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Peu après Schwarzenegger (‘Le Dernier Rempart’) et juste avant Stallone (‘Du plomb dans la tête’), voici donc le grand retour (enfin, « grossier » conviendrait certainement plus) de Bruce Willis dans le rôle de John McClane – qui se retrouve ici à devoir filer un coup de main à son fils (tiens, il avait un fils ?), mêlé à de sombres affaires en Russie. Evidemment, ça canarde dans tous les sens, ça explose de partout, tout le temps… Sauf qu’en fait, on s’en tamponne complètement ! Vu et revu, le scénario n’a pas la moindre originalité (contrairement aux premiers épisodes de la franchise), et Willis lui-même livre l’une de ses performances les plus je-m’en-foutistes et paresseuses. Voire, lorsque son personnage lâche : « Je suis en vacances », on se demande s’il ne se foutrait pas ostensiblement de la gueule du monde. Si cet ultime ‘Die Hard’ aurait pu être un jubilé (qu’on attendait), ce n’est au final qu’une auto-parodie sans intérêt, dont les personnages, caricaturaux au possible, ne prennent pas. A cet égard, la relation entre McClane et son rejeton (Jai Courtney) franchit parfois les limites de l’invraisemblable. Bref, une agonie de pétards mouillés… Ou, comme dirait Woody Allen : « Prends l’oseille et tire-toi. »