Après le soleil, la tempête. Deuxième arrivant sur la liste des propriétaires de la cité théâtrale, la Tempête a vu le jour en 1971 sous le règne du Poitevin Jean-Marie Serreau, comédien et metteur en scène de l’absurde (Beckett, Ionesco). Espace de création pour des compagnies sans lieu attitré, il offre un espace aux premières réalisations de metteurs en scène devenus depuis prestigieux : Frédéric Bélier-Garcia, Kateb Yacine ou encore Stuart Seide. Dirigé par Philippe Adrien depuis une quinzaine d’années, le théâtre de la Tempête reçoit chaque année dans ses deux salles (224 et 84 places) plus de 30 000 spectateurs. Aux représentations s’ajoutent également des ateliers de formation et d’enseignement du théâtre.
Bien sûr, il y a les théâtres à l'italienne recouverts de velours carmin et laissant échapper une chaleureuse odeur de bois ciré. Evidemment, il y a les scènes nationales fièrement érigées par des architectes amoureux du verre et du béton. Mais il y a aussi tous ces théâtres imaginés dans des lieux atypiques ou offerts à la poussière. Installés dans une ancienne imprimerie ou cachés dans les caves d'un hôtel désaffecté, ces salles valaient bien qu'on les déniche !