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Warm Bodies Renaissance

  • Cinéma
  • 3 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Warm Bodies
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Time Out dit

3 sur 5 étoiles

Dans cette romance printanière à la sauce zombie, un gentil cadavre nommé "R" tombe amoureux de sa proie, Julie (trouverez-vous la référence cachée ?) : une idylle impossible, car si "R" n’est dénué ni de charme ni d’esprit, il a le sérieux désavantage d’être mort. Ainsi, depuis que la planète a été mystérieusement infestée de morts-vivants, lui et son meilleur ami titubent sans fin dans un aéroport abandonné, en quête de cervelle fraîche.

‘Warm Bodies’ transpose donc une comédie romantique classique dans l’univers du film d’horreur, avec un recours très limité aux dialogues – les morts-vivants n’étant pas vraiment connus pour leurs talents oratoires. En dehors de quelques grognements complices, c’est surtout en voix off que notre héros s'exprime, passant son temps à disserter sur sa condition de mangeur de cerveaux – « on a vraiment une sale tête », « putain, qu’est-ce qu’on est lent » – et Nicholas Hoult (‘Pour un garçon’, ‘Skins’), qui maîtrise à merveille le regard inexpressif, incarne d’ailleurs un zombie parfaitement convaincant.

Bien sûr, l’amourette entre un mort et une vivante n’est pas sans rappeler ‘Twilight’, ‘Buffy’ et autres ‘True Blood’ – surtout que l’actrice Teresa Palmer ressemble étrangement à Kristen Stewart – et l’on ne se fait aucune illusion sur la thématique très cucul du film (l’amour triomphe de la différence). Sauf qu’ici, humour pince-sans-rire et bande-son rock viennent remplacer valeurs mormones et discours sur l’abstinence : c’est tout de suite mieux.

Écrit par Anaïs Bordages
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