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Doris Darling

  • 4 sur 5 étoiles
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Time Out dit

4 sur 5 étoiles

Bleu piscine fardé autour des yeux, micro-short, talons de 12 et chevelure hyperbolique : Doris Wallis n’a absolument aucune retenue quand il s’agit de mode. Et encore moins lorsqu’elle écrit sur les comédiens qu’elle abhorre. En véritable Cruella de la presse people, la journaliste n’a pas son pareil pour démonter les carrières de ses cibles. Avec une certaine classe, il est vrai : « Comment diable cette grosse vache de Trudy Olson a pu croire qu’elle était actrice ? ». Véritables odes à Gilles de la Tourette, ses colonnes étrillent sans complaisance jeunes comédiens et mammouth du septième art.  C’est d’ailleurs ce sens inné de l’insulte, ce verbe hautement fleuri qui plaît en premier. Originellement intitulé ‘Silly cow’ le texte de Ben Elton brille dans sa traduction française avec le même éclat. Métaphores ingénieuses, jeux de mots succulents, situations loufoques : le ‘Doris Darling’ de Marianne Groves ne se contente pas du talent de la flamboyante Marianne Sergent (Doris) pour faire rire le public. Il fait aussi appel à une réjouissante brochette de personnages : un producteur allemand en Birkenstock, une assistante shootée au ginseng, un toy-boy dealer… Un casting peut-être un peu caricatural, certes, mais qui ne manque pas de répliques ciselées. Une intelligence du texte mêlée avec bonheur à une scénographie digne des meilleurs James Bond.
 Des escaliers en forme d’escarpins, des projections murales et des portes cachées… Autant dire qu’il y a peu de place pour l’ennui du côté de la rue René Boulanger.

Infos

Site Web de l'événement
doris-darling.com/
Adresse
Prix
38.2€
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