Recevez Time Out dans votre boite mail

Recherche
cy twombly
© Cy Twombly Foundation, courtesy Archives Nicola Del RoscioBassano Sans titre (Bassano in Teverina), 1985, Cy Twombly

Expositions • Centre Pompidou

Les événements en cours et à venir à Beaubourg

Écrit par
Clotilde Gaillard
Publicité

En ce moment

Infos pratiques

Les oeuvres permanentes à voir à Beaubourg

  • Musées
Inutile d'en tartiner des caisses sur l'urinoir – pardon, la 'Fontaine' signée R. Mutt – de Marcel Duchamp : depuis le milieu du XXe siècle, la majeure partie de l'art contemporain s'échine à courir après ! Souvent péniblement d'ailleurs ; c'est même tout le problème. Car en s'affranchissant de l'ensemble des conventions et valeurs admises jusqu'à lui, l'ex-Dada pince-sans-rire a réussi à plonger le milieu de l'art dans une aporie que ses multiples – et paresseux – suiveurs (Hirst, Koons et leurs comparses) ne sont pas près de résoudre. Encore faudrait-il qu'ils en aient envie...
  • Musées
Lorsqu'il peint cet arlequin en 1923, Picasso est déjà une superstar du monde de l'art. Depuis l'Armistice, ses toiles font le tour des grandes expositions de la capitale – accrochées, parfois, auprès des maîtres de l'avant-guerre (Matisse, Derain) ; associées, d'autres fois, à l'Esprit Nouveau, au cubisme ou à l'émergente Ecole de Paris. Déjà, la critique voue un respect immense à cet artiste capable de jongler librement avec les styles, d'exceller dans tous les domaines et de parler plusieurs langages plastiques comme s'il s'agissait, à chaque fois, d'une langue maternelle. A l'heure où le « Retour à l'ordre » impulse une recrudescence du classicisme dans l'art parisien de l'après-guerre, le peintre espagnol joue peut-être plus que jamais les équilibristes entre avant-garde et académisme.
Publicité
  • Musées
Yves Klein disait de la monochromie que c'était la « seule manière physique de peindre permettant d'atteindre à l'absolu spirituel ». Le monde, il aurait voulu l'enduire de bleu. Du bleu Yves Klein, ce fameux « IKB » (International Klein Blue) électrique et profond, dont il fait enregistrer la formule chimique à l'Institut national de la propriété industrielle en 1960. Un bleu intense qui, lorsqu'on le voit « en vrai », semble aspirer le regard, provoquant chez l'observateur quelque chose de sensoriel, de déstabilisant, de magnétique. 
  • Musées
Jusqu'au mois de mars 2014, les collections contemporaines du Centre Pompidou présentent 'Ghost', installation monumentale de Kader Attia. Réalisé à partir de feuilles de papier aluminium, l'ensemble s'apparente à une armée de figures pieuses, agenouillées pour la prière : l'alu brille, se courbe et dessine les dos de silhouettes prostrées, que le visiteur est invité à appréhender par l'arrière, dans un premier temps.Il faut ensuite longer cette assemblée de clones fragiles, masse silencieuse et anonyme figée dans les crispations de la matière métallisée, pour pouvoir la découvrir de face. Là, léger choc. Pas de visages, pas de corps : les silhouettes ne sont que des coquilles vides, fantomatiques. 
Publicité
  • Musées
Des décors géométriques aux perspectives décuplées, soulignés par des ombres inquiétantes. Des personnages incomplets, mannequins de bois, figures livides, aux airs de sculptures glacées. Giorgio De Chirico (1888-1978) façonne un univers insaisissable, métaphysique, aux lignes évidentes mais à la signification obscure : fin maître de « l'incongruité » prônée quelque temps plus tard par les surréalistes, pendant les années 1910 le peintre italien construit la plupart de ses tableaux au gré d'associations d'idées intuitives et oniriques. Ainsi 'Il Ritornante' (le revenant), récemment acquis par le Centre Pompidou, réunit plusieurs motifs liés au fantasme, au passé, à l'inconscient. 
La Fontaine Stravinsky (ou Fontaine des automates)
  • Musées
Dans la continuité d'un Centre Pompidou pétulant et coloré, planté comme une incongruité au milieu de l'un des plus vieux quartiers de Paris, la fontaine Stravinsky, avec ses couleurs éclatantes et ses formes naïves, est l'autre touche de fantaisie de Beaubourg. Aux commandes de ce projet de 1983, deux artistes proches du Nouveau Réalisme, sorte de pop art à la française : Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely, alors mariés depuis douze ans. Pour cette fontaine conçue comme un hommage au compositeur russe, les deux sculpteurs tentent de donner corps à la musique.
Publicité

+ d'Art et de Culture

50 œuvres d'art incontournables à Paris
  • Art

Time Out Paris a voulu se pencher sur ces œuvres, toujours fidèles au poste, qui s'exposent du matin au soir au Louvre, à Orsay, au Centre Pompidou ou au Quai Branly, mais aussi dans des lieux moins connus. En choisissant 50 pièces (avec parfois l'aide précieuse de conservateurs), le but n'était pas d'être exhaustif, ni de cataloguer les chefs-d'œuvre les plus célèbres de la capitale. Il a fallu faire des choix, guidés par la curiosité qui nous a parfois poussés à aller chercher l'inattendu, l'improbable, l'oublié.

Publicité
  • Art
  • Photographie

Paris, qui a vu naître le 8e art au XIXe siècle, demeure à bien des égards le centre névralgique de la création photographique : les musées déroulent les tapis rouges pour les maîtres de l'argentique, les galeries s'arrachent les talents émergents, le public se précipite aux portes des expos et Paris Photo, salon incontournable du mois de novembre, connaît un succès international. C'est d'ailleurs souvent ici que finissent par échouer les photographes contemporains des quatre coins du monde en mal de reconnaissance. Pas de doute, les temps sont cléments pour les photophiles à Paris : voici quelques expos pour en prendre plein les yeux.

Recommandé
    Vous aimerez aussi
    Vous aimerez aussi
    Publicité