Recevez Time Out dans votre boite mail

Recherche

Arrêtez tout : Drake débarque à Paris pour trois dates !

Houssine Bouchama
Écrit par
Houssine Bouchama
Publicité

Il est de retour. Deux ans après avoir retourné Paris avec son Boy Meets World Tour, voici que Drake revient dans la capitale dans le cadre d'une nouvelle tournée européenne. C'est du moins ce qu'il a annoncé sur son compte perso, provoquant une secousse de magnitude 8 sur l'échelle de Twitter. Le format ? Toujours le même : trois dates (13, 15 et 16 mars), dans son habituel fief de l’AccorHotels Arena (sold out à chaque fois), avec la présence (cette fois) de Tory Lanez en première partie. L'auto-proclamé MVP (Pop Style) viendra y défendre son projet streamé un milliard de fois la première semaine. Le mondialement connu Scorpion.

Attention, loin de nous pour autant l'envie de défendre corps et âme ce double disque. Au contraire : malgré de solides singles (l'entêtant God's Plan ou encore le génial Nice for What) ce double album grandiloquent semble être l'opus le plus faible de la carrière du rappeur canadien. Pitché comme un blockbuster hollywoodien, ce très long format (25 titres) est avant tout un album taillé pour Spotify : on clique sur les titres par-ci par-là, l'ensemble étant mal séquencé, sans cohérence et donc difficilement écoutable d'un coup.

Pire encore, l’artiste et son équipe de beatmakers (Noah “40” Shebib, Nineteen85, Boi-1da…) semblent de plus en plus s’éloigner de la richesse musicale d’un Take Care ou de la maîtrise d’un Nothing Was the Same. Et malgré sa large palette, Drake commence à devenir redondant tant dans son flow, ses effets que ses gimmicks, rendant le tout répétitif et donc profondément ennuyeux.

Balayons tout ça ! Car malgré notre déception, on vous encourage fortement à vous rendre au concert. Pour le show (forcément), pour son charisme, et surtout parce que Aubrey Graham possède l'une des plus grosses discographies de l'histoire récente du rap mainstream. Medley garanti ! Les billets seront mis en ligne le 25 janvier prochain. Vous savez donc ce qu'il vous reste à faire : inscrire en gros, en gras et en majuscules le nom "Drake" sur votre agenda. Car les places partiront, comme d'habitude, à vitesse grand V.

À la une

    Publicité