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Musée des Arts décoratifs / MAD

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Scénographie de l'exposition « Histoires naturelles. Dation François-Xavier et Claude Lalanne au Musée des Arts Décoratifs »
© MAD, Paris / Luc BoeglyScénographie de l'exposition « Histoires naturelles. Dation François-Xavier et Claude Lalanne au Musée des Arts Décoratifs »
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Time Out dit

Au musée des Arts décoratifs, découvrez l'une des collections design les plus fournies au monde

Installée et maintes fois rénovée depuis 1905 dans la magnifique aile Marsan du palais du Louvre, l’institution des Arts décoratifs, créée en 1864 avec l’idée de promouvoir les beaux-arts dans toute leur diversité et richesse, détient l’un des fonds de design et d’art décoratif les plus fournis au monde. Accrochez-vous car en chiffres, cela donne plus d’un million (!) de pièces en boutique, dispatchées entre ses différentes collections (musées de la Mode, de la Publicité, Nissim-de-Camondo) et bibliothèques

Une collection permanente XXL

Le mobilier et les arts de la table français, du Moyen Âge à nos jours, constituent la clé de voûte de l’exposition permanente, qui oscille entre tapis extravagants et cristaux délicats. Les éclairages subtils, sur fond noir, révèlent les pièces du musée sous leur meilleur jour : comme ces faïences réalisées pour la papauté médiévale, ou ces fines pièces d’émail signées Lucien Falize, l’un des précurseurs de l’art nouveau. Des galeries thématiques, des départements entièrement dédiés au verre, au papier peint, au dessin ou aux jouets viennent compléter ce parcours au fil duquel on croise de précieux bijoux chinois et d’inestimables épingles à cravate issues de la collection Nissim-de-Camondo. 

Des expos événements

En parallèle de son démesuré fonds, le MAD enquille également les expositions temporaires de très haute tenue. On y a vu défiler le couturier Thierry Muglerla fine fleur des années 1980, le Petit Prince ou encore le designer Etienne Robial. Les scénographies sont tirées à quatre épingles, les objets présentés sont bien souvent prodigieux et les médiations toujours éclairées.

Une boutique de musée design

Autre bon point pour le MAD : sa librairie ! Au-delà des rayonnages dédiés aux expos en cours et aux différents courants du design, on trouve aussi une ribambelle d’objets de design français ultra pointus. Bijoux, mode, déco, graphisme et papeterie, vous devriez trouver objet à votre goût.

Côté billetterie

Si le MAD organise plusieurs expositions en parallèle, vous n’aurez besoin que d’un seul et unique billet (14 € plein tarif) pour y accéder. On signale un billet duo (20 €) donnant accès au MAD ainsi qu’à sa succursale Nissim-de-Camondo située à côté du parc Monceau.

Écrit par
La Rédaction

Infos

Adresse
107 rue de Rivoli
Paris
75001
Transport
Métro : Tuileries ou Palais Royal
Prix
De 10 à 14 €
Heures d'ouverture
Collections permanentes : Du mardi au dimanche de 11h à 18h. Expositions temporaires : Le mardi, mercredi, vendredi, samedi et dimanche de 11h à 18h. Nocturne le jeudi jusqu’à 21h.
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Programme

Iris van Herpen

Que diriez-vous d’une petite expo fashion pour finir l’année ? Le MAD clôturera l’année 2023 avec une rétrospective immersive consacrée à la créatrice de mode néerlandaise Iris van Herpen. Son style avant-gardiste qui fait fusionner sape, science et art se manifeste par des formes architecturales et poétiques. L’expo réunit donc une centaine de robes d’Iris van Herpen qui dialoguent avec des œuvres d’art contemporaines, des installations, des vidéos ou des photos, prouvant, une fois encore, que la mode est bel et bien un art. Pour tout savoir sur les expositions les plus attendues de 2023 à Paris, c'est par ici.

Iris Van Herpen, Sculpting the Senses

  • 5 sur 5 étoiles

Née en 1984, Iris van Herpen a grandi à deux pas de Den Bosch, la ville de Jérôme Bosch. Il y a un vent un peu mystique qui souffle dans ce coin des Pays-Bas, et c’est sans doute ce qui explique cet air de famille entre les vêtements oniriques de la créatrice et le fantastique Jardin des délices du peintre flamand, un de ses tableaux favoris ever.  L’esthétique de la Néerlandaise, arrivée dans la mode des années 2000, cristallise tout ce que l’époque fait de mieux : look rétrofuturiste, technologie et références aux éléments naturels, façon Winx Club. Un univers qu’embrasse le MAD dans son parcours thématique à la scénographie et à l'ambiance sonore envoûtantes. Dès la première salle, dédiée à l’eau, les tenues deviennent bulles, écumes et éclaboussures avant de se muer en costumes d’insectes futuristes. Des sujets déjà largement exploités par Versace, Galliano ou McQueen (chez qui la styliste a fait ses armes), mais jamais de façon aussi littérale.  Les vêtements d’Iris van Herpen n’habillent pas simplement celles et ceux qui les portent : ils les mangent, les transforment comme une armure irréelle. La preuve avec cette incroyable robe Skeleton de la collection Capriole de 2020, dont les recoins semblent dissimuler des armes. Les références abondent, du gothique flamboyant aux fraises de Rembrandt en passant par… les champignons. C’est simple : tout, à travers le coup de crayon de Van Herpen, devient sculpture plus que vêtement. “Sculptez les sens”, on comprend mieux. L'émer

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