« En Sicile, la Vie, l’Amour, la mort ont même signification. »
La pièce « La Fleur à la bouche », en un acte et tirée d’une nouvelle « La Mort à la bouche » de Pirandello, répond au Guépard de Lampedusa. En effet, dans un même spectacle qui ne dure qu’une heure, les deux textes, d’auteurs siciliens contemporains, ont été mis en correspondance.
Dans la Fleur à la bouche, deux clients d’un café discutent de nuit ; l’homme à la fleur tente de faire deviner et comprendre sa mort plus ou moins proche. Il s’en dégage un désespoir et de la colère face à l’absurdité de l’existence. Chez Lampedusa, règne un calme serein et une étrange sensation de vie tandis que le prince de Salina est spectateur de la déchéance de son peuple et de sa propre existence.
Ainsi, de la mise en scène des deux textes, on a droit à une réflexion poétique sur la mort mais aussi sur la vie.