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Avant de prendre les rênes de la franchise ‘Iron Man’ pour ce troisième épisode, Shane Black eut au moins deux vies. D’abord, comme scénariste de quelques-uns des plus gros films d’action des années 1980-90 : on lui doit notamment les deux premiers volets de ‘L’Arme fatale’ ou le second degré schwarzeneggerien de ‘Last Action Hero’. Ensuite, Black passa à la réalisation pour un film plus personnel, ‘Kiss Kiss Bang Bang’ – déjà avec Robert Downey Jr., avant que celui-ci n’endosse le costume d’Iron Man – dont l’accueil mitigé par le public sembla le refroidir pour un temps. Voilà. Cet ‘Iron Man 3’ marque donc le retour de Shane Black, dont le film bénéficie de sa maîtrise scénaristique et d'un humour sympa typé 80's.
L'histoire est assez typique : Tony Stark/Iron Man (Downey Jr.), marqué par ses aventures avec les Avengers, se plonge dans le travail. Le problème, c'est qu'un nouvel ennemi, le Mandarin – sorte de Ben Laden 2.0, incarné par un irrésistible Ben Kingsley qui mérite à lui seul qu'on aille voir le film – planifie de gigantesques attaques terroristes. Après avoir vu son palais des bords de mer réduit en pièces, Tony part pour le Tennessee sur la piste d'un ancien soldat apparemment suicidaire... Mais tout se révèlera bientôt très différent de ce qu'il imaginait. Au final, sans atteindre le niveau d'‘Avengers’ de Joss Whedon, cet ‘Iron Man 3' relance assez bien la série, ce qui est déjà une bonne surprise. Si les séquences de batailles restent parfois visuellement un peu brouillonnes (notamment, hélas, celle qui constitue le climax du film), un humour souvent inattendu et des effets spéciaux tous azimuts rendent le spectacle agréable, sympathique et parfois malin.