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16 concerts à ne pas manquer en octobre

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Rock indé, électro barrée, pop brumeuse… En attendant les gros festivals comme Pitchfork et Les Inrocks, découvrez ci-dessous notre sélection de concerts à voir absolument en octobre.

Orval Carlos Sibélius + Dorian Pimpernel + Forever Pavot
  • Musique

Le premier jour d'octobre est marqué par une soirée réunissant trois groupes de rock psyché français : Dorian Pimpernel, Orval Carlos Sibélius et Forever Pavot. Les premiers ont inventé la « moonshine pop » entre classe baroque et spleen noctambule. Avec le disque 'Allombon' paru chez Born Bad, Dorian Pimpernel signe une œuvre à la fois belle et délétère, un objet hautement intellectuel aussi, comme une rêverie philosophique d'insomniaque qui s'endort aux premières lueurs du jour.  Le deuxième, le Parisien Axel Monneau, aka Orval Carlos Sibelius, s'est fait une spécialité de renouveler la geste psychédélique sixties avec une classe rare. Chez lui, les mélodies raffinées se disputent aux sonorités envoûtantes pour un cocktail à la fois rétro et moderne. Lorgnant autant vers la pop que le krautrock, son disque 'Super Forma' sorti en 2013 chez Clapping Music est une franche réussite qui mérite qu'on la découvre sur scène. Enfin, le troisième, Forever Pavot, lorgne vers la musique de films et également les climats psychédéliques des années 1960. Changements de rythme, fuzz, piano, beats hypnotiques, influences orientales, pas de doute, nous sommes ailleurs, dans une autre époque. Un rendez-vous donné à Petit Bain, que l'on ne loupera pour rien au monde.

Suuns
  • Musique

Le quartet de Montréal, signé sur le label Secretly Canadian, développe les compositions du premier EP 'Zeroes QC' sur l'album 'Images du futur'. Les chansons allant d'une électro-pop dansante à un rock psychédélique sombre sont inspirées par les manifestations des étudiants québécois en 2012, qui ont aussi marqué le dernier album en date de Godspeed You! Black Emperor, 'Allelujah! Don't Bend! Ascend!'. On conseille d'écouter le single "2020", étonnant titre qui donne envie d'en entendre davantage.

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Isaac Delusion
  • Musique

Isaac Delusion n'a plus tout à fait les pieds sur terre. Non pas que le groupe, promu dès son premier single comme le grand espoir de la pop électronique actuelle, semble être devenu prétentieux. Sur ce point, au contraire, le dénuement de leur excellent premier album éponyme sorti en juin joue plutôt en leur faveur, tout enrobé qu'il est de synthés arrondis et de basses feutrées sur lesquelles viennent délicatement se poser quelques arrangements tantôt funk, tantôt louvoyant via des rythmiques hip-hop vers un blues synthétique ("The Devil's Hand"). Une capacité à trouver l'inspiration partout qui promet des lendemains qui chantent pour ce groupe signé avec leurs amis de L'Impératrice chez Cracki Records.Alors, si Isaac Delusion semble ainsi ne plus toucher terre, c'est précisément que l'imaginaire du groupe se gonfle de rêvasseries et d'histoires de soleils de minuit. Les douze titres de leur premier album éponyme, portés par cette voix évoquant Antony Hegarty et des titres ouvertement rêvasseurs comme "A Litle Bit Too High", semblent un à un nous raconter des nuits passées la tête plantée dans les étoiles. Une douceur acoustique à découvrir le 2 octobre au Trianon, accompagnée de la folk bossa-novesque de Papooz.

François & The Atlas Mountains + Moodoïd
  • Musique

François Marry bouscule une fois de plus les codes de la pop. Avec les Atlas Mountains, musiciens multi-instrumentalistes, il mélange pop chantée en français et en anglais, chanson electro et rythmes africains. Nous proposant des livres enchanteurs, ils alternent morceaux sombres obscurs et mélodies plus claires et lumineuses. Le groupe viendra nosu présenter les chansons de leur album "Piano ombre" paru en mars 2014. Les Moodoïd, que l'on a découverts en septembre 2012 via l'excellent EP 'Je suis la Montagne', ont sorti leur premier album 'Monde Möö', chez l'excellent label Entreprise (qui compte déjà dans ses rangs Lafayette et les Superets) en août dernier. Rempli de 16 cordes, d'orgues, de synthétiseurs en tout genre et d'harmonies vocales marquées par la pop psychédélique des années 1960, le groupe mené par le Toulousain d'origine Pablo Padovani fait depuis un tabac. On a hâte d'écouter tout ça en live.

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Susheela Raman
  • Musique

Née à Londres, d'origine tamoule, nourrie de musiques traditionnelles d'Inde du sud, de blues, de jazz et de folk, Susheela Raman s'est forgé une troisième voie entre répertoire traditionnel et musique anglo-saxonne. Sa musique reflète avec délicatesse cette mixité de culture, le croisement de voyages entre Orient et Occident, urbanité et tradition mystique. 

Agnes Obel
  • Musique

A l'automne 2010, l'on découvrait avec ravissement Agnes Obel. Masquée derrière l'esthétique austère et glaciale de la pochette de son premier disque 'Philarmonics', la chanteuse danoise révélait à l'Europe toute entière une voix saisissante et un talent de mélodiste incontestable. L'épure et le minimalisme gouvernaient des compositions aux harmonies pop, lointainement influencées par une tradition folk européenne ou par le modernisme d'Erik Satie. Ces caractéristiques restent aisément palpables sur 'Aventine', nouvel album de la Berlinoise d'adoption, que nous auront l'honneur d'écouter en live le 5 octobre à l'Olympia.

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Allah-Las + Eerie Wanda
  • Musique
  • Rock et rock indé

Formé à Los Angeles par trois vendeurs d'Amoeba, les Allah-Las ont, en deux albums à peine, fait bien plus que de se frayer une place aux côtés de leurs modèles les Byrds dans les bacs du plus important disquaire californien. Simple première partie en 2012 de leur confrère chez Innovative Leisure, Nick Waterhouse, le crooner soul reprenant d'ailleurs leur titre "Don't You Forget It" sur 'Time's All Gone', le quatuor s'est progressivement révélé être à la fois le leader de la très créative scène locale, ainsi que le parfait porte-étendard de la culture débonnaire chantée par les Beach Boys ou Papas & The Mamas, et qui subsiste encore tout au long de la côte Pacifique.Mélant guitares surf à des compositions tirant sur le garage proto-punk des Standells ou des Bobby Fuller Four, le groupe réussit à ressusciter l'esprit de la Ferus Gallery de L.A. le temps que dure leur dernier 'Worship the Sun'. Le Badaboum aura donc des airs de Whiskey A Go Go pour leur prochain passage le 7 octobre en compagnie d'Eerie Wanda, groupe découvert sur Reverberation, radio tenue par les quatre Américains au moins aussi revivaliste que peuvent l'être leurs disques. Si musicalement, les Allah-Las regardent dans le rétroviseur, cela leur convient parfaitement tant qu'il s'agit bien de celui d'un joli combi.

WhoMadeWho
  • Musique

Trio formé de Jeppe Kjellberg,Tomas Hoefding et Tomas Barfod, WhoMadeWho malaxe les genres, en fusionnant la pop, l'électro avec un soupçon de punk. Il revient avec "Dreams", nouvel album sorti en 2014.

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Liars
  • Musique

Non content d’être l’un des groupes les plus innovants de la dernière décennie, Liars a accouché en 2012 d’un album riche et beau, dont la multitude de couleurs et d’ambiances se dévoile au fil des écoutes. Déjà en 2006, le trio avait remué la planète indé en sortant chez Mute l’intemporel ‘Drum’s Not Dead’, ode folle aux percussions, à la polyrythmie et à la transe tenant sur deux disques. Angus Andrew, Aaron Hemphill et Julian Gross pratiquaient alors un rock fiévreux, envoûtant et sauvage, teinté de psychédélisme ; une alchimie parfaite qui tenait autant de l’improvisation que du bricolage obstiné. Car ce qui distingue les Liars de pas mal de formations de leur génération, c’est cette capacité à essayer (et réussir) de s’exprimer à travers des formes variées, en utilisant une large palette d’instruments et, dernièrement, de machines. Jusqu’à leur formidable ‘WIXIW’ (on vous en parlait déjà ici), qui pourrait faire passer les derniers disques de Radiohead pour d’horribles testaments réactionnaires – d’autant plus que, sur "Ill Valley Prodigies" par exemple, le trio nous donne une idée de ce que le jouet de Thom Yorke aurait pu devenir. Du rock il ne reste pas grand-chose au long de ces onze titres, le virage est cette fois électronique, et parfaitement négocié. Tout ce qui fait la saveur des Liars (noirceur, ambiance, compositions parfaites, productions au sommet) est bien là, pour le plus grand plaisir des initiés. Alors quand on apprend que la Machine du Moulin Rouge les

Sydney Valette
  • Musique
  • Rock et rock indé

Dans la lignée d'un autre excellent chanteur absurde, Arne Vinzon, Sydney Valette redonne à la synthpop et à la minimal wave française des couleurs. La France a d'ailleurs toujours brillé dans le domaine de la new wave tristoune et on pense parfois à Trisomie 21 ou à Taxi Girl, auquel le morceau "Paris" fait clairement référence. Grâce à des titres aussi inspirants que "Enfant bourré", "Pluie", ou "Apathie généralisée", Sydney Valette démoralise comme personne, mais on ne s'en plaint même pas. Mais l'homme est aussi capable de nous redonner le sourire avec des mélodies plus légères dignes elles aussi des années 1980, comme "Le Jardin de lumière" ou "Fête transparente". En concert, sa musique se transforme en transe dansante et sombre, idéale pour les caves et les bateaux.

Mais encore...

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