Bourse de Commerce
View of the exhibition “Le monde comme il va", Bourse de Commerce – Pinault Collection, Paris, 2024. © Tadao Ando Architect & Associates, Niney et Marca Architectes, agence Pierre-Antoine Gatier. Photo: Florent Michel/11h45/Pinault Collection. © Kimsooja/ADAGP, Paris, 2024.
View of the exhibition “Le monde comme il va", Bourse de Commerce

Les meilleures expos à voir en ce moment à Paris

Toutes les expositions incontournables en ce moment à Paris, histoire de prendre un grand bol d'art frais !

Zoé Terouinard
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Envie d’un grand bol d’art frais ? Peu importe le mois ou la saison, Paris abrite un nombre pantagruélique d’expos à même de combler votre appétit en culture, si bien qu’il est parfois difficile de faire le tri entre le bon et le moins bon. C’est pourquoi, équipé de notre calepin et de notre flair légendaire, on a bourlingué dans toute la ville pour ne sélectionner que la crème de la crème des expositions à Paris, qu’elles soient consacrées à la peinture, la photo, l’art contemporain, la sculpture ou encore le design. Résultat ? Un dossier expo aussi costaud qu’une cuisse de Roberto Carlos, qui vous fera vous sentir aussi heureux qu’un écureuil devant la version longue de Casse-Noisette !

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Les meilleures expositions à Paris

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Le saviez-vous ? Cette année, le mouvement surréaliste fête ses cent ans ! Qui d’autre pour célébrer cet anniversaire que le Centre Pompidou, qui signe une expo blockbuster consacrée à ce courant délirant. Initié et théorisé par le poète André Breton, le surréalisme explore l’onirisme, l’inconscient, la déraison. Bref, il met le bazar dans la très rationnelle histoire de l’art. Le Centre Pompidou fait la promesse de dépasser l’habituel boys club Magritte-Man Ray-Dalí et de mettre les femmes sur le devant de la scène. L’occasion de découvrir la poésie de Toyen, Leonora Carrington ou encore Dora Maar, qui nous enverront elles aussi au pays des rêves.

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Chantal Akerman a connu l’une des trajectoires les plus curieuses et engagées du cinéma belge (et bien au-delà). Pour célébrer la cinéaste décédée en 2015, le Jeu de Paume, en collab avec trois institutions du Plat Pays, offre un brillant travelling – l’une de ses spécialités – sur ses 60 ans de carrière avec des installations, des films mais aussi des archives inédites. Une œuvre qui aura été une suite ininterrompue d’expérimentations formelles et de questionnements sur l’identité, le féminisme et les relations familiales. Son film le plus connu, Jeanne Dielman, 23, quai du Commerce, 1080 Bruxelles (1975), qui raconte l’aliénation au féminin, a été élu “plus grand film de tous les temps” par Sight & Sound, l’équivalent des Cahiers du cinéma en Angleterre.

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On peut toujours compter sur le Jeu de Paume pour mettre en lumière des figures emblématiques de la photo. Et en 2024, c’est au tour de Tina Barney de nous éblouir grâce à ses portraits uniques des classes aisées de la côte est des Etats-Unis dans les années 1970. Jeunesse dorée et familles bourgeoises : une expo aux doux accents d’Amour, gloire et beauté et aux tonalités pastel délicieusement rétro.

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Après un an de travaux, le musée Jacquemart-André dégaine une expo bonne à foutre une foule de tifosis en délire ! Pendant quatre mois, il va accueillir les œuvres les plus cotées de la collection de la galerie Borghese, cette institution romaine vieille d’un demi-millénaire planquée dans le jardin du même nom. Au total, ce sont 42 créations de la Renaissance et de la période baroque qui vont enjamber les Alpes, avec dans le lot certains signées du Caravage, Rubens, Raphaël ou Titien. Andiamo !

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  • Art
  • France
  • 3 sur 5 étoiles
  • Recommandé

L’Atelier des Lumières ajoute sa pierre à la pyramide avec une expo immersive qui nous plonge dans l’Egypte des pharaons. Le tout avec un show qui prend des libertés avec l’Histoire au profit d’un récit artistique un poil essentialiste. Plongés dans l’obscurité, les spectateurs se réveillent dans une tempête de sable dévoilant des vestiges antiques tels qu’ils sont apparus aux scientifiques français lors de la campagne d’Égypte de 1798 à 1801. Bien évidemment, les stars de l’expo sont les pyramides et le Sphinx, ici utilisés comme prétexte pour parler des pharaons iconiques du joyau du Croissant fertile. De Khéops à Ramsès II en passant par Akhénaton, chacun est présenté selon des caractéristiques qui lui sont propres, belliqueuses, sages ou romantiques. Enfin, après avoir visité les temples en tac-tac, on s’envole telle une momie sur Stairway to Heaven pour un final la tête dans les étoiles. Malgré le côté un peu Disneyland de l’ensemble, ça fonctionne. Si l’aspect critique manque à l’expo, l’ensemble est visuellement impactant et réussit le pari de nous immerger dans un “monde à l’égyptienne”. 

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  • Chaillot
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

De quelle façon le sport a-t-il influencé notre vestiaire, sans même qu’on s’en rende compte ? A travers plus de 200 pièces, Galliera questionne la place du vêtement dans l’activité physique, et en profite pour soulever tout un tas de questions sociales liées à la mode. Dans une scéno sobrissime et grâce à un ensemble de silhouettes et d’objets d’archives, l’expo nous rappelle que, si la garde-robe masculine n’a pas connu d’évolution incroyable, le corps des femmes a été tantôt soumis, tantôt libéré par le vêtement. Comment habiller une femme qui bouge ? En s’inspirant des mecs, pardi ! Fille, garçon, les vestiaires se confondent jusqu’à fusionner à partir des années 1990, quand les icônes du hip-hop, dont les clips cartonnent sur MTV, font adopter le streetwear à tous, sans distinction de genre. De la crinoline au Lacoste TN, il n’y a qu’un pas. 

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  • Louvre

Attention, choc des titans ! Le MAD et la Cité de l’Architecture s'associent pour une double expo monumentale revenant sur l’histoire de ces temples du shopping. Des Galeries Lafayette au Bon Marché en passant par la Samaritaine et le Printemps Haussmann, ces adresses cultes de la vie parisienne se font décortiquer en deux temps. D’abord au MAD, qui se penche sur l’aspect social de ces hauts lieux de la consommation, traitant aussi bien de leurs stratégies commerciales que de leur communication. La Cité de l’Architecture prendra le relais à l'automne en s’intéressant aux contours de ces centres commerciaux vintages, dont l’archi est aussi identifiable que fonctionnelle. 

Bande dessinée (1964-2024)

Si le Centre Pompidou a déjà ouvert les espaces de sa bibliothèque (la BPI) ou de son foyer à divers auteurs de BD, d’Art Spiegelman à Franquin, c’est la première fois que le centre d’art consacre un événement d’envergure au 9e art dans ses galeries. Pour l’occasion, le musée ne fait pas les choses à moitié et lui déroule le tapis rouge du niveau -1 jusqu’au 6e, du 29 mai au 4 novembre 2024. En plus d’une expo retraçant 60 ans d’histoire de la bande dessinée à travers le monde, le centre va ainsi caser de la BD à tous ses étages avec différents shows, ateliers et accrochages parallèles.

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