Comme lors de la création de son "Don Giovanni" à Aix-en-Provence en 1998, Peter Brook adapte ici la "Flûte enchantée" sous l'angle du souvenir poétique et de la relecture, dont l'économie de moyens permet aux chanteurs-comédiens de délivrer toutes les vibrations du langage mozartien, ni "drôle" ni "sérieux", ni "léger" ni "solennel".