transient
© Benjamin Schmuck
© Benjamin Schmuck

Transient Festival

Du 14 au 16 novembre 2014, des machines et des hommes

Publicité

Avec le Transient, Paris se dote enfin d'un festival des arts électroniques digne de ce nom. Par « arts », il faut entendre musique électronique et viser arts numériques. Montée par Sin Chromatic et accueillie par Mains d'Œuvres, cette première édition se présente sous les meilleurs auspices. Notamment grâce à une programmation musicale qui réunit des stars du genre (Richard Devine, Christian Fennesz) et des artistes talentueux que vous ne verrez pas toutes les semaines à Paris (Kangding Ray, Arovane, Trdlx, etc.), et encore moins en club - soit l'une des affiches de festivals franciliens les plus excitantes de ces dernières années.  Grâce aussi à un bel équilibre entre arts numériques et musique, dans le cadre d'un lieu idéal pour ce type de dispositif, à l'image du festival Nemo (géré par Arcadi) pendant un temps, ou de Présences électronique plus récemment (mis en place par le GRM de l'Ina, avec un axe plus « musique contemporaine » et classique toutefois), tous deux tenus au Centquatre.

Il nous tarde donc de découvrir ce que proposera dans les faits le Transient, auquel on souhaite en tout cas succès et pérennité - et donc de ne pas être aussi « éphémère » que le veut son nom. Puisqu'une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, sachez que les prix des pass sont franchement abordables (60 € pour 3 jours), que l'exposition sera en accès libre, et qu'on vous offre 2 pass 3 jours ici, au cas où vous seriez vraiment en galère. 

A noter que pendant toute la durée du festival, l'expo présentant des oeuvres d'Olivier Ratsi, Anne Roquigny, Fabien Zocco, Edouard Suffrin et Amélie Petit Moreau reste ouverte de midi à minuit.

Au programme de cette première journée, deux collaborations musique/VJ et deux belles têtes d'affiche. Soit le duo électro parisien Trdlx associé à Vein pour le visuel, et l'ambient onirique d'Ocoeur mise en images par Hieros Gamos. En plat de résistance, le Berlinois Arovane et son fantastique travail des textures, et l'Américain Richard Devine, star dans ce (petit) milieu et surtout compositeur et ingénieur du son talentueux. De quoi ouvrir le festival en beauté, et faire chauffer neurones et vumètres.

TRDLX - Dystopia - Boemiath is Going Down from Vincent C on Vimeo.

Le samedi, Transient proposera un plateau plus axé découverte que la veille, en tout cas pour les amateurs dilettantes. Même si ceux-ci connaissent probablement déjà Somaticae, très présent à Paris depuis que son électro froide et parfois tribale a trouvé refuge sur le label In Paradisum. Plaster et Lumisokea, moins connus mais tout aussi intéressants, ouvriront eux aussi la voie à Kangding Ray, alias David Letellier. Ce Français exilé à Berlin fait partie de l'écurie Raster-Noton depuis quelques années maintenant, sur laquelle il a signé deux albums remarquables, 'OR' et le récent 'Solens Arc'.
Vous vous dites peut-être qu'après deux soirées gavées de gros sons bien épais et de textures impalpables vous pourrez allègrement oublier le dernier jour de festival, ce dimanche sacré, jour de repos bien mérité. Détrompez-vous : Christian Fennesz se fait sacrément rare, alors ne vous avisez pas de le rater. Sans compter Graal en DJ set, Paskine et le duo musique et visuel Nonotak Studio, également de la party. Autant de bonnes raisons de s'extraire de son moelleux canapé.

Plus d'actus musicales

  • Musique
  • Musique
Dans la nuit de ce samedi 26 avril, le chant du cygne de l’International retentira au-dessus d’Oberkampf. Après des mois de lutte pour la sauver, l’une des plus saintes chapelles rock de la capitale s’éteindra après une dernière soirée de concerts (et une tournée générale). Pour rendre hommage à ce lieu important pour la musique indé parisienne, on a demandé aux membres de l’équipe de nous envoyer une dernière playlist. Un Routard des scènes rock indé Usinée par le programmateur Tom Picton et le directeur de la com Rémi Laffitte, cette playlist de 60 sons prend la forme d’un testament de la dernière période de l’International lancée en 2021, avec uniquement des artistes et groupes passés sur la scène de la cave. Le résultat ressemble à un Routard des scènes rock indé (au sens le plus large) du monde entier, sans oublier les groupes les plus chauds de la région, qui perdent avec l’Inter l’un de leurs terrains d’expression les plus fertiles. Quoi écouter ? Du côté des locaux, on est ravis de retrouver Ellah A. Thaun et ses déclinaisons rock jamais téléphonées, le quatuor de power pop Alvilda, les punks venus de Brest Syndrome 81, ou les Clopes, ce groupe parodique aux synthés pleins de goudron. Dans la section internationale, on repère le groupe de punk de Sidney Gee Tee, les Bataves de Tramhaus aka l’une des plus belles évocations du revival post-punk, les plus psychés Américains The Shivas, les synthpunkistes espagnoles Melenas ou les Rosbeefs de Beige Banquet, dont les...
  • Musique
  • Musique
Le Cabaret Sauvage à l’abordage pour un nouveau tour de magie ! Dans les hublots depuis la complète rénovation de 2019, le projet de péniche artistique vient d’accoster – en vrai, il est là depuis l’automne dernier – juste en face du chapiteau, sous le nom de Babour Sauvage. Un lieu sur deux niveaux pour voguer jusqu’au bout de la nuit Sorti du chantier naval en 1961 et arborant une casaque noire à liserés rouges, ce Babour se présente sur deux niveaux, avec une terrasse sur le pont et une salle dans la cale jaugeant 200 personnes. Pour s’occuper de l’animation, le taulier du Cabaret, Meziane Azaïche, l’a joué QLF en filant les clés du bateau et de l’exploitation à Dehya. Stand-up, chaâbi, cabaret, DJ sets : une programmation 100 % Cabaret Sauvage Le plan de navigation laisse voir une prog ultra éclectique très Cabaret, avec aussi bien du stand-up le mercredi – ne loupez pas Nordine Ganso et Ilyes Mela le 28 mai ; des cabarets et performances le jeudi ; des résidences célébrant le chaâbi d’Alger avec Ptit Moh le vendredi ; des ambiances plus dansantes le samedi avec aussi bien du raï boules à facettes avec Disco Raï, des ambiances latines avec DJ Dany ; ou des afters dominicaux avec 1.2.3 Sauvage et la Horde, pour concurrencer ceux de la Péniche Cinéma. Quand ? Du mercredi au dimanche. Où ? 59 boulevard Macdonald, Paris 19e. Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par Babour Sauvage (@babour.sauvage)
Publicité
  • Musique
  • Musique
"On aura essayé, résisté, lutté coûte que coûte, mais malheureusement, aucun miracle n'a eu lieu." Alors qu’ils s’échinaient depuis deux mois à lui imaginer un avenir, les sept membres de l’équipe de la salle de concert/club/bar L'International, rue Moret dans le 11e arrondissement de Paris, ont annoncé, mercredi 16 avril, sa fermeture définitive le 26 avril au soir. Une information qui fait suite à plus d’un an de déboires, après la découverte, en janvier 2024, d’une malfaçon entre la cave et le rez-de-chaussée, nécessitant des travaux se chiffrant en centaines de milliers d’euros. Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par L'INTERNATIONAL (@linternational_paris) Et le chant de l’International s’arrêta Les militants de la cause rock indé (mais aussi électronique) voient ainsi l’un des lieux phares de la ville entrer dans l’histoire du genre. Une salle qui, depuis 2008 – et surtout depuis 2021 avec l’arrivée de l’équipe actuelle – aura été un véritable mégaphone pour les scènes rock et assimilées émergentes, locales ou internationales… et tout simplement l’un des meilleurs bars d’Oberkampf. Passée la chialade, il reste désormais dix jours pour faire sa « (dé)fête » à l’International, en allant y enquiller les godets et gigoter devant les DJ sets. Et le samedi 26, y re-pogoter, puisque des concerts (!) seront de nouveau organisés ce soir-là. Il paraît même qu’une tournée générale sera offerte à la fin.  
  • Musique
  • Musique
Quelle est votre ville fétiche pour un concert incandescent ou une nuit qui s’étire jusqu’à l’aube ? Que vous soyez du genre à chercher la transe au Berghain ou à compter fébrilement les jours avant le retour des festivals estivaux parisiens, chaque métropole européenne défend son propre battement. Pour y voir plus clair, le site de réservation Omio a passé au crible 50 villes à travers le continent. Objectif : établir un classement des grandes capitales musicales de 2025. Nombre de festivals en plein air, densité de salles de concert, vitalité des clubs, prix moyens des billets : autant de critères qui ont permis d’attribuer à chaque ville une note sur 100, reflet d’un équilibre entre accessibilité, richesse culturelle et intensité nocturne. Et, finalement, un palmarès qui dessine une géographie sonore de l’Europe contemporaine. Londres, un écosystème musical tentaculaire… malgré quelques secousses Malgré des tarifs élevés pour les billets de concerts et de comédies musicales, la capitale britannique se hisse à la première place grâce à son offre pléthorique : 75 clubs, 26 salles de concert et 25 festivals répertoriés dans l’étude. Résultat : un score parfait de 100/100. Même la capitale en tête du classement n’échappe pas à quelques couacs. Le maire de Londres, Sadiq Khan, a récemment annoncé la création d’une « task force de la vie nocturne » pour venir en aide aux salles de concert en difficulté. Malgré tout, la scène musicale londonienne continue d’offrir son lot de...
Publicité
  • Musique
  • Musique
L’espace d’une semaine, les conjureurs de fin de soirée ont flippé sévère. Mais après une – courte – digital détox à l’allure de coup de com bien huilé, Glazart annonce le grand retour de sa fameuse plage, dès ce samedi 5 avril, à 6h pétantes. Côté règles de baignade, peu ou prou les mêmes bases   À jamais le pionnier de l’open air électronique parisien, le Glazart déverse des tonnes de sable sur son parking tous les étés – ou presque – depuis 2010. Pour cette nouvelle édition, outre un DJ booth agrandi, l’espace et les règles de baignade restent peu ou prou les mêmes : les samedis et dimanches, de 6h à 16h, les danseurs et danseuses pourront accéder à un espace d’environ 2 000 mètres carrés tapissé de sable fin – pensez semelles plates. Pour s’occuper de la BO de ce week-end d’ouverture, le Glazart a convié des artistes usinant des sets techno, trance et autres genres aux BPM sous stéroïdes, avec le collectif Pygments ou encore l’artiste Paradise777. N’oubliez pas la crème ! Quand ? à partir du samedi 5 avril 2025, de 6h à 16h.Où ? Glazart, 7-15 avenue de la Porte-de-la-Villette, Paris 19e. Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par Glazart (@glazartparis) Toujours plus d'open airs Tout le monde dehors les mains en l’air ! La belle saison déboule, bringuebalant dans sa carriole ses pointes de mercure et ses envies irrépressibles de danser à l’air libre de jour comme de nuit. Les choses étant bien faites, Paris et sa banlieue...
  • Musique
  • Musique
Ça fait quelques semaines qu’on sait qu’on prendra pour la dernière fois le Macki cette année. Et depuis ce jeudi midi, on sait avec qui puisque l’enfant festivalier issu de l’amour entre le collectif La Mamie’s et le label Cracki a déplié l’affiche de sa “Last Dance”, prévue les 14 et 15 juin dans le parc de la Bergère à Bobigny. Une dernière prog en forme de manifeste d’une décennie de festivals qui auront arpenté toutes les crêtes stylistiques, privilégiant les noms téméraires (et un peu hype) aux blazes rutilants.  Quel beau panorama Cela donne un panorama où se côtoient le DJ GREG et ses beats synco(u)pés de mille influences ; le rock psyché made in 60’s du trio Collignon ; les éclectiques (mais toujours sous percus) selectas de la DJ Saari ; Sandy B, pionnier du kwaito, cette house downtempo sud-af apparue dans les années 1990 ; ou la DJ Jeune Pouce, dont les sets hip-hop (au sens large) ont le pouvoir de ravager les fosses. Autres blazes qui nous font de l'œil : Ruby Savage et ses piques disco 4.0, Beatrice M. et ses sons expé entre dubstep et techno, ou encore le furibard duo punkoperreo Caos808. Et forcément, comme c’est un pot de départ, le Macki fait revenir les proches comme Danilo Plessow (aka MCDE) pour un B2B avec un secret guest apparemment bien connu du Macki (Antal, c’est toi ?) ; le collectif Tweak Soundsystem et sa sono de haute tenue (dont on vous parlait ici) ; ou Ceephax Acid Crew, le projet du petit frère de Squarepusher devenu sorcier de l’acid. ...
Publicité
  • Musique
  • Musique
  Le printemps est (bien) là et, bien sûr, ça pousse fort dans le champ des festivals ! Après une première salve tapissée de gros blazes majoritairement hip-hop (Damso, Gims, Kalash, SCH, Werenoi, MC Solaar, mais aussi Zaho De Sagazan), Solidays a lâché une trentaine de nouveaux noms qui animeront la bande-son de sa cuvée prévue du 27 au 29 juin. Le seul festival de Shay Tout en haut de la brochure, on repère Shay, la queen du hip-hop francophone, qui, après sa trilogie de shows en 2024, fera sa seule halte festivalière de l’année à Solidays. Le reste de la cohorte comporte le rappeur pas mauvais en running Rilès, le rookie rap déjà star La Mano 1.9, les deux têtes de l’hyperpop local, Eloi et Miki, ou Yelle (oui, oui, Yelle), pour les 20 ans de son morceau « Je veux te voir ». Les fuseaux horaires nocturnes ont aussi été garnis, avec notamment celui de l’icône arc-en-ciel, cheffe des labels Correspondant et Dischi Autunno, Jennifer Cardini, qui devrait encore une fois proposer un set ganté de curiosité, mêlant perles fines de techno, house et italo-disco. Quand ? Du vendredi 27 au dimanche 29 juin 2025. Où ? Hippodrome de Longchamp, 2 route des Tribunes, Paris 16e.
  • Musique
  • Musique
Ce 21 septembre 2024, au Corcoran’s de la porte des Lilas, c’est dès le parvis jouxtant le périph que nos oreilles vrombissent au bourdonnement du dub. Puis c’est la cage thoracique, qui est comme percutée par un marteau-pilon lorrain. Enfin, nos yeux se posent sur un vertigineux empilement d’enceintes en bois haut de trois mètres, devant lequel des danseurs, pour certains la tête dans les caissons, gigotent tels des fidèles en plein rituel. Une soirée Tweak Soundsystem, c’est d’abord une histoire de sens. Ça fait un petit quinquennat que le collectif sillonne les clubs, salles, festivals et macadams de la capitale (et au-delà) avec son “système-son pesant aujourd’hui 1,3 tonne”, plastronne Victor Willaert, créateur du collectif et du label Mains Courantes. Aujourd’hui composée de sept personnes* aux profils éclectiques – ça écoute autant du post-punk, du shoegaze, de la house que du reggae et du dub bien sûr –,  l’équipe participe, avec des entités comme High Bass, Steppa Mo Jah, Tabass, Rhizome ou Neboty Roots, à saupoudrer un peu de culture soundsystem dans les clubs électroniques français. © Tweak Soundsystem Chez Tweak, l’architecte en chef, c’est donc Victor, qui avait en tête depuis dix ans cette idée de monter un soundsystem. C’est d’abord Londres qui le fait basculer : “Il y a eu le carnaval de Notting Hill en 2018 où j’ai eu un coup de cœur pour l’ambiance et la liberté. Et ensuite, une vidéo du DJ Theo Parrish prenant une claque en jouant un classique house de...
Publicité
  • Musique
  • Musique
1er avril 2025, le Pitchfork festival annonce ses plans pour cette année et spoiler, il n’est pas venu pour blaguer. Le site américain célébrant les scènes indie (au sens très large) connu pour faire et défaire les carrières à coup de décimales sera de retour du 3 au 9 novembre 2025 pour une quatorzième étape parisienne, investissant une dizaine de salles de la capitale. Le tout avec une affiche encore une fois dispatchée entre classiques soirées et son itinérant programme Avant-Garde. Blood Orange en tête d'affiche Pour border son retour, P4K a balancé une première salve d’une dizaine de noms à l’allure de célébration de ses marottes d’hier et d’aujourd’hui. Sur le flyer, un nom brille sans doute un peu plus que les autres : celui du très princien anglais Blood Orange, dont les projets titillent toujours avec une classe folle mille et un styles, entre RnB 4.0., synthpop ou ambient, et qui signera son retour à Paris après six ans d’absence. Dans le programme, on stabilotera aussi avec insistance le concert de clôture de la Montréalaise Marie Davidson et ses fabuleux drifts synth-techno-punk ; le venue d'A.G. Cook, l’un des premiers bidouilleurs de l’hyperpop, à la co-prod de certains albums de Charli XCX dont un certain « Brat » ; ou le nom de Panda Bear (chef de la meute Animal Collective). Enfin, à la volée, deux derniers noms : underscores, récemment vu sur le disque d’Oklou et le groupe à la sève noise Ekko Astral, auréolé du titre d’album rock Pitchfork 2024....
  • Musique
  • Musique
Voilà une info dont on est complètement gaga (oh oh). Dans une publication Insta sortie ce midi, Lady Gaga a dévoilé les dates de son Mayhem Ball, une tournée mondiale hérissée de dix-sept dates dont trois auront lieu à l’Accor Arena les 17, 18 et 20 novembre 2025. Pour présenter son dernier album Des concerts qui feront suite à son passage lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux, durant lesquels elle présentera son dernier disque « Mayhem ». Sur ce disque sorti début mars, on croise notamment deux feats majeurs : Die with a smile avec Bruno Mars et Killah, avec le Français Gesaffelstein. Les places seront mises en vente le jeudi 3 avril à midi. Bonne chance ! Quand ? Les 17, 18 et 20 novembre 2025.Où ? Accor Arena, 8 boulevard de Bercy, Paris 12e.Combien ? Mise en vente des billets le jeudi 3 avril 2025, à midi. Le prix des billets n'a pas encore été communiqué.
Recommandé
    Vous aimerez aussi
    Vous aimerez aussi
    Publicité