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Le dispositif de ‘Bestiaire’ est tout simple : une suite de plans fixes sur les animaux et les employés d’un parc zoologique. C’est donc uniquement par les cadrages et le montage que ces vignettes prennent sens, formant un ensemble stoïque mais non dénué d’ironie. Sans commentaires ou voix-off, le documentaire assez court (72 minutes) de Denis Côté renvoie ainsi le spectateur à lui-même, à ses propres ruminations, pour aboutir à un exercice de méditation aride et étonnant. Pour un peu, on s’exclamerait presque : la vache !