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Jeu de Paume

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Vue intérieure du Jeu de Paume à Paris
© Jeu de PaumeVue intérieure du Jeu de Paume à Paris
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Time Out dit

Aux Tuileries, le Jeu de Paume célèbre la photo et la vidéo

Diane Arbus, Berenice Abbott, Richard Avedon, Ai Weiwei, Robert Adams... Rares sont les monstres sacrés de la photographie qui n'ont pas eu droit à leur exposition personnelle au sein des galeries nationales du Jeu de Paume. Convertie en musée en 1909, cette ancienne salle de – attention, suspense... – jeu de paume, plantée dans le Jardin des Tuileries, se consacre aujourd'hui à des expositions temporaires de photo et de vidéo. La spécialité de la maison : les grandes rétrospectives qui attirent les foules. Ou comment faire un tabac avec des clichés.

Écrit par
Tania Brimson

Infos

Adresse
1 place de la Concorde
Paris
75008
Transport
Métro : Concorde ; Bus : 24, 42, 72, 73, 84 ou 94
Prix
De 7,50 à 12 €
Heures d'ouverture
Le mardi de 11h à 21h et du mercredi au dimanche de 11h à 19h
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Programme

Tina Modotti, l’œil de la révolution

  • 5 sur 5 étoiles

Photographe et militante révolutionnaire italienne, Tina Modotti fait enfin l’objet d’une grande rétrospective française dans un Jeu de Paume qui réhabilite le nom et l'œuvre d’une artiste trop longtemps ignorée. Victime d’une histoire de l’art paresseuse et misogyne, Tina Modotti, compagne du photographe formaliste Edward Weston, a très longtemps été évoquée comme la disciple, voire la muse, de son mec. Pourtant, à voir les 240 tirages réunis à Paris, il n’est franchement pas difficile de parler d’elle comme d’une artiste.  Débarquée dans un Mexique post-révolutionnaire en 1923, elle devient rapidement l’une des grandes figures intellectuelles du pays, copinant avec Frida Kahlo et Diego Rivera, pour ne citer qu’eux. Frappée par la misère du pays, elle troque son énorme chambre pour un appareil plus compact, lui permettant de descendre dans la rue et de capturer le quotidien du cireur de pompes ou du lavandier du coin. En à peine dix ans de carrière, Tina Modotti réussit à créer un vaste corpus aussi varié que cohérent, où elle explore la photographie de paysage, d’architecture ou encore le portrait, avec toujours la même brutalité. On dit d’elle qu’elle est formaliste, et pourtant, quand Weston s’intéresse aux lignes du monde, elle s’approprie les conseils prodigués par son amant pour réaliser une photographie beaucoup plus humaine et sociale. Un portrait du monde sans artifices où elle semble dépasser le maître, à en croire les comparaisons faites par le Jeu de Paume, dans

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