Minuscule 2

C’est l’hiver et les insectes font leurs réserves. Mais parce que tout ne se passe pas comme prévu, bébé coccinelle se retrouve dans un carton direction la Guadeloupe. Une opération sauvetage s’organise, et rassemblera une fois encore la belle équipe : papa coccinelle et la fourmi. Fable de la Fontaine 2.0. 

La morale est simple : le plus petit des marrons peut cacher une grande histoire. Si on se demande toujours qui en Guadeloupe peut bien commander de la purée de marron, il faut se rendre compte des évidences, ces insectes ne sont pas des bestioles. Elles sont de super héros taille réduite, qui volent plus vite que les avions et font des courses-poursuites dans la jungle en mode motojet. De quoi vous donner envie de vous mettre à l’entomologie.

Preuve de leur toute-puissance ? Ces petites bêtes sont des éléments 3D intégrés à des images en prise de vue réelle. Mais si les images de synthèse sont d’une qualité solide (le plus important) difficile d’en dire autant du reste. On retiendra la performance osée du film « muet » — ses insectes ne parlent pas (encore heureux), mais tous ont un système d’expression spécifique à base d’effets sonores. Le tout devient joliment burlesque, et ose même quelques digressions fantastiques.

Le film reste peut-être trop manichéen, ça suffira aux enfants. Mais quoi qu'il en soit, Minuscule 2 est une aventure petit format et une grande victoire, qui prouve la solidité de la production française en terme d’animation.