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9e arrondissement : les boutiques

Du shopping pour toutes les bourses

Écrit par
La Rédaction
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  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Bistrot
  • Faubourg Montmartre
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé
Un peu de classicisme et pourquoi pas ? Voilà sans doute ce que s’est dit, en ouvrant son premier restaurant, Geoffrey Lengagne, chef certes jeune mais qui a évité la télé, limité les résidences (une seule : en 2023 dans les jardins du palais Galliera) et hanté les belles maisons (Gagnaire, Keller, Banctel…). Murs crème, bois clair, fleurs séchées et accueil doux. Serait-ce le retour du cosy après toutes ces années de bistronomie agitée ? Dans sa cuisine ouverte, il fait la part belle aux producteurs et aux saisons tout en baguenaudant nettement au sud de la Loire. On délaisse la formule déjeuner pour jouer à la carte. Entame avec la seule proposition végé de tout le menu (en 2024, vraiment ?) : des topinambours rôtis et en purée, excités par un sabayon à la menthe et des gouttes de sauce XO. Agréablement surprenant et sapide.  Puis arrivent des raviolis, un peu secs (le jus de volaille annoncé se montre bien discret) mais garnis d’une farce morue, poulpe et piment d’Espelette à la rassurante rusticité. On termine avec un superbe cannolo, cette crêpe sicilienne croquante, sous une couronne d’une aérienne mousse citron sertie d’un granité mezcal. Bon à racler l’assiette ! Jolie carte nature pour accompagner tout ça : loire Tandem du domaine Mélaric (42 €), savoie Haut les Cœurs de Charlotte Sonjon (52 €)… Un début prometteur ! Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
  • 5 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à cocktails
  • Saint-Georges
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé
Avec qui ? Votre date du moment, féru de fringues vintage et de 78 tours de Billie Holiday Boire quoi ? Le Lulu White (gin, pisco, génépi, falernum) Le plus court chemin de SoPi à NoLa (New Orleans, Louisiana) ? Pousser la porte noire de cet élégant drinking club… Derrière la discrète façade se cache un bar joliment passéiste : comptoir en marbre surmonté d’une couronne d’ampoules à filament, appliques à pampille, bartenders en chemise… Amateurs de cocktails anti-bling, welcome ! Lulu White, mythique mère maquerelle du quartier chaud de Storyville, dans l’ancienne colonie française, vous immerge direct dans la Belle Epoque canaille, quand le jazz commençait tout juste à faire ses gammes aux Etats-Unis. Depuis l’ouverture en 2015, les tauliers (également aux manettes du Little Red Door et de Bonhomie) ont gardé leur ligne de shaker : remettre au goût du jour des alcools anciens grâce à des recettes pointues, tout en équilibre. La carte collégiale version été 2019 laisse de côté l’absinthe (c’était la spécialité du lieu auparavant et on peut toujours la déguster « à l’eau » pour 9 €) pour proposer neuf recettes surfant sur l’amer, présentées comme une galerie de portraits. Démarrage en douceur terreuse avec un Mr Pinion (vodka infusée au fenugrec, Cynar, Bénédictine), avant d’attaquer la souple puissance du Doc Hawthorne (eau-de-vie Bourgoin Raisin, madère, amaro, bitter Peychaud’s, absinthe Amer). On sirote ces breuvages intemporels, bercé par une bande-son jazzy, alors que l’
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Le Carmen
  • 4 sur 5 étoiles
  • Musique
  • Saint-Georges
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé
Ce bar/club/boudoir installé depuis fin 2010 à une position centrale – à la jonction entre la rue de Douai et la rue Pierre-Fontaine, vous voyez le dawa –, attire immanquablement les fêtards après la sonnerie de 2h du matin dans les bars de Pigalle. Mais rentrer dans cet ancien hôtel particulier (et ancienne maison close) à la déco fastueuse se mérite. C’est dans cet écrin rococo des plus décadent que Georges Bizet aurait composé, dit-on, son célèbre opéra. Causeuses Empire, tentures velours carmin, large cage dorée, miroirs gigantesques : le lieu a surtout gardé son passé sulfureux de maison close, qui n’échappe pas au visiteur errant dans les petits salons libertins. Un bar aussi garni que les plafonds L’intérêt, outre ces sublimes moulures classées aux monuments historiques ? La quarantaine de gins infusés maison trônant sur les étagères du bar : classiques (poivre, citron ou pamplemousse) ou plus originaux (safran, maté, romarin). Gaffe : passé minuit, la citrouille redevient carrosse, et les verres prennent 5 € de plus.  Une entrée sous réserve Surtout, le spot mute en club (entrée gratuite), réunissant beautiful pipole, mannequins, branchés et autres noceurs VIP dans une ambiance de house party effervescente. Et c’est là que ça commence à se corser devant la porte, où le physio, débordé, doit vite trancher. Donc votre meilleure chance d’entrer, c’est de se pointer avec un peu de style et votre meilleure vibe avant le rush de 2h.
  • 4 sur 5 étoiles
  • Hôtels
  • Pigalle
  • Recommandé
Atmosphère de yogi urbain, corner de fleurs séchées, jeunes femmes portant entre pouce et auriculaire des jus de spiruline (servis dans des verres à cocktail)… Pas de doute, l’adresse inspire davantage des soirées pyjamas entre copines qu’une folle nuit BDSM ! Derrière cet hôtel du haut de la rue des Martyrs créé par la Franco-Mexicaine Charlotte Gomez de Orozco, un concept qui commence à faire école, celui d’un tourisme plus vertueux qui consiste ici à vous encourager à réduire la voilure – ainsi qu’à boire dans une gourde, à prendre l’escalier et à vous priver de binge watching en sucrant l’option TV. Et il faut bien avouer que l’endroit s’y prête à merveille, avec de superbes chambres ambiance feng shui aux murs immaculés, parquet massif, matières naturelles, lumières douces, eau microfiltrée au charbon binchotan, salle de bains ultra-zen et barre d’étirement pour assouplir un éventuel tour de reins dès le réveil. Au rez-de-chaussée, la salle du restaurant végan Mesa donne au petit matin des envies de réciter les laudes à voix basse, tant l’endroit respire le calme et la dévotion. De quoi vous dissuader de se refrotter à l’hostilité des faubourgs de Pigalle – et de ne plus porter autre chose que des tuniques en lin. Heureusement, l’âge de la retraite holistique n’ayant pas encore fait l’objet d’un plan gouvernemental, il est possible de s’inscrire dès la majorité à l’un des stages proposés par la maison, voire de se faire palper-dérouler mal-être et tensions musculaires en
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Le Rouge
  • 4 sur 5 étoiles
  • Clubbing
  • Saint-Georges
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé
Rouge : un nom taillé pour ce club au cœur de Pigalle, coincé au milieu des néons aguicheurs du Sexodrome voisin et autres peep-shows qui se font concurrence sur le trottoir. Depuis son ouverture, la queue ne désemplit pas, malgré le prix d'entrée à 15 euros et le tarif des consos (13 euros le gin tonic ou la vodka pomme). Mais la clientèle du Rouge a les moyens : ici se presse une jeunesse parisienne dorée et branchée tous les week-ends, pour y danser, draguer, être vu, et quelquefois y voir des shows d'exception comme les after-shows de Metronomy et Gossip ou le live de Zombie Zombie en 2012. La programmation, orientée deep house et techno minimale, est consultable sur leur site (ici, il faut liker la page pour y accéder) ou sur leur page Facebook ici. Pour la petite histoire, ce club est resté fermé pendant dix-neuf ans, tenu dans le secret des initiés qui l'ont connu avant sa fermeture en 1994. La propriétaire du Folie's Pigalle (devenu le Pigallion), une petite dame qui habite juste au-dessus, voulait garder sa tranquillité le week-end jusqu'à ce qu'elle change d'avis l'année dernière. Hormis quelques aménagements minimes (un coup de peinture, l'ajout de canapés et d'un sound system puissant, de spots rouges), ce cabaret canaille des Années folles, le Pigall's, a miraculeusement conservé son décor d'origine depuis les années 1930, tout de velours rouges, miroirs, boiseries, et dorures rococo. Fréquenté par la faune du quartier rouge durant soixante ans, il a retrouvé sa
Maison Souquet
  • 5 sur 5 étoiles
  • Hôtels
  • Saint-Georges
  • Recommandé
Hôtel 5 étoiles Prix de la chambre : Autour de 450 € Le petit plus : La carte au bar et ses cocktails franchement shakés. Services : Spa avec piscine privatisable, minibar, Internet gratuit, produits Hermès et buffet petit déj à volonté (26 €) Ex-lupanar ressuscité en hôtel très secret, cette planque sulfureuse façon L’Apollonide de Bonello prolonge parfaitement l’idée qu’on se fait du Pigalle d’antan. Pimpée par l’indéboulonnable Jacques Garcia, la déco marie Belle Epoque et orientalisme avec cet empilage de salons au rez-de-chaussée dans lequel tout est d’origine : le cuir de Cordoue de 1895 sur les murs, les faïences mauresques, la porcelaine, le cuivre et le mobilier chiné autour de la maousse bibliothèque… En un mot : ma-gni-fique ! Et l’ambiance, alors ? Ultra-coquine des narines (parfums sensuels dans tout l’espace) au palais, avec les cocktails très floraux du bar dont les noms renvoient à d’anciennes courtisanes. Sans oublier ce hot spa avec piscine et table de massage privatisable pour deux (demandez la clé !) où ce qui s’y passe, comme diraient les Inconnus, ne nous regarde pas… A l’étage, les 20 chambres et six suites sont à prix bonbon (à partir de 450 €) mais définissent parfaitement l’idée qu’on se fait du chic. Chacune porte aussi le nom d’une courtisane et jouit de son propre univers (japonais, indien, chinois…) Enfin, les produits de soin sont signés Hermès et le buffet petit déj (26 €) est à volonté. Parfait pour reprendre des forces entre deux parties de j
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  • Musées
  • Art et design
  • Saint-Georges
Ce fabuleux immeuble, transformé en musée par le peintre symboliste, abrite les appartements et l'atelier de Gustave Moreau (1826-1898). Au premier étage, la visite traverse un intérieur bourgeois au mobilier Louis XVI, dévoilant la chambre, la salle à manger et le cabinet de réception de l’artiste, ainsi que le boudoir dédié à Alexandrine Dureux, sa « meilleure et unique amie », son amour impossible, le fruit de toutes ses convoitises. Le peintre a orchestré le décor selon ses souvenirs et le résultat, orné de portraits de famille, de cadres à moulures et de réminiscences de son Grand Tour, ressemble au temple d’un collectionneur obsessionnel, qui aurait érigé le musée sentimental de sa vie pour la postérité. Les second et troisième étages, reliés par un splendide escalier en spirale, renferment le royaume des fantaisies bibliques et mythologiques de l’artiste. Majestueux et exceptionnellement riche, cet atelier abrite quelque 1 300 peintures, aquarelles et cartons, de même qu’un cabinet d’art graphique nourri de plus de 5 000 dessins. Les esquisses révèlent le processus créatif et les différentes étapes qui mènent aux tableaux finis du maître symboliste. Parmi les toiles peuplées de chimères, de bêtes mystiques et de plantes étranges, on retrouve Tyrtée chantant pendant le combat, Les Prétendants ou Les Filles de Thespius. De nombreux cartels enrichissent par ailleurs le parcours des commentaires délurés de Moreau. Autant de paroles aussi frénétiques que cette collection, d
  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Chinois
  • Chaussée-d'Antin
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé
On était les premiers à sortir l’adresse en juin 2018. En 2023, le boui-boui grand comme un timbre, posté à deux coups de pédale des grands magasins, n’a rien perdu de son feu sacré : bois blond, fresque graphique et trois tablées de six où l’on nous cale, bol à bol, avec les amateurs d’une cuisine sichuanaise authentique.  Miam miam collé serré serait plus juste comme nom. Signe qui ne trompe pas sur la qualité de l’ensemble, la petite salle palabre très largement en VO, l’adresse se refilant manifestement dans la commu. A la carte ultra ramassée, des soupes de nouilles de blé ou de vermicelles de riz (10 à 13 €) garnies de viande ou de raviolis et évidemment pimentées de zinzin – force réglable de 0 à 3 « chili »… Pas de fierté déplacée, à 1 ça envoie déjà bien. La version où les nouilles et morceaux de macreuse nagent dans un bouillon finaud (et surtout pas trop gras, contrairement à certaines adresses qui camouflent des plats lourdingues derrière le piment) enflamme joyeusement la langue. On picore aussi une assiette de raviolis à la farce soyeuse et à la sauce secrète volcanique (combo poivre et piment bam bam). On a le nez qui coule et les yeux qui pleurent mais que c’est bon !  Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
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  • Shopping
  • Grands magasins
  • Chaussée-d'Antin
Véritable labyrinthe de marques, les Galeries Lafayette rayonnent bien au-delà des Grands Boulevards. Temple de la mode par excellence, le magasin au look art nouveau s’ouvre sur le rayon parfumerie. Un choix pléthorique de soins, fragrances et autres élixirs sous une massive coupole en vitraux. Un bel échantillon des plus prestigieuses marques rivalisent ici, que vous cherchiez le dernier-né de Givenchy ou le best-seller de chez Clinique. Après un vaste programme de rénovation en 2008, le rayon VO (destiné alors aux jeunes) s’est vu transformé en un lieu de prédilection pour les amateurs de chaussures. Côté vêtements, le prêt-à-porter de luxe et les créateurs pointus se partagent le premier étage pour les femmes et le dernier pour les hommes. Les « Galafs » sont définitivement à visiter en début de mois et de préférence muni de plusieurs cartes de crédit !
  • 5 sur 5 étoiles
  • Santé et beauté
  • Salon de massage
  • Saint-Georges
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé
Créé par deux jeunes infirmières, ce nouveau lieu dédié à la femme par des praticiennes féminines a une vocation annoncée : “accompagner les femmes pour les aider à s’épanouir à chaque étape de leur vie, de la puberté à la maternité sans oublier la ménopause.” Son nom ? Gynécée, soit le terme qui désignait dans les antiquités grecques et romaines l’appartement des femmes situé à l’arrière d’une maison. Ici aussi, c’est dans une maisonnette cachée dans une cour du 9e arrondissement, proche du musée de la Vie romantique, que se regroupent psychologues, sages-femmes, profs de yoga et praticiennes de soins. Des groupes de parole y sont organisés sur des sujets aussi variés que l’endométriose, la PMA ou la préménopause – une agora bienvenue pour contrer l’anxiogène Doctissimo ! On teste ce jour-là un massage à quatre mains pour notre plus grand plaisir : Charlotte pour la partie énergie et Camille pour la partie physiologique. Elles se sont donné pour mission de nous ancrer (car oui, nous, c’est comme ça, on flotte sur un pied les jours de déprime) par le toucher autant que par le son (celui de la musique mais aussi des claquements de doigts de Charlotte, passionnée par les “soins énergétiques et quantiques”). A noter que ces dernières années, de nouveaux soins sont nés pour se reconnecter à la nature. Si certains renient la science et nourrissent les complots, d’autres s’intéressent à l’infiniment petit pour se guérir. Comme Charlotte, qui lie la physique quantique et le bien-êtr
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