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Il était temps

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Il était temps
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Time Out dit

Si le synopsis d’‘Il était temps’, la dernière comédie du réalisateur britannique Richard Curtis (scénariste de ‘Quatre mariages et un enterrement’), rappelle ‘Un jour sans fin’ de Harold Ramis (Monsieur Tout-le-monde voyage dans le temps pour améliorer son quotidien et conquérir le cœur de sa chérie) pour une fois c’est le film américain qui s’avère nettement plus subtil. Tandis que Bill Murray se trouvait contraint de répéter le même jour à l’infini, Tim (Domhnall Gleeson) triche avec le temps si capricieusement qu’on se demande d’où le film peut bien tirer son message : à savoir qu’il faut vivre à fond chaque moment ; morale bêtasse explicitée à plusieurs reprises en voix-off. Le dispositif exclut donc tout suspense, toute exploration thématique de la banalité de la vie quotidienne, à la faveur de gaudrioles et de sentiments qui collent. Il est donc surtout grand temps que Curtis en finissent avec les rom-coms sirupeux – l’inspiration n’y est plus.

Écrit par Alex Dudok de Wit
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