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Looks de festivaliers

La saison des festivals commence, préparez votre panoplie

Écrit par
Elsa Pereira
,
Matthieu Petit
et
Karim Merikhi
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Le bracelet à clous du métalleux, la couronne de fleurs de la We Love Green, les hommes à barbe du Pitchfork... A chaque festival, sa grammaire vestimentaire. Petite revue des tenues stéréotypées de ces amoureux de la musique et de la mode.
Dessins par Katie McPayne

4/7 • Le Pitchforker
© Katie McPayne

4/7 • Le Pitchforker

Il peut venir des quatre coins du globe, mais certains codes ne trompent pas. Affublé d'une barbe massive, d'une boucle d'oreille, de préférence un anneau agrémenté d'une croix et d'un bonnet, le pitchforker cherche dès son arrivée à la Villette un stand Big Fernand, histoire de se mettre un burger sous la dent. Ça lui rappelle la bonne street food de Brooklyn, même si bien souvent, il n'y a jamais mis un pied. Mais le pitchforker est avant tout là pour la musique, il retrousse les manches de son... pantalon et s'en va profiter du concert. Détail important, le pitchforker ne danse pas. La musique ça se regarde avec les yeux, une bière à la main.

3/7 • La RockEnSeineuse
© Katie Mcpayne

3/7 • La RockEnSeineuse

Revenue fraîchement de Biarritz, la RockEnSeineuse refuse la fin de l’été qui approche pourtant à grands pas. Elle ne veut pas voir son retour légèrement précipité pour le festival parisien comme annonciateur de la future grisaille ambiante et arbore une capeline parce qu’elle se moque un peu de boucher la vue. Un petit gilet coupé façon kimono, un burger trop cher dans la bouche, elle se réjouit de finir le mois d’août en musique même si elle n’a pas vraiment regardé la prog avant d’acheter sa place. Et si elle a troqué ses sandales pour des bottines bien plus appropriées à la boue parisienne, elle se refuse encore à habiller ses jambes : short ce sera. Son compagnon, quant à lui, ne s’est pas trop foulé : le festival - auquel il se rend religieusement chaque année - est à deux pas de chez lui, pourquoi se compliquer la vie ? T-shirt, jean et converses feront largement l’affaire. Plus la tenue est simple, plus le look est cool.  

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2/7 • La WeLoveGreenette
© Katie McPayne

2/7 • La WeLoveGreenette

Assise sur une meule de foin, une couronne de fleurs sur le haut du crâne et une limonade bio dans une main, la WeLoveGreenette profite des derniers rayons du soleil avant le prochain concert. Avec ses amis, ils n’ont pas connu Woodstock, mais les vrais festivals, ceux en pleine nature, leur manquent. Une paire de lunettes fumées sur le bout du nez façon Jane Fonda et un short en jean : la tenue de la festivalière est avant tout celle du beau temps. Si on se prend la tête, c’est surtout sur la couche d’ozone, la fonte de la calotte glaciaire et le maïs OGM. Alors côté style, on la joue plutôt t-shirt et jean délavés pour monsieur et robe légère pour madame. Au loin, on entend Django Django s’énerver sur leurs guitares, des kids font des bulles de savon avec leurs parents, et on fait la queue devant le bar à smoothies de Biocoop. We Love Green, une sorte de Woodstock organique en somme ! 

1/7 • Le Hellfestien
© Katie McPayne

1/7 • Le Hellfestien

Ses cheveux ébène ondulent jusqu’aux épaules, et lorsqu’il croise l’objectif d’un appareil photo, il sort sa langue percée et mime les cornes du diable avec les doigts. Le regard cerclé par les nombreuses pintes de bière et par les nuits de camping sauvage, le métalleux, être au visage blafard, s’assure un style faussement négligé fait de patchs collés au dos de sa veste en jean et des nombreux t-shirts de groupes qu’il collectionne en boule dans son sac. Black Sabbath, Aerosmith ou Slayer ? Le choix est corsé. Les poches du jean gonflées de jetons, les bracelets des années précédentes autour des poignets, des Doc noires aux pieds, et des symboles de tête de mort sur le torse, le hellfestien fout la trouille aux cathos. Et pourtant, il est doux comme un agneau.

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