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Staying alive + Be Careful + Pour

  • Danse
Staying Alive
© Ginelle Chagnon
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Time Out dit

Staying alive

Sur scène, Jasna l. Vinovrski, en équilibre sur une pile de livres et cintrée dans un costume d'hôtesse de l'air, embarque le spectateur dans un projet nommé « Corps migrants ». Munie d'un livre et d'un iPad, l'artiste aborde avec un sensible décalage ironique la crise des migrants. Au rythme du tube disco des Bee Gees "Stayin' alive", l'interprète et chorégraphe croate exécute les ordres dictés par l'iPad offrant aux spectateurs une parfaite métaphore du monde moderne et une performance à l'humour grinçant.

Durée : 37 minutes 

Be Careful

Artiste originaire de New Delhi, Mallika Taneja propose avec 'Be Careful' une performance féministe provocante et subversive : un « bref mode d'emploi destiné aux femmes pour éviter les ennuis qui les menacent, car vous savez... les temps sont durs ». Entourée sur scène d'échelles, de vêtements et d'une valise, l'artiste accomplit une forme de rituel consistant à cumuler les vêtements pour couvrir son corps. Car c'est évidemment à la femme de se couvrir, de « faire attention », de se protéger elle-même. Dans ce court monologue de vingt minutes, Mallika Taneja dénonce avec puissance et sincérité la condition de la femme dans un pays rongé par les viols collectifs et la maltraitance. Des femmes humiliées que l'on accable de culpabilité.

Durée : 20 minutes 

Pour

Derrière ce solo puissant, on retrouve deux femmes : la chorégraphe Daina Ashbee, lauréate du prix du CALQ, et la danseuse Paige Culley. Une œuvre dansée d'une heure dans laquelle la chorégraphe canadienne, marquée par la question des violences faites aux minorités autochtones et plus particulièrement aux femmes, aborde la question du cycle menstruel et du tabou qui l'entoure. Sur un plateau vide, Paige Culley, entièrement nue, suspend son corps, le tord et le cogne. Electrisée par les spasmes qui lui parcourent le corps, la danseuse livre un solo chorégraphique traversé par la douleur.

Durée : 60 minutes 

Écrit par
Aurélie Clonrozier

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