Patrick Neu

L'artiste alsacien Patrick Neu crée, en retrait de tout, des formes usuelles de l'art avec des matières, elles, peu banales. Ce qui donne : une armure de samouraï en cristal et une camisole de force en ailes d'abeille réalisées pour l'exposition, une colonne de verre avec noir de fumée, des pattes d'oiseau en métal, des iris mourants à l'aquarelle, un Christ mort sur papier carbonisé, des vitrines enfumées par la mémoire du Jardin des délices de Jérôme Bosch. L'exposition, sa première d'importance à Paris alors qu'il a plus de cinquante ans, réorganise son fragile musée imaginaire, dans lequel il dialogue avec Bosch donc, Holbein ou Rubens.