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Cancan
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9e arrondissement : les boutiques

Du shopping pour toutes les bourses

Écrit par
La Rédaction
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  • 5 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à cocktails
  • Saint-Georges
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé
Avec qui ? Votre date du moment, féru de fringues vintage et de 78 tours de Billie Holiday Boire quoi ? Le Lulu White (gin, pisco, génépi, falernum) Le plus court chemin de SoPi à NoLa (New Orleans, Louisiana) ? Pousser la porte noire de cet élégant drinking club… Derrière la discrète façade se cache un bar joliment passéiste : comptoir en marbre surmonté d’une couronne d’ampoules à filament, appliques à pampille, bartenders en chemise… Amateurs de cocktails anti-bling, welcome ! Lulu White, mythique mère maquerelle du quartier chaud de Storyville, dans l’ancienne colonie française, vous immerge direct dans la Belle Epoque canaille, quand le jazz commençait tout juste à faire ses gammes aux Etats-Unis. Depuis l’ouverture en 2015, les tauliers (également aux manettes du Little Red Door et de Bonhomie) ont gardé leur ligne de shaker : remettre au goût du jour des alcools anciens grâce à des recettes pointues, tout en équilibre. La carte collégiale version été 2019 laisse de côté l’absinthe (c’était la spécialité du lieu auparavant et on peut toujours la déguster « à l’eau » pour 9 €) pour proposer neuf recettes surfant sur l’amer, présentées comme une galerie de portraits. Démarrage en douceur terreuse avec un Mr Pinion (vodka infusée au fenugrec, Cynar, Bénédictine), avant d’attaquer la souple puissance du Doc Hawthorne (eau-de-vie Bourgoin Raisin, madère, amaro, bitter Peychaud’s, absinthe Amer). On sirote ces breuvages intemporels, bercé par une bande-son jazzy, alors que l’
  • 4 sur 5 étoiles
  • Hôtels
  • Pigalle
  • Recommandé
Atmosphère de yogi urbain, corner de fleurs séchées, jeunes femmes portant entre pouce et auriculaire des jus de spiruline (servis dans des verres à cocktail)… Pas de doute, l’adresse inspire davantage des soirées pyjamas entre copines qu’une folle nuit BDSM ! Derrière cet hôtel du haut de la rue des Martyrs créé par la Franco-Mexicaine Charlotte Gomez de Orozco, un concept qui commence à faire école, celui d’un tourisme plus vertueux qui consiste ici à vous encourager à réduire la voilure – ainsi qu’à boire dans une gourde, à prendre l’escalier et à vous priver de binge watching en sucrant l’option TV. Et il faut bien avouer que l’endroit s’y prête à merveille, avec de superbes chambres ambiance feng shui aux murs immaculés, parquet massif, matières naturelles, lumières douces, eau microfiltrée au charbon binchotan, salle de bains ultra-zen et barre d’étirement pour assouplir un éventuel tour de reins dès le réveil. Au rez-de-chaussée, la salle du restaurant végan Mesa donne au petit matin des envies de réciter les laudes à voix basse, tant l’endroit respire le calme et la dévotion. De quoi vous dissuader de se refrotter à l’hostilité des faubourgs de Pigalle – et de ne plus porter autre chose que des tuniques en lin. Heureusement, l’âge de la retraite holistique n’ayant pas encore fait l’objet d’un plan gouvernemental, il est possible de s’inscrire dès la majorité à l’un des stages proposés par la maison, voire de se faire palper-dérouler mal-être et tensions musculaires en
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Le Carmen
  • 4 sur 5 étoiles
  • Musique
  • Saint-Georges
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé
Ce bar/club/boudoir installé depuis fin 2010 à une position centrale – à la jonction entre la rue de Douai et la rue Pierre-Fontaine, vous voyez le dawa –, attire immanquablement les fêtards après la sonnerie de 2h du matin dans les bars de Pigalle. Mais rentrer dans cet ancien hôtel particulier (et ancienne maison close) à la déco fastueuse se mérite. C’est dans cet écrin rococo des plus décadent que Georges Bizet aurait composé, dit-on, son célèbre opéra. Causeuses Empire, tentures velours carmin, large cage dorée, miroirs gigantesques : le lieu a surtout gardé son passé sulfureux de maison close, qui n’échappe pas au visiteur errant dans les petits salons libertins. Un bar aussi garni que les plafonds L’intérêt, outre ces sublimes moulures classées aux monuments historiques ? La quarantaine de gins infusés maison trônant sur les étagères du bar : classiques (poivre, citron ou pamplemousse) ou plus originaux (safran, maté, romarin). Gaffe : passé minuit, la citrouille redevient carrosse, et les verres prennent 5 € de plus.  Une entrée sous réserve Surtout, le spot mute en club (entrée gratuite), réunissant beautiful pipole, mannequins, branchés et autres noceurs VIP dans une ambiance de house party effervescente. Et c’est là que ça commence à se corser devant la porte, où le physio, débordé, doit vite trancher. Donc votre meilleure chance d’entrer, c’est de se pointer avec un peu de style et votre meilleure vibe avant le rush de 2h.
Le Rouge
  • 4 sur 5 étoiles
  • Clubbing
  • Saint-Georges
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé
Rouge : un nom taillé pour ce club au cœur de Pigalle, coincé au milieu des néons aguicheurs du Sexodrome voisin et autres peep-shows qui se font concurrence sur le trottoir. Depuis son ouverture, la queue ne désemplit pas, malgré le prix d'entrée à 15 euros et le tarif des consos (13 euros le gin tonic ou la vodka pomme). Mais la clientèle du Rouge a les moyens : ici se presse une jeunesse parisienne dorée et branchée tous les week-ends, pour y danser, draguer, être vu, et quelquefois y voir des shows d'exception comme les after-shows de Metronomy et Gossip ou le live de Zombie Zombie en 2012. La programmation, orientée deep house et techno minimale, est consultable sur leur site (ici, il faut liker la page pour y accéder) ou sur leur page Facebook ici. Pour la petite histoire, ce club est resté fermé pendant dix-neuf ans, tenu dans le secret des initiés qui l'ont connu avant sa fermeture en 1994. La propriétaire du Folie's Pigalle (devenu le Pigallion), une petite dame qui habite juste au-dessus, voulait garder sa tranquillité le week-end jusqu'à ce qu'elle change d'avis l'année dernière. Hormis quelques aménagements minimes (un coup de peinture, l'ajout de canapés et d'un sound system puissant, de spots rouges), ce cabaret canaille des Années folles, le Pigall's, a miraculeusement conservé son décor d'origine depuis les années 1930, tout de velours rouges, miroirs, boiseries, et dorures rococo. Fréquenté par la faune du quartier rouge durant soixante ans, il a retrouvé sa
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  • Shopping
  • Grands magasins
  • Chaussée-d'Antin
Véritable labyrinthe de marques, les Galeries Lafayette rayonnent bien au-delà des Grands Boulevards. Temple de la mode par excellence, le magasin au look art nouveau s’ouvre sur le rayon parfumerie. Un choix pléthorique de soins, fragrances et autres élixirs sous une massive coupole en vitraux. Un bel échantillon des plus prestigieuses marques rivalisent ici, que vous cherchiez le dernier-né de Givenchy ou le best-seller de chez Clinique. Après un vaste programme de rénovation en 2008, le rayon VO (destiné alors aux jeunes) s’est vu transformé en un lieu de prédilection pour les amateurs de chaussures. Côté vêtements, le prêt-à-porter de luxe et les créateurs pointus se partagent le premier étage pour les femmes et le dernier pour les hommes. Les « Galafs » sont définitivement à visiter en début de mois et de préférence muni de plusieurs cartes de crédit !
  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à cocktails
  • Pigalle
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé
Avec qui ? Avec votre crush à qui vous voulez en mettre plein les yeuxBoire quoi ? Un Marguerite (gin, romarin, miel, lavande, fleur d’oranger et verjus) bien floral en admirant la jungle minérale parisienne Le vénérable hôtel Rochechouart, qui règne sur le bas de la butte depuis 1929, a pris un bon coup de jeune en 2020 et se retrouve aujourd’hui doté d’un toit-terrasse au sommet. A peine débarqué de l’ascenseur, on se retrouve nez à coupole avec le Sacré-Cœur. Là, la tour Eiffel, et partout l’océan de zinc de Paname. Faites chauffer votre Insta ! Et sinon, une fois installé sur une chaise en fer forgé, on boit quoi pour se remettre de ce pano de dingo ? Des bons cocktails (14-16 €) inventés par Agathe Potel, la cheffe de bar, comme ce Sauge d’été (vodka, cardamome, litchi, passion, sauge, Angostura bitters) tout en équilibre fruité. Ou un puissant Tonka (calvados, tonka, Campari et liqueur de poire).  Pour la grignote, on vole bien au-dessus du bol de cahuètes avec des gambas grillées à la braise (14 €), des gyozas au poulet (10 €) ou des pickles de légumes (8 €). Finalement, seule la bande-son électro mollassonne n’est pas à la hauteur du lieu.
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  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Chinois
  • Chaussée-d'Antin
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé
On était les premiers à sortir l’adresse en juin 2018. En 2023, le boui-boui grand comme un timbre, posté à deux coups de pédale des grands magasins, n’a rien perdu de son feu sacré : bois blond, fresque graphique et trois tablées de six où l’on nous cale, bol à bol, avec les amateurs d’une cuisine sichuanaise authentique.  Miam miam collé serré serait plus juste comme nom. Signe qui ne trompe pas sur la qualité de l’ensemble, la petite salle palabre très largement en VO, l’adresse se refilant manifestement dans la commu. A la carte ultra ramassée, des soupes de nouilles de blé ou de vermicelles de riz (10 à 13 €) garnies de viande ou de raviolis et évidemment pimentées de zinzin – force réglable de 0 à 3 « chili »… Pas de fierté déplacée, à 1 ça envoie déjà bien. La version où les nouilles et morceaux de macreuse nagent dans un bouillon finaud (et surtout pas trop gras, contrairement à certaines adresses qui camouflent des plats lourdingues derrière le piment) enflamme joyeusement la langue. On picore aussi une assiette de raviolis à la farce soyeuse et à la sauce secrète volcanique (combo poivre et piment bam bam). On a le nez qui coule et les yeux qui pleurent mais que c’est bon !  Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à cocktails
  • Pigalle
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé
Dans le shaker de la réussite d’une adresse, en plus du concept et de la personnalité des patrons, il ne faudrait pas oublier un ingrédient essentiel : la salle. Et de ce côté-là, Minore semble avoir gagné à la loterie immobilière : des volumes harmonieux entre le beau bar central et la salle en bois brut, la chouette terrasse déjà prête pour les apéros estivaux et la cuisine ouverte où l’on va bientôt pouvoir goûter les assiettes nipponnes de ce champion de Katsuaki Okiyama (Abri et Abri Soba, c'était lui). Du bel ouvrage où l'on se sent tout de suite comme chez soi ! En attendant le lancement des solides (début mars dit-on), accoudé au comptoir cintré, on se rabat sur la courte carte de cocktails ciselée par le co-taulier Hugo Combe (bar Classique). Pas d’esbroufe, juste de l’équilibre. Le Shuriken, version nipponne de la margarita agrémentée de wasabi, fruit de la passion et vinaigre de cerise, caresse les papilles dans le sens du bon. Et le Tsundoku mixant whisky, rhum, sherry, sarrasin et lassi de kiwi essaime à pas de velours toutes ses saveurs.   A peine ouvert, ce Minore s’annonce déjà comme un bar majeur. Reste à tester les plats du soir et la salle secrète du bas. Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
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  • 5 sur 5 étoiles
  • Santé et beauté
  • Salon de massage
  • Saint-Georges
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé
Créé par deux jeunes infirmières, ce nouveau lieu dédié à la femme par des praticiennes féminines a une vocation annoncée : “accompagner les femmes pour les aider à s’épanouir à chaque étape de leur vie, de la puberté à la maternité sans oublier la ménopause.” Son nom ? Gynécée, soit le terme qui désignait dans les antiquités grecques et romaines l’appartement des femmes situé à l’arrière d’une maison. Ici aussi, c’est dans une maisonnette cachée dans une cour du 9e arrondissement, proche du musée de la Vie romantique, que se regroupent psychologues, sages-femmes, profs de yoga et praticiennes de soins. Des groupes de parole y sont organisés sur des sujets aussi variés que l’endométriose, la PMA ou la préménopause – une agora bienvenue pour contrer l’anxiogène Doctissimo ! On teste ce jour-là un massage à quatre mains pour notre plus grand plaisir : Charlotte pour la partie énergie et Camille pour la partie physiologique. Elles se sont donné pour mission de nous ancrer (car oui, nous, c’est comme ça, on flotte sur un pied les jours de déprime) par le toucher autant que par le son (celui de la musique mais aussi des claquements de doigts de Charlotte, passionnée par les “soins énergétiques et quantiques”). A noter que ces dernières années, de nouveaux soins sont nés pour se reconnecter à la nature. Si certains renient la science et nourrissent les complots, d’autres s’intéressent à l’infiniment petit pour se guérir. Comme Charlotte, qui lie la physique quantique et le bien-êtr
  • Hôtels
  • Pigalle
Quelle vibe ? Dans la catégorie Art déco, le champion tient solidement le bas de Montmartre. L’ancien Carlton’s, fréquenté un temps par Maurice Chevalier, a retrouvé en 2020 son faste feutré tout en loupe de noyer, marbre en trompe-l’œil et laiton géométrique grâce au tandem d’archis chauds Festen. Dans la centaine de chambres, hommage aux Années folles avec : tête de lit en bois de loupe, couleurs chaudes (moka, bronze), salles de bains en céramique rouge, mobilier rétro et dessins d’artistes… Côté brasserie, on sert (Covid oblige) la popote en direct de votre chambre. Au menu du room service ? Du classique parisien aussi indémodable que roboratif (gravlax de bœuf, sot-l’y-laisse de dinde et girolles, fatos gâteau de crêpes…). Bonus : le rooftop est ouvert 24/24, et propose une vue à 360 degrés sur tout Paris. Prix de la chambre : à partir de 190 €.
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