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  1. Pierre Bonnard, 'Nu dans le bain' (huile sur toile), 1936 / Photo : © Eric Emo / Musée d'Art Moderne / Roger-Viollet
    Pierre Bonnard, 'Nu dans le bain' (huile sur toile), 1936 / Photo : © Eric Emo / Musée d'Art Moderne / Roger-Viollet
  2. Pierre Bonnard, 'Nu dans le bain' (détail), 1936 / Photo : © Eric Emo / Musée d'Art Moderne / Roger-Viollet
    Pierre Bonnard, 'Nu dans le bain' (détail), 1936 / Photo : © Eric Emo / Musée d'Art Moderne / Roger-Viollet
  3. Pierre Bonnard, 'Nu dans le bain' (détail), 1936 / Photo : © Eric Emo / Musée d'Art Moderne / Roger-Viollet
    Pierre Bonnard, 'Nu dans le bain' (détail), 1936 / Photo : © Eric Emo / Musée d'Art Moderne / Roger-Viollet
  4. Pierre Bonnard, 'Nu dans le bain' (détail), 1936 / Photo : © Eric Emo / Musée d'Art Moderne / Roger-Viollet
    Pierre Bonnard, 'Nu dans le bain' (détail), 1936 / Photo : © Eric Emo / Musée d'Art Moderne / Roger-Viollet

Musée d'Art moderne • Nu dans le bain

Pierre Bonnard, 1936

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Sublimer le banal. Arroser le quotidien de lumière et de couleurs vaporeuses. C'est peut-être ce que Pierre Bonnard (1867-1947) a fait de mieux – notamment dans une série de toiles représentant sa femme, Marthe, allongée dans sa baignoire. Variation particulièrement fascinante sur ce thème, le 'Nu dans le bain' du musée d'Art moderne présente une vision un peu hallucinée de madame flottant langoureusement dans l'eau. Ici, les formes se mélangent et se chevauchent dans un dense tissage de couleurs ; la lumière qui traverse la fenêtre se distille dans les reflets de l'eau, du carrelage et de la peau mouillée de Marthe, créant une confusion étrange entre le monde extérieur et l'intérieur de la salle de bain.

Noyée parmi les éclats de couleurs chaudes et froides, la chair du modèle paraît presque se dissoudre dans la peinture. « La forme des jambes dans la baignoire crée une silhouette énigmatique, à la fois très éthérée et assez évocatrice, nous confie Fabrice Hergott, directeur du musée. C'est l'un des chefs-d'œuvre de Bonnard. Il introduit quelque chose d'ambigu, de l'ordre du rêve et de l'érotisme, dans un sujet d'une très grande banalité que personne, je crois, n'avait vraiment peint jusque-là. En tout cas pas de manière aussi féerique. »

• A découvrir également au musée d'Art moderne :

Douglas Gordon  'Pretty much every film and video work from about 1992 until now' de Douglas Gordon


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