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Dead Man Talking

  • Cinéma
Dead man talking
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Time Out dit

Voilà un cas assez typique de film qui, fort d’une bonne idée de départ, ne parvient pas à en décoller. L’idée, donc : transposer le mythe de Shéhérazade entre une salle d’exécution et une émission de télé-réalité. Ainsi, chaque soir, un condamné à mort sauve sa peau en racontant sa vie – ce que ne manque pas d’exploiter le pouvoir en place, en mode : tant qu’il y a de l’audience, on lui laisse la vie sauve. Sauf qu’entre une esthétique pompant un peu trop ostensiblement sur celle de Caro et Jeunet, un scénario qui n’avance pas, des vannes télescopées et, surtout, des histoires sans relief (celles racontées chaque soir, justement), les sympathiques acteurs de ce film belge – dont François Berléand en directeur de prison et Virginie Efira en communicante politique – ne peuvent pas faire grand-chose. Quant à l’acteur-scénariste-réalisateur Patrick Ridremont, il en fait vraiment trop, alors qu'au final, sa comédie manque de rythme et d’efficacité, s’embourbant dans des dialogues et des scènes trop prévisibles. Pourtant, il y avait de l’idée…

Écrit par A.P
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