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Sexy Dance 4 : Miami Heat, 3D

  • Cinéma
Sexy dance 4
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Time Out dit

Et de quatre ! ‘Step Up Revolution’ est le dernier-né de la saga ‘Sexy Dance’ entamée il y a maintenant six ans. Après Baltimore et New York, l’action se déroule cette fois-ci à Miami. Soleil, sable chaud, musique cubaine et jeunes gens sexy et peu vêtus : c’est dans cet univers électrique qu’Emilie, fille d’un très riche homme d’affaires, débarque en espérant faire carrière dans la danse. Elle rencontre Sean, le leader des MOB, un crew de danse qui fait des flash-mob dans des lieux décalés. Alors qu’une petite idylle débute entre les deux, tout se gâte soudainement au royaume du breakdance et des entrechats quand le père de la demoiselle décide de raser le quartier où Sean et ses amis ont grandi afin d’y implanter des constructions modernes. Les MOB décident alors d’utiliser l’art de la danse pour se mobiliser contre cette démolition.

Si la franchise ‘Sexy Dance’ est sans conteste un succès commercial mondial, ce n’est sûrement pas pour la qualité de son scénario. Ni pour celle des interprétations. Le problème, propre à tous les films de danse urbaine de ces dernières années, c’est que ‘Step Up 4’ nous propose un scénario balbutiant doublé d’un casting à la beauté plastique inversement proportionnelle au talent de ses acteurs. Un semblant de politisation tente d’être amené (les gens du quartier contre le méchant patron capitaliste) mais il ne faut pas se leurrer, quand on décide d’aller voir un film comme celui-ci ce n’est pas pour réfléchir sur le sens de la vie. Cet opus souffre de clichés éculés et d’une volonté assumée de ne pas y insérer de réelle complexité, aussi bien au niveau des dialogues que de l’intrigue. Il n’y a guère que les scènes de danse pour susciter de l’intérêt : les chorégraphies sont inventives, bien filmées (bien que la 3D soit moins essentielle ici que dans le précédent) et les hits remixés au gros son dubstep, qui  déferlent les uns à la suite des autres, sont assurément efficaces. Toutefois, on a plus affaire ici à un flash-mob géant d’une heure et demie qu’à une véritable production cinématographique.

Écrit par Anne-Martine Toussaint
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