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Stalker

  • Cinéma
Stalker
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Time Out dit

La grande idée : la Zone – un lieu où les lois de la physique s’effondrent et où l’humanité pourrait accomplir ses désirs. Enfin, d’après ce qu’on en raconte…

La réplique « La Zone doit être respectée. Sinon, elle te punira. »

Gare à tes désirs
‘Stalker’ a beau être librement adapté d’un roman de science-fiction (‘Pique-nique au bord du chemin’ de Boris et Arcadi Strougatski), il n’empêche qu’il pousse la définition du genre bien plus loin que n’importe quel film de cette liste. L’histoire suit trois hommes, un scientifique curieux, un écrivain retors en panne d’inspiration et un « stalker », sorte de guide permettant aux deux autres de pénétrer au sein de la Zone. Empreinte laissée par le passage d’une puissance extra-terrestre, celle-ci promettrait de réaliser les rêves de ceux qui en domptent l’esprit.

Mais au fond, comme dans l’ensemble de l’œuvre de Tarkovski, l’intrigue compte ici moins que l’atmosphère, mystérieuse, triste et hantée, qui offre au spectateur un ample espace de contemplation où explorer ses propres sentiments. En outre, ‘Stalker’ est peut-être le film le plus sombre du cinéaste russe. Et il est difficile de ne pas voir cette Zone, terre promise qui se révèle être un enfer post-industriel à l’abandon, comme une métaphore, sauvage et désolée, des utopies soviétiques. Encore qu’une lueur d’espoir semble scintiller dans sa vertigineuse dernière séquence.

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