection pointue triée sur le volet. Pour preuve, il suffit de quelques clics sur les iPad déposés aux quatre coins de la boutique pour s’apercevoir de l’immense travail de curation du lieu. Au total, on dénombre près de 400 marques partenaires dans leur catalogue : des griffes de luxe hors de prix pour le commun des mortels, et des fringues de créateurs beaucoup plus accessibles – mais pas pour autant bon marché. Hors de question ici de viser l’ordinaire, les prix affichent la centaine d’euros sans sourciller : t-shirt en jersey de lin estampillé Ambrym (123 €), blazer couleur menthe à l’eau signé Cavalier Bleu (325 €), robe graphique Jatual en soie et coton pour 450 €… Robes en crêpe, chaussures de haute volée, costumes élégants, bijoux et lunettes de soleil extravagantes. Le catalogue de L’Exception rhabille de la tête aux pieds toujours avec un twist. Difficile de ne pas trouver son bonheur.
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La Droguerie
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  • Les Halles
  • prix 3 sur 4
Vous cherchez une adresse où acheter des perles, des sequins, du tissu et des fermoirs de bracelets pour pas cher ? Bon, eh bien passez votre chemin, ce n’est pas à la Droguerie que vous ferez des affaires.  Si cette mercerie est connue de tous (ou presque) ce n’est pas pour son caractère bon marché, mais plutôt pour son aspect encyclopédique. Ici, vous trouverez de tout, de la plume vert fluo au bouton multicolore, du fil en caoutchouc au pince-plume. Nichée derrière les Halles depuis toujours, la Droguerie possède un nombre incommensurable de perles, boutons, plumes, breloques tous bien conservés dans des bocaux en verre ou des tiroirs en bois. Ne vous avisez pas pour autant à ouvrir ses boîtes de Pandore, il est formellement interdit au moindre individu d’y poser la main au risque de vous faire rôtir le derrière. Vous n’aurez ni le droit de caresser les plumes pour avoir un avis sur leur douceur, ni de soupeser la moindre perle dans le creux de votre main. La procédure veut qu’après avoir repéré l'objet de votre convoitise, vous fassiez la queue au comptoir en attendant qu'une vendeuse se libère. L’attente peut être longue, n’oubliez pas de recharger la batterie de votre smartphone, et surtout évitez d'y passer un samedi.  Malgré d'évidents défauts, la Droguerie vaut assurément le détour. D’abord parce qu’on y trouve de tout, et surtout parce qu’une fois que vous aurez enfin attiré l’attention d’une vendeuse, vous pourrez profiter de fins conseils en matière de création ar
Spa Nuxe
  • 4 sur 5 étoiles
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  • Les Halles
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé
C’est au cœur d’anciens chais du XVIIe siècle, rue Montorgueil, que la marque de cosmétiques Nuxe a imaginé son spa en 2002. Un lieu dédié à la relaxation, à la beauté et au bien-être qui s’étire sur plus de 850 mètres carrés (treize cabines de soin et un bassin sensoriel). 37 brevets déposés Célébré autour du globe pour son huile prodigieuse, le groupe Nuxe dirigé par Aliza Jabès collectionne les brevets en élaborant des produits d’origine naturelle, dont une gamme bio « bio-beauté » qui mêle nature et luxe (d’où la contraction Nuxe). L’un des immenses avantages à s’offrir un soin au 32-34 Montorgueil réside ainsi dans la qualité des produits utilisés. Lotion tonique douce aux pétales de rose additionnée à l’huile démaquillante micellaire pour l’étape démaquillage, crème fraîche de beauté en masque en soin complémentaire, Nuxellence éclat pour contrer les effets du temps sur l’épiderme… On retrouve les best-sellers de la marque dans tous les soins et massages proposés. Une très bonne chose surtout quand ses petites pattes d’oie habitent à Paris (stress, pollution, manque de sommeil, tout ça).  A table !   Mais avant de s’allonger sur des serviettes en éponge tièdes, le plus ardu est encore de choisir l’offre adaptée à ses envies et besoin. D’autant que Nuxe propose une carte plutôt bien fournie avec treize massages (détox, crânien, plantaire, watsu, californien, shiatsu…) de 45 minutes ou 1h15 et presque autant de soins visage et corps. Au menu également, des Escapades sens
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White Bird
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  • Joaillerie
  • 1er arrondissement
  • prix 3 sur 4
A moins d’élever une poule aux œufs d’or sur votre balcon parisien, vous n’irez pas tous les jours faire des emplettes chez White Bird. Mais en cas d’occasion spéciale, comme des alliances à dénicher ou un cadeau unique et scintillant, l’adresse, intimiste sans être intimidante, pourrait vous faire les œufs doux. Les yeux doux, pardon. Des coquilles évidées comme porte-bijoux, des coquillages exposés en vitrine comme une évidence forment le décor de ce White Bird installé dans un quartier cossu de la place Vendôme, rue du Mont Thabor. Ici, c’est la maison mère, mais elle a fait un petit : une boutique a ouvert il y a une poignée de mois dans le Marais et on dit que les prix y sont un peu plus doux. Mais revenons au nid du 1er arrondissement, créé par Stéphanie Roger, une habituée des grandes marques de joaillerie qui prend son envol loin d’elles. Dans son cocon aux poutres blanches, mobilier en bois et osier, elle réunit depuis cinq ans des créateurs du monde entier pour qui elle a eu le coup de cœur, à mille lieues des boutiques monomarques crispées. Ici, les vendeuses sont détendues et ne vous jaugent pas avec dédain, la boutique est chaleureusement décorée avec soin mais décontraction et les vitrines ne hurlent pas : « Ne me touchez pas ! » Les prix se situent entre 80 et 100 000 € pour les pièces très particulières. Les yeux du créateur grec Lito, en chaîne sur un bracelet ont même le visage de la tentation (entre 280 et 900 € selon le matériau) : c’est une des dernières
Foie Gras de Luxe
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  • Epicerie fine
  • Les Halles
  • prix 3 sur 4
A l’abri d’une cour intérieure rue Montmartre, à deux pas des Halles, Foie Gras de Luxe est une adresse que tous les amateurs de bonne chère devraient connaître. Ouverte depuis plus de 150 ans, cette boutique est l’une des premières épiceries fines de Paris, et sa spécialité, c’est le Sud-Ouest. On ne saurait que trop vous conseiller d’y faire un tour, ne serait-ce que pour goûter à l’atmosphère pittoresque de cette vénérable échoppe. D'autant plus qu'en période de fêtes d’antiques guirlandes tartinent l’ensemble d’une touche de cocasserie festive. Au menu des réjouissances : des produits qui font rimer goût et simplicité. Pour assouvir vos fringales marines, vous trouverez de très beaux saumons, du caviar (et la vodka qui va avec), des soupes de poisson, de la bisque de homard, des sardines, du thon... Et pour rassasier les faims de terroir : jambons de Parme ou de Bayonne, conserves de luxe, champignons à cueillir (cèpes, morilles, trompettes de la mort), déshydratés toute l’année ou frais selon la saison. Bien entendu, vous ne pourrez pas louper la star du réveillon, dont l’enseigne s’est approprié le nom : le foie gras. Celui-ci s’y décline sous toutes les coutures. Foie gras de canard cru, à cuire et assaisonner soi-même, déveiné (44 €/kg), ou pas (entre 37 et 40 €/kg) ; le mi-cuit directement venu du Périgord (60 € le bloc d’1 kg, 96 € la terrine d’1 kg entier) ; le foie gras d’oie (plus rare, celles-ci étant plus difficiles à gaver) en provenance de Hongrie (65 € le bl
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