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King Charles, Marion Corrales

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Time Out dit

“I beg for forgiveness for the way that I am”, chante King Charles. Au moins ce jeune britannique a-t-il conscience de ses défauts. Montagne de dreadlocks sur la tête, eyeliner et moustache à la Molière, à première vue, ce wannabe dandy à mi chemin entre Devendra Banhart et Frank Zappa a tout pour séduire. Impossible de résister à la folk ensoleillée et jubilatoire de “Mississippi Isabel” ou “Lady Percy”. Pourtant son album, sorti le 7 mai, contient également des morceaux moins mémorables, comme “Loveblood”, tellement plat qu’on pourrait le faxer. Le résultat sur scène est tout aussi inégal : son personnage extravagant et prétentieux devient vite agaçant, si bien qu’au bout de quelques morceaux on se dit qu’il est temps d’aller se chercher une autre bière. Accompagné de musiciens effacés et d’une choriste qui ne sert à rien, notre dandy décalé a beau sauter partout et changer de guitare trois fois par morceau, il laisse son public mi-amusé mi-indifférent. Bref, King Charles est un artiste un peu trop conscient de son talent, doué qui plus est d’un gros poil dans la main. Ce n’est sans doute pas une coïncidence si son nom de scène évoque moins un adorable canin que les capricieux et tyranniques rois d’Angleterre.    

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