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Pitchfork Festival : le vendredi 1er novembre

Time Out passe en revue les meilleurs groupes en live

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Ariel Pink

Ariel Pink

Ariel Pink, gentil freak californien, découvert par le groupe Animal Collective, atteint la consécration en 2010, à la sortie de ‘Before Today’, qu’il enregistre avec son groupe Haunted Graffiti. Fils spirituel du prolifique et pourtant méconnu R. Stevie Moore, il produit avec ce dernier l’album ‘Ku Klu Glam’, une œuvre fleuve de 35 titres qui puise ses inspirations chez the Beach Boys, the Zombies, Frank Zappa ou encore Metallica. Des morceaux expérimentaux surréalistes, des improvisations géniales, et un petit bijou de pop décomplexée, "Come My Way", que les Parisiens ont pu entendre lors du dernier Villette Sonique. Cette fois accompagné des Haunted Graffiti, le weirdo aux cheveux roses revient à Paris pour nous faire (re)découvrir leur dernier opus datant de 2012 : ‘Mature Themes’. Un deuxième album qui comme son nom l’indique leur fait définitivement passer un cap. S’éloignant du lo-fi bricolé à la maison, Pink et ses acolytes tendent vers un son plus abouti, tout en conservant les préoccupations et la folie adolescentes qui les caractérisent. Un melting-pot borderline de styles et d’influences comme un hommage à la culture musicale américaine.
Jagwar Ma

Jagwar Ma

Ils viennent de sortir un premier album hallucinant qui leur a ouvert les portes du succès. Prenez un blender et mettez-y le groove des Stone Roses, les entêtantes mélodies des Kinks, les meilleures boucles des Chemical Brothers mêlées à des batteries sixties et des clappements de mains hippies, les hypnoses du krautrock, les chœurs sous acide des Beatles, la coolitude crossover du ‘Screamadelica’ de Primal Scream et un paquet de synthés vintage : peut-être aurez-vous alors une petite idée de ce qui vous attend avec le premier album de Jagwar Ma. Ultra-référencé, le cocktail de ‘Howlin’ n’en oublie pas pour autant d’être extrêmement dansant. Et sexy comme tout, on a pu le constater en allant les voir à la Flèche d'or, où le trio (en live, le groupe est accompagné par un bassiste) a mis en transe un public venu nombreux.

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Warpaint

Warpaint

Voilà déjà trois ans que les panthères de Warpaint ont sorti leur superbe EP ‘Exquisite Corpse’ et leur tout aussi bon premier album ‘The Fool’. Un rock psyché dépressif et pourtant lumineux aux confins d’une new wave fragile et effilée. Les demoiselles ont beau venir de terres largement ensoleillées (L.A., Californie), elles livrent entre guitare et basse une musique froide, empreinte de mélancolie ("Stars") et de voix éthérées ("Elephants"). Rien d’étonnant donc à les voir toutes les quatre assurer la première partie des XX lors de leur tournée européenne. Banshees tantôt anémiées, tantôt survoltées, les Warpaint hanteront sans mal la Grande halle de la Villette.

Danny Brown

Danny Brown

On raconte qu’au cours d’un concert, une jeune groupie aurait offert ses services buccaux au rappeur Danny Brown. Légende urbaine ou pas, les performances du natif de Detroit (prononcez Ditroïte) font généralement honneur à son flow et sa fameuse side-cut hair. Connu et reconnu pour son électro-rap musclé, Daniel Sewell (de son vrai nom) a collaboré avec la fine fleur du rap US J Dilla ou encore Black Milk avant de cosigner l'album 'Hawaiian Snow' avec Tony Yayo, du collectif G-Unit. Après ‘The Hybrid’, bourré d’arrangements garage et progressifs, Danny sort en 2012 le savoureux ‘XXX’, opus fleuve et déroutant, résolument sans compromis.

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Junip

Junip

Du très bon folk-rock venu du grand nord, de Göteborg, pour être plus précis. Voici Junip, trio de barbus suédois à la guitare aiguisée et aux orgues planants. Après s’être essayé un temps au hardcore, José (Gonzalez, guitare et chant) et son pote de lycée Elias (Araya, batterie) décident en compagnie de Tobias (Winterkorn, synthé) de se la jouer plus cool en matière de riffs. Junip était né, douce pop aux accents psychés. De leur krautrock inspiré, les trois musiciens n’ont signé que deux albums en près de quatorze ans d’existence, ‘Fields’ en 2010 et ‘Junip’ trois ans plus tard. Tous deux excellents. Trop rares dans les bacs, on se félicitera de leur présence cette année au Pitchfork.

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