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© Christophe Raynaud de Lage / Festival d'Avignon

Cuando vuelva a casa voy a ser otro

'Cuando vuelva a casa voy a ser otro' de Mariano Pensotti du18 au 25 juillet à la FabricA

Écrit par
Elsa Pereira
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Deux tapis roulants scindent le plateau dans sa largeur. Scène mouvante sur laquelle défile lentement comédiens, accessoires, décors et souvenirs. 'Cuando vuelva a casa voy a ser otro' (en français : quand je rentrerai à la maison je serai un autre), spectacle archéologique signé Mariano Pensotti, raconte en une heure vingt le destin de quatre personnages. Quatre individualités qui témoignent de leur génération, de leur époque, de leurs rêves enfouis ou en devenir... Qautre fables qui se croisent et se répondent, qui se suivent pour parfois se ressembler.

'Cuando vuelva a casa voy a ser otro' commence ainsi avec une cassette audio et par le récit fragile d'Alfredo. Jadis révolutionnaire, Alfredo retrouve des décennies plus tard le sac qu'il avait enfoui dans un jardin et dans lequel il avait emballé tous ses objets compromettants de l'époque. Tout y est. Et il reconnaît tout, carnets, photos, livres. Sauf une cassette audio, un enregistrement amateur dont il n'a aucun souvenir. Une voix qui mêlera des destins, celui de Manuel, le fils d'Alfredo, celui de Natalia qui reconnaîtra un jour la voix de son père et enfin celui de Damian, sans doute le personnage le plus torturé de la pièce.  

Avec 'Cuando vuelva a casa voy a ser otro', Mariano Pensotti signe une mise en scène chatoyante et enlevée à l'esthétique contemporaine parfois très inspirée (la collection de chats !). Un spectacle qui prend des allures de saga et démontre (si c'était encore à démontrer) que chacun de nous est constitué des souvenirs et rêves des générations qui l'ont précédé. Pour raconter ces « mythes familiaux », il a choisi des instantanés de vie, des histoires personnelles émouvantes, et drôles, des parcours étonnants.

« 'Cuando vuelva...' est une pièce centrée sur l'idée de la construction de l'identité, des mythes personnels et familiaux et surtout de la possibilité de changer », raconte le metteur en scène. Un message plein d'espoir pour un spectacle plein de vie(s).

> Du 18 au 25 juillet - 18h à la FabricA
> Durée : 1h20 

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