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© Clamato

Les 50 meilleurs restaurants de Paris

Notre sélection hautement subjective des endroits où l’on mange le mieux à Paris : du boui-boui, du bistro, du gastro… Bref, du kiff à table.

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Et voilà ce moment rituel de l’année où, tandis que l’eau tiède inonde les réseaux, on ose prendre parti pour défendre nos adresses préférées. Et comme on sait que certains reprochent aux classements de restaurants de privilégier les tables multi-étoilées, carénées pour les imposables du dernier décile, par rapport aux restos de quartier, on précise que dans notre top 50, le premier prix s'affiche à 12 € le midi ! Vous y croiserez plus de bistrots que de palaces, plus de zinc que de velours et des menus voyageurs qui vous évitent de vous ruiner en avion. Ce top est-il un florilège hautement subjectif ? Affirmatif, mais qui tente de traduire au mieux cette rencontre miraculeuse du kif gustatif, de la douceur de l’ambiance et de la joie d’être là. Au plaisir de vous croiser à l’une de ces tables !

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Les 50 meilleurs restaurants de Paris - Palmarès 2023

  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Gastronomique
  • Champs-Elysées
  • prix 4 sur 4
  • Recommandé

Plus qu’un repas, un voyage extraordinaire dans un monde parallèle où Didier Wampas cuisinerait pour Napoléon III. Dans ce luxueux hôtel particulier débordant de boiseries, de moulures et de velours, Christophe Pelé signe une incroyable variation terre-mer qui se joue des marqueurs des palaces pour mieux les transcender. On croise des crevettes en tempura, des pibales qui se lovent avec de la cervelle, des rougets grillés qui s’amourachent de moelle… Une expérience sensorielle unique en une vingtaine d’assiettes, plusieurs quilles de vin nature et trois-quatre heures de bonheur à conclure dans le salon au coin du feu.

Où ? 31 avenue Franklin-Delano-Roosevelt, Paris 8e.

  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Français
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Partis se mettre au vert dans les communs entièrement rénovés d’un château d’Essonne, James Edward Henry et Shaun Kelly ont fait sortir de terre un miracle de restaurant bucolique, locavore et exquis, récompensé par un prix aux Time Out Paris Food and Drink Awards. Le potager de la maison fournit la majorité des légumes et herbes, les petites exploitations des environs, les viandes et le paysage verdoyant l’apaisement aux rétines des convives. Dans la chaleur d’un déjeuner de famille, on se régale d’assiettes délicates comme cette darne de veau parfaitement saisie au feu de bois accompagnée d’un duo de garnitures à partager autour de la table : pourpiers et haricots verts à la braise et salade de chou.

Où ? 5 rue Saint-Antoine, Saint-Vrain 91770

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Le Servan
  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Bistrot
  • Roquette
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Depuis 2014, les frangines Katia et Tatiana Levha font cracher leur flamme faiministe dans ce corner de la rue Saint-Maur, dans un repère plus-beau-tu-meurs (zinc en laiton doré, moulures au plafond, fresque d’époque et bouquet de fleurs sur le bar mastoc). La cuisine ? Libre, jouant à saute-mouton entre la France et l’Asie, pleine d'une belle audace et tellement ancrée dans son époque, à l’image du ris de veau grillé boosté au phrik phao (sauce thaïe pimentée). Et puis ces purs jus triés sur le volet – bourgogne rouges et blancs en force – sublissimes : Laurence et Rémi Dufaitre, Fanny Sabre, Philippe Pacalet, Jean Foillard, Sylvain Pataille…

Où ? 32 rue Saint-Maur, Paris 11e.

  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

A la barre de ce navire indus' mêlant bois, verre, béton et acier ? Cap’tain Grébaut – Septime c'est lui – qui nous emmène en croisière vivifiante et épicée vers des recettes iodées pleines d’allant. Dans cette annexe marine du Septime, la carte change en fonction de la pêche (artisanale et durable). On y picore de la seiche d’Oléron réveillée au piment, du ceviche de mulet à la courge musquée… Gare à vous : comme la marée dans la baie du Mont-Saint-Michel, l’addition monte vite.

Où ? 80 rue de Charonne, Paris 11e.

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Restaurant Passerini
  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Italien
  • 12e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Indéniable meilleur chef italien de Paris, Giovanni Passerini s’impose pour nous comme l’un des meilleurs chefs de Paris tout court. Dans sa trattoria moderniste (sol en terrazzo, murs blancs, suspensions design), il fait le grand écart entre la rassurante cuisine tradi de la Botte (tagliatelles au ragoût de canard, iconiques raviolis ricotta-épinards au beurre de sauge) et les envolées gastronomiques époustouflantes comme ce pigeon en deux services dont on se souvient avec émotion longtemps après avoir remboursé le prêt souscrit pour payer l’addition.  

Où ? 65 rue Traversière, Paris 12e.

Septime
  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Français
  • Roquette
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Le cadre classieux qui évoque un gastropub londonien, avec table en bois buriné, acier noirci et lumière ouatée, n’a pas pris une ride depuis l’ouverture en 2011. La cuisine étoilée de Bertrand Grébaut non plus. Toujours alerte et défricheuse. Dans un menu en sept temps qui sait manier la montée chromatique, on croise une sucrine braisée dans une tranche micrométrique de lard, des Saint-Jacques nacrées convolant avec de la moelle, un dément ris de veau grillé et harissa accompagné d’un bouillon de couscous… Quasiment indispensable pour que ces plats révèlent tout leur potentiel : l’accord mets et vins érudit, voyageur et parfaitement calibré.

Où ? 80 rue de Charonne, Paris 11e.

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Les Enfants du Marché
  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Français
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Si vous cherchez un repas nappe amidonnée, ami des végés et service chuchoté, passez votre chemin ! Ce comptoir de marché s’avale sur un mange-debout sans plafond au-dessus de la tête (glagla en hiver) avec le gouailleur Michael Grosman en maître de cérémonie attachant et sommelier, récompensé du prix du meilleur taulier de Paris aux Time Out Food and Drink Awards. Les assiettes canailles et carnées du chef japonais Shunta Suzuki régalent autant qu’elles tarifent : iconiques moules de Groix dans une marinière au gorgonzola, tempura de cervelle…

Où ? 39 rue de Bretagne, Paris 3e.

  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Bistrot
  • La Madeleine
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Un cadre de brasserie typique du 8e comme il en existait tant dans les années 60, avec son mobilier bistrot, sol mosaïque et ses lustres en opaline pour une cuisine impeccablement de son époque. On la doit au Californien surdoué Thomas Graham et sa jeune équipe en or (récompensée par un prix aux Time Out Paris Food and Drink Awards !) : maquereau enchâssé dans une fleur de courgette, médaillon d’agneau rôti fardé de girolles et myrtilles sauvages, risotto de salicorne et yaourt de brebis… De l’inventivité, de la technique, du bonheur. La carte des vins nature chantournée par Robin Gurgui est au diapason de ces assiettes d’exception.

Où ? 16 rue Jean-Mermoz, Paris 8e.

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  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Bistrot
  • Folie-Méricourt
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Lumières opalinées, comptoir marbré et service basketté… Le Châteaubriand a inventé les codes de la bistronomie en 2006 et n’a cessé de collisionner les genres depuis. De ses fourneaux, le chef emblématique Iñaki Aizpitarte envoie des plats jamais consensuels, toujours sur le fil. Une vraie cuisine d’auteur, vive, énergique, presque punk. Parfois, on passe un peu à côté, parfois, ça tape en plein dans le mille. Toujours en tension, les assiettes du chef osent des associations étonnantes qui offrent de vraies fulgurances créatives.

Où ? 129 avenue Parmentier, Paris 11e.

Les Arlots
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Officiellement, ce bistrot, pas nomique pour un franc, a ouvert en 2016, mais Lino Ventura aurait pu y avoir son rond de serviette tant il a l’air d’avoir toujours été là. La cuisine ménagère et généreuse de Thomas Brachet redonnerait le moral à une maire de Paris après un résultat à la présidentielle. Évidemment, il y a la mythique saucisse purée, indétrônable au sommet de l’Olympe bistrotier… Mais tout le reste de la carte possède finesse et justesse. Le meilleur bistrot de Paris.

Où ? 136 rue du Faubourg-Poissonnière, Paris 10e.

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Mokonuts
  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Café-restaurant
  • Charonne
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Il y a des lieux qui détonnent mais sonnent comme une évidence. Mokonuts est de ceux-là. D’apparence, un modeste coffee shop où s’envoyer sans crier gare un top cookie pâtissé par la géniale luciole japonaise, Moko Hirayama. En réalité, un vrai restaurant d’auteur. Le chef franco-libanais Omar Koreitem y peint une cuisine sensible, unique, voyageuse… Le genre qui vous colle les poils sans qu’on s’y attende. Notre restaurant doudou année après année !

Où ? 5 rue Saint-Bernard, Paris 11e.

  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Bistrot
  • Folie-Méricourt
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Ce cadre de bistrot parisien intemporel cache bien son jeu. On pense mordre dans une entrecôte frite avec un quart de côte et voilà qu’on se retrouve tourneboulé par les assiettes ciselées du chef japonais Masaki Nagao (ancien du Clarence), qui convoque tempura de sardines et merlu nacré cinglé par une sauce chorizo… L’expérience ne serait pas complète sans le sommelier Marco Pelletier (passé par le Bristol), la gouaille en bandoulière, qui cornaque la petite salle et une des plus belles caves de Paris avec de rarissimes bouteilles. Et pour ne rien gâcher, les prix ont été vaccinés contre l’inflation !

Où ? 19 rue de la Fontaine-au-Roi, Paris 11e.

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  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Bistrot
  • Poissonnière
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

En se tenant soigneusement à distance des gangs de chefs grandes gueules, Adrien Ferrand creuse son sillon dans son chaleureux restaurant. Une cuisine où la technique (impeccable) convole en justes noces avec l’émotion, où les assiettes belles comme un nouveau jour régalent le chaland par petites touches précises comme dans ce foisonnant encornet à la plancha au beurre blanc curry, condiment à la courge, vinaigrette au kaki, épinards grillés… Pas d’anguille sous roche, Eels est une grande table.

Où ? 27 rue d’Hauteville, Paris 10e.

  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Italien
  • Grands Boulevards
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Mobilier de bistrot en bois sombre, rigolos tableaux de bourgeois du XIXe détournés, carrelage Belle Epoque… Un rêve d'estaminet parigot lové dans le passage des Panoramas. Depuis sa cuisine ouverte zinc et zelliges, aussi imperturbable que le Monte Limbara, le Sarde Simone Tondo envoie depuis 2017 de rassurants classiques italiens, des beautés sorties de la Botte de sa grand-mère. Simple, bon mais chèrement tarifé.

Où ? 8 passage des Panoramas, Paris 2e.

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Le Tagine
  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Marocain
  • Folie-Méricourt
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Dans ce remake des khaïmas sahariennes – lanternes ajourées, tissus plissés au plafond, zelliges… –, rien n’a vraiment changé depuis l’invention du soleil (environ). La lumineuse taulière Marie-Josée Mimoun, énergique comme un José Garcia sous MDMA, continue de sourcer la crème de la crème des produits pour mitonner le meilleur couscous du monde (on exagère à peine) : épices de la maison Thiercelin, agneau de lait des Pyrénées, huile d’olive Profil Grec… Elle fut même une des premières à basculer sa carte des vins en tout nature !

Où ? 13 rue de Crussol, Paris 11e.

  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Sud-Américain
  • Saint-Ambroise
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Un nom qui fait un peu peur pour une adresse au final d’une grande douceur ouverte par le couple franco-brésilien Ninon Lecomte et Lucas Baur de Campos. Service trop sympa, cadre so cosy et assiettes certes viandardes mais tout en délicatesse comme cette purée cumulonimbesque, couronnée d’un os à moelle qui accompagne une côte de bœuf parfaitement cuite à la flamme et plus tendre qu’un regard de bébé teckel. Sans oublier le mythique poulet rôti du dimanche midi… 

Où ? 5 rue du Général-Renault, Paris 11e.

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  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Poisson et fruits de mer
  • Canal Saint-Martin
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

A la barre de cette micro-cambuse carrelée, on retrouve la Belgo-Ougandaise Olive Davoux, ancienne de l’équipage de l’Ecailler du Bistrot, qui régale midi et soir avec une carte de petites assiettes inspirée par la pêche (artisanale) du jour et dans laquelle on peut plonger tête la première sans crainte : ceviche de mulet noir, carpaccio de maigre du Pays basque… Sans oublier les bourriches d’huîtres bien castées (Utah Beach de Monsieur Jean-Paul, spéciales de la famille Cadoret). Trop bon !

Où ? 53 rue de Lancry, Paris 10e.

  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Japonais
  • Faubourg Montmartre
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Chez Time Out Paris, si l’on pleure encore la fermeture d’Abri du chef Katsuaki Okiyama, on fait plus que se consoler dans sa deuxième adresse, un izakaya consacré aux sobas. Pour la déco, tout en murs boisés et béton au sol. Mais surtout pour ces dingos nouilles au sarrasin, à slurper dans un bouillon chaud ou froid – sans conteste les meilleurs sobas de Paris, dans la texture, le bouillon et les saveurs, précis et gourmands ! Le soir, quelques bonus aiguisés à la carte : palourdes cuites à la vapeur de saké, salade de roulé de porc au miso, mythique poulet karaage… Bravo aussi pour la carte de vins, courte et bien sentie !

Où ? 10 rue Saulnier, Paris 10e.

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  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Français
  • Roquette
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Cette ancienne boucherie chevaline dans son jus (de viande) – carrelage poussin, crocs en inox et tête de canasson dorée – cache la meilleure sandwicherie de Paris. A avaler goulûment sur le mini-comptoir marbré, une vingtaine de propositions alléchantes dans de petits paniers en plastique (5-8,50 €) : classique et mythique jambon Prince de Paris, original poulet pot-au-feu avec aneth et mayo, et dingo tortilla de patatas-chorizo. Si Delphine Zampetti a rallié le Pays basque avec son Iñaki Aizpitarte, la relève est assurée par Tiphaine Moindrot (et c’est toujours aussi bon).

Où ? 85 rue de la Roquette, Paris 11e.

  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Gastronomique
  • Folie-Méricourt
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Dans ce resto/labo immaculé, vendu il y a peu par la toque punko-basque Iñaki Aizpitarte (du Châteaubriand), on fait joujou avec des tapas (ré)créatives. Le lieu ? Une galerie de glaces et marbre de Carrare, écrin épuré et obsédant (signée par l’architecte superstar Rem Koolhaas), dans lequel picore une faune branchée et virevoltent des serveurs lookés. Dans les (petites) assiettes ? La matière première est reine, quasi brute. Attention, le midi, le Dauphin vous maraboute avec une formule magique à 20 €.

Où ? 131 avenue Parmentier, Paris 11e.

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Café du Coin
  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Bistrot
  • Roquette
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Derrière des atours de bistrot oublié depuis le siècle dernier (comptoir cerclé de laiton, table Formica, carreau de ciment Belle Époque) et le nom le plus commun de France pour un rade se cache une adresse pépite qu’on doit à Florent Ciccoli (Jones, Cheval d’Or, Recoin). Un troquet qui anime son coin de 11e du café au dîner. Mention spéciale pour la formule déjeuner à prix d’ami qui décoche d’imparables assiettes bistrotières à l’image de ce cordon-bleu au mont d’or. Pour l’apéro aussi, le Café du Coin va vous en boucher un avec ses étiquettes nature à foison et des pizzettes pour faire causette. Notre QG.

Où ? 9 rue Camille-Desmoulins, Paris 11e.

  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Français
  • Saint-Ambroise
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Ce cadre plus parisien que la tour Eiffel – vieux zinc, tables Formica et luminaires globes – sert d’écrin à une ambassade affûtée de la bistronomie où le chef Christopher Edwards décoche une cuisine patinée à l’audace et misant gros sur le goût. Et en appui de ces flèches d’assiettes mettant dans le mille, la géniale taulière Daniela Lavadenz abat l’une des plus belles cartes des vins de la ville. 

Où ? 42 rue Saint-Sébastien, Paris 11e.

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  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Italien
  • Belleville
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Depuis 2015, le chef toscan Michele Farnesi, passé chez Rino et Heimat, poursuit sa route dans la salle biscornue de sa petite adresse de Ménilmontant, nettement plus osteria que palacio. Un voyage fringant où l’on baguenaude dans les terroirs d’Italie en compagnie d’une cuisine précise et enlevée dans un cinq temps d’une incroyable douceur. Pâtes à la vénitienne, mulet opalin et sauce hollandaise à l’oursin, câlin de cremoso à l’amande… Et pour accompagner ces transes transalpines, une carte des vins d’Italie !

Où ? 1 rue d'Eupatoria, Paris 20e.

  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Français
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Et soudain, en 2022, naissait une brasserie (élue meilleur rétro aux Time Out Paris Food and Drink Awards) qui semble avoir toujours été là, remise en selle par Adrien Spanu, en mission pour redonner du lustre à ce patrimoine parigot. Mosaïques années 20, fresque d'après-guerre et nappes amidonnées façonnent un cosy cocon pour une cuisine immémoriale, fouettée par un sourcing au cordeau. Aux fourneaux, Grégoire Simon délivre une popote sans nostalgie, juste du kif, avec des œufs mayo champions du monde (à prix d’or) et des classiques rassurants comme le claquement de portière d’une berline bavaroise.

Où ? 6 rue de la Bastille, Paris 4e.

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  • 5 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à vins
  • Sentier
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Au 6 d’une rue du Nil qu’il a bien poncée, Grégory Marchand (Frenchie, Frenchie to Go) a ciselé une enclave bois et pierre (notre adresse préférée du chef) où dégommer de petites assiettes et de grands verres (la carte des vins est épaisse comme un roman d’été). Scotch eggs et aïoli au kimchi, nugget de ris de veau et tagliatelles de salsifis au vin jaune slaloment entre une clientèle joyeusement anglophone et carrément au coude-à-coude. Impec pour venir seul et finir par causer avec tout le zinc !

Où ? 6 rue du Nil, Paris 2e.

  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Gastronomique
  • Rennes-Sèvres
  • prix 4 sur 4
  • Recommandé

Insensible aux modes, Antonin Bonnet, Cévenole aussi taciturne que talentueux, continue son apostolat gastronomique barycentré autour du produit, dans une salle aussi fantaisiste qu’un énarque sous Tranxène. Les prix chez Quinsou valent plus qu’un sou mais quelles assiettes ! Homard pincé par des pickles de betterave, lotte de Vendée au saké, ris de veau de la ferme d'Anne-Laure Jolivet et crème à la truffe noire… Du pur talent.

Où ? 33 rue de l’Abbé-Grégoire, Paris 6e.

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  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Français
  • Grands Boulevards
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Cette adresse canut chenue fondée en 1890, tombée dans l’escarcelle du toujours fringant Alain Ducasse au début de ce siècle, coche toutes les cases de la brasserie balzacienne : faïences florales, miroirs, moulures et opalines. En cuisine, la cheffe lyonnaise Marie-Victorine Manoa (ex du Noma), interprète brillamment ses gammes gones : gâteau de foie de volaille, blanquette de veau, ris et cervelle, truite du Mézenc et chou fermenté. Une carte tellement tradi qu’elle en devient exotique !

Où ? 32 rue Saint-Marc, Paris 2e.

  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Français
  • 18e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Derrière la devanture rouge basque, une petite salle qui aurait plu à Simenon, où rentrent au chausse-pied chaises Baumann, tables Formica et banquettes moleskine vermillon. Depuis ce modeste QG, Paul Boudier et Albert Touton, des anciens du Châteaubriand, ont lancé une offensive bistronomique qui a conquis le quartier. Dans la formule midi à prix anti-inflation, que des bombes d’assiettes qui allient désarmante simplicité, précision d’horloger et associations finaudes ! 

Où ?  53 rue des Cloys, Paris 18e.

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Gare au Gorille
  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Batignolles
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Pour ceux qui cherchent une bistronomie de haut vol, direction les Batignolles ! A deux pas des rails de Saint-Lazare, Marc Cordonnier (ex-Ze Kitchen Galerie) et le super sommelier Louis Langevin (venu de Septime) ont posé leurs valises, leur talent et un petit gorille dans une discrète adresse blanche et stylée. Le menu inspiré du marché, qui pousse fort le curseur de l’Asie (comme ce merlu, cocos de Paimpol, bouillon thaï), change tous les jours ou presque, mais l’équilibre et l’invention répondent toujours présents. Et pour faire couler la meilleure carte de jaja nature de l’arrondissement !

Où ? 68 rue des Dames, Paris 17e.

  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Quartier latin
  • Recommandé

A deux enjambées du brouhaha de la Contrescarpe confite de touristes, le chef japonais Kazuma Chikuda, passé chez Bocuse (à Tokyo), chuchote sa cuisine sensible dans une improbable enclave du bon goût ornée de fauteuils en kilim. Ebouriffante tartelette de poireaux, gel de granny et douceur de chou farci végétarien à l’émulsion de vin jaune… Le menu change tout le temps mais le régal s’installe. Midi ou soir, en semaine ou le dimanche, foncez chez Narro !

Où ? 72 rue du Cardinal-Lemoine, Paris 5e.

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  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à tapas
  • Saint-Germain-des-Prés
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Un isakaya de luxe à la sauce Lignac avec tables marbrées, luminaires en osier et banquettes à motifs paon pour y découvrir la subtile gastronomie nipponne aux accents de l’Aveyron. Fine galette de chair de tourteau et avocat au curry Madras ; oursins marinés au tosazu et sushis chèrement facturés mais parfaitement fondants et exécutés. A faire couler avec des cocktails bien troussés.

Où ? 25 rue du Dragon, Paris 6e

  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Pizza
  • Folie-Méricourt
  • Recommandé

Elle a de la gueule, l’ambassade parisienne de la pizza à la romaine (à la pâte plus fine que sa cousine napolitaine) : bar à parpaings blancs, murs raclés jusqu’à l’os, imposant plafond-miroir et serveurs lookés. Et on mange quoi dans ce décor brutaliste ? Margherita de bufala (tomate, mozzarella de bufflonne et basilic) magnifique d’épure ; divine Parma rossa (tomate, jambon de Parme affiné 22 mois, mozza de bufflonne et basilic)… Et de midi à 13h du mardi au vendredi, elles s’affichent à des prix popolari (de 6 à 10 €). Avé César, ceux qui vont se régaler te saluent !

Où ? 90 rue de la Folie-Méricourt, Paris 11e.

 

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  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Français
  • Folie-Méricourt
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Sous un plafond de céramiques circassiennes aussi centenaire que classé, cet auguste bistrot – qui fut longtemps la cantine des saltimbanques du Cirque d’Hiver voisin – délivre une enthousiasmante cuisine bien dans son temps, sans fard ni blague qui tombe à plat. Le Coréen Jung Yonghoon régale son public avec un numéro de petites assiettes équilibristes. Et en étoile en haut du chapiteau, on trouve une des plus belles cartes de vins nature de Paris. 

Où ? 114 rue Amelot, Paris 11e.

  • 5 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à vins
  • Paris et sa banlieue
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

A deux enjambées du marché Paul-Bert, le bistrot carrelé d’Alcidia Vulbeau (ex-Frenchie) s’impose comme la bonne affaire quand on veut chiner un bon déj dans le coin. Les jours de puces, l’ardoise déroule du réconfortant comme un chou farci végétal ou une saucisse-purée dodue. A faire couler avec des quilles sulphitophobes dénichées par Mathias Tenret avant de reprendre la brocante. Le soir, ça part en tapas qui tabassent. Bref, peu importe l'heure, c'est la régalade.

Où ? 59 rue des Rosiers, Saint-Ouen 93400.

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  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Bistrot
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Grand thuriféraire de la rétronomie, Édouard Vermynck (ex-l’Entrée des Artistes) a carrossé l’ancien Gaspard de la Nuit en bistrot simili centenaire à vieux clichés encadrés, antique buffet à miroir et sublime lettrage peint à la main sur la devanture. La carte est à l’avenant et aligne du franchouillard sans âge, archi connu et bien tourné : andouillette artisanale avec un buisson d’excellentes frites allumettes, poulette rôtie et cumulonimbesque purée, cordon-bleu et frites… Jamais la nostalgie n’a eu aussi bon goût !

Où ? 6 rue des Tournelles, Paris 4e.

  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Bistrot
  • 19e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Ce rétro bouclard, beau comme un camion bleu dans son jus (mosaïques-moleskine-moulures), règne sur son haut de Belleville du croissant du matin au digeo du dîner. Léa Fleuriot y défouraille des plats d’antan parfois twistés avec une herbe, un condiment ou un peu de piment, comme ce ​​pot-au-feu de paleron de bœuf dorloté d’une sauce de pâte de soja fermentée. Quant au frérot Louis-Marie, aux goulots, il débouche des vins naturels et des sakés castés avec soin. Le Cadoret ? À jamais le cador adoré du quartier.

Où ? 1 rue Pradier, Paris 19e.

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  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Bistrot
  • Faubourg Montmartre
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Après Lolo Cave à Manger, Loïc Minel et Christophe Juville rejouent la coloc dans un bistrot très londonien, à quelques coups de pédale de l’adresse mère. Autour du mastoc brasero et du néon rutilant, Zac Gannat enflamme son monde à coups de tapas incendiaires, dans la pure lignée de Greg Marchand : scotch egg merguez-vermouth ; temakis de Saint-Jacques et raifort ; agnolotti à l’ail des ours… De la bistronomy d’auteur, fougueuse dans ses inspirations, intraitable dans ses intentions, artiste dans ses dressages. Et pour les vins, faites confiance à Lolo pour dégoter des quilles pas bues partout !

Où ? 53 rue du Faubourg-Poissonnière, Paris 9e.

  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • 18e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

C’est un quintet de bonnes têtes, cinq potes athlètes de la fête et des assiettes qui en ont dans la musette. Dans une salle funky festive, Antonin Girard, passé par Lolo, fait twerker des assiettes matinées nippones (en format classique le midi et tapas nocturnes) : œuf mariné et mayo wasabi, moules XXL aux pimentos, cookie au CBD… Dans les verres de contact, des jajas nature, du blanc à l’orange en passant par le rouge. Et dans les oreilles, un DJ set érudit. 

Où ? 16 rue Eugène-Sue Paris 18e.

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  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Chinois
  • Saint-Ambroise
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Vous voulez du précis, du pointu et de l’inattendu ? Vous allez être doublement servi. Dans cette belle salle à plafond enciélé, comptoir à dominos et dragon en néon, les sœurs Tatiana et Katia Levha frottent leurs racines philippines aux influences mondiales, comme ces égrillards baos frits gorgés de comté à tremper dans une mayo au XO, ou ces coques en balade sud-américaine dans un incendiaire bouillon chipotle et piment. Une adresse singulière, décalée et attachante. Avec en bonus un personnel ULTRA sympa et une BO hip-hop du début du siècle (cœur avec les doigts pour Mary J. Blige).

Où ? 52 rue Saint-Maur, Paris 11e.

Ozlem
  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Turc
  • Poissonnière
  • prix 1 sur 4
  • Recommandé

L’honneur retrouvé du döner ! Chez Ozlem, pas de frites surgelées ni de viande douteuse. L’équipe de cette cantine turque turbine aux aurores pour préparer le nec plus ultra de la broche, de la poitrine de veau, mélangée à de la dinde, qui marine de longues heures avant d’être embrochée le lendemain puis grillée. On la déguste dans un dürüm maison (galette de blé) garni d’oignons rouges émincés, d’une pointe de sumac, de persil.. Une tuerie parfaitement assaisonnée à la fois croustillante et moelleuse.

Où ? 57 rue des Petites-Ecuries, Paris 10e.

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  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Japonais
  • 1er arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Ne vous fiez pas à ses lambris style Leroy Merlin et ses murs décorés d’une clim volumineuse : cette cantine japonaise est le véritable coffre aux trésors de Little Tokyo. Ni nippon cérémonieux, ni tout-venant à bœuf-fromage, l’enseigne allie ce qu’il faut de grâce avec ce qu’on aime de spontanéité. Lame de ces lieux ? Le chef Toyofumi Ôzuru, qui envoie sushis à l’oursin ou à la langoustine, aubergines miso crémeuses ou carpaccio de sériole. Le voyage s’achève sur une sérieuse carte de sakés.

Où ? 7 rue des Moulins, Paris 1er.

  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Turc
  • Le Marais
  • Recommandé

Imaginé par la star telavivienne Eyal Shani, ce spot à deux longueurs de tsitsit de la rue des Rosiers se la joue gentiment bordélique avec cuisine grande ouverte, sono à fond les ballons et légumes qui pendouillent au comptoir. Même l’immense ardoise accrochée au mur donne le menu dans le désordre. On y graille donc des pitas au top (au poulet avec peau qui croustille et chair ferme, aux boulettes agneau-bœuf ultra-fondantes, à la ratatouille réconfortante) accompagnées d’un mythique chou-fleur grillé. Simple et funky.

Où ? 22 rue des Ecouffes, Paris 4e.

 

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  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Poissonnière
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Thomas Chisholm, croisé dans Top Chef saison 12, également passé par le restaurant AT, se pose enfin chez lui dans une élégante salle pour CSP++ avec longues tables communes, cuisine ouverte et suspensions multiples. Le chef franco-américain ne regarde pas à la dépense dans ses luxueuses tapas. Marinade, grillade, fumaison… Les recettes multiplient les techniques et les textures sans que ça ne vire à la démonstration. Résultat, on sauce tout joyeusement jusqu’à la dernière goutte. Bravo Chocho !

Où ? 54 rue de Paradis, Paris 10e.

  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Belleville
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Copines des Beaux-Arts, Marie-Anna Delgado (en cuisine) et Olivia Brunet (à la déco et en salle) ont monté cet amour de cantine (récompensé d’un award Time Out) où tout Belleville a son rond de serviette. Une formule midi magique qui offre à prix d’amies des assiettes ambiance retour de Catalogne par les départementales des Landes ; des soirées tapas déglinguées, des dimanches bingo… Bref, on sort de là en chantant coucouroucoucool Paloma !

Où ? 93 rue Julien-Lacroix, Paris 20e.

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  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Japonais
  • 1er arrondissement
  • prix 1 sur 4
  • Recommandé

Dans ce microspot à ramen bien sapé (comptoir en parpaings, pierres grattées, étagères de mangas incrustées dans le mur), assis sur des fûts, préparez-vous à slurper des merveilleuses nouilles maison à base de blé japonais, parmi les meilleures de Sainte-Anne – et pourtant, y a de la concurrence ! Elles s’ébrouent dans un bol de succulentissime bouillon de volaille et de porc dégraissé à pimper de feuille d’algue séchée, d’un coulant œuf nitamago ou de fines et fondantes tranches de chāshū (porc). Itadakimasu !

Où ?  41 rue Sainte-Anne, Paris 1er.

  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Bistrot
  • Saint-Ambroise
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Un troquet copain -sol carrelé bleu piscine, bois blond, murs blancs- signé du formidable Florent Ciccoli, qui nous accompagne du premier café du matin au dernier calva du soir. Le chef finlandais Marlo Snellman y dessine une fringante bistrote en ligne claire : échine de cochon et aubergines grillées, baba à l’absinthe… à escorter de vins à haute picolabilité. Une adresse indispensable du quartier.

Où ? 60 rue St Sabin, Paris 11e

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  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Français
  • Chaussée-d'Antin
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Oh la belle salle avec béton ciré et lumière zénithale, jardin intérieur et murs terracotta, grande table de bois brut et mobilier nordique. Depuis la cuisine ouverte, Sylvain Parisot (passé par l’Astrance) cisèle des assiettes bistronomiques hyper-locales et de saison. Facile quand ses associés, Éric Delbart et Dan Humphris, possèdent l’épicerie Humphris et la ferme bio d’Heurteloup ! La formule déj très travaillée à 35 € a déjà conquis tous les cadres du quartier – et le soir, ça monte encore en gamme. 

Où ? 3 rue Bourdaloue, Paris 9e.

 

  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Folie-Méricourt
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Avec sa devanture vert kaki, ses banquettes briochées et son bar de granit sombre, Magma la joue bistrot dandy. Une cool dégaine qui se retrouve en cuisine où le chef Ryuya Ono, ancien de chez Bruno Verjus, envoie des assiettes aussi joliment carénées pour Insta que pour la bouche : pintade fenouil laminé et sauce à l’anguille fumée ; pigeon entier et piment doux ; glace au laurier… À faire couler (de love) avec du vin nature bien déniché.

Où ? 9 rue Jean-Pierre-Timbaud, Paris 11e.

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  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Chinois
  • Chaussée-d'Antin
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Un boui-boui chinois grand comme un timbre, posté à deux pas des grands magasins, où le Sichuan enveloppe les papilles dans des bouillons de feu. A la carte ultra ramassée, des soupes de nouilles de blé ou de vermicelles de riz garnies de viande, ou de raviolis maison à la farce soyeuse. La force du piment se règle de 0 à 3… Pas de fierté déplacée : à 1, ça envoie déjà bien.

Où ? 41 rue de Provence, Paris 9e.

 

  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Français
  • Roquette
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Sacré Wolfgang Staudinger ! Son lumineux estaminet qui convoque lettrage Art déco, plafond miroir, lustres tulipes et mobilier chiné donne l’impression d’avoir toujours été là alors qu’il l’a repris en mai 2022 ! Associé au chef Etienne Hervé, lui aussi passé par le Café Constant (d’où le nom), il défouraille le midi une impeccable formule déjeuner à 22 € où des classiques du bistrot twistent avec des vins nature. On fait pas semblant, on est content.

Où ? 11 rue Saint-Maur, Paris 11e.

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