Prêt à quitter votre enveloppe charnelle et à embrasser votre alter ego virtuel ? Dès ce week-end et jusqu’au 7 janvier 2024, Némo, la Biennale d’arts numériques, revient pour trois mois d’expérimentations artistiques au-delà du réel. Intitulée “Je est un autre ?”, cette nouvelle édition explore les questions d’identité à l’ère du numérique, jusqu’à, peut-être, nous faire sortir de notre corps – à moins qu’on ne préfère l’augmenter… En plus de son exposition principale au 104, qui présentera notamment une installation XXL de Christian Rizzo, Némo propose tout un tas d’expériences délirantes. Entre spectacles augmentés, concerts immersifs et débats métaphysiques, on vous a sélectionné quatre événements à ne pas manquer. Soirée d’ouverture Décollage en grande pompe avec une soirée d’ouverture protéiforme, mêlant installations immersives et DJ sets électro expérimentaux. A voir absolument, et uniquement ce jour-là (avec une performance à 14h), l’installation lumineuse in situ de Maxime Houot, Ataraxie, qui redéfinit l’espace à travers une chorégraphie millimétrée de rayons laser rouges. Côté club, on attend avec impatience de danser sur le nouveau bébé audiovisuel de Franck Vigroux et Antoine Schmitt, VIDEOSCOPE, un show électro immersif équivalent à une séance d’hypnose sous algorithmes. A voir aussi, une performance live du dj expérimental Evian Christ. Ultime bon plan : exceptionnellement, vous pourrez visiter l’expo Je est un autre ? gratuitement ce jour-là. samedi 30 s
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Mbappé 2018-Ritmo Fatale 2023 : ou comment passer de prince à roi en quelques mois. Lancée par un week-end d’anniversaire d’anthologie au Badaboum, l’année parisienne du label d’italo-body music – ce style made in 80’s mixant italo disco, EBM et trance – guidé par Kendal et Paul Guglielmi s’apprête à se clôturer le vendredi 6 octobre par une grosse date à Kilomètre25 à l’invitation de l’agence Dure Vie. Derrière les decks, on retrouvera parmi les plus belles bestioles ayant récemment animé le label. Outre le grand ordonnateur Kendal, on comptera sur Belaria, la dernière signature en date, qui taquinera les mollets des noceurs avec ses piques italo-trance sous Guronsan, ou Supermarc, l’alias trance du producteur transalpin Amarcord. Mais celui qui nous fait le plus trépigner, c’est le Mexicain Miguel de Bois, débiteur de bangers supersoniques au kilomètre, et dont on a beaucoup entendu le tube “It’s Not That Complex” ces derniers mois. Vous l’avez compris, prenez vite vos places, ça va toujours très vite avec Ritmo Fatale. Quand ? Vendredi 6 octobre 2023, de minuit à 7h.Où ? au Kilomètre25, 8 boulevard McDonald, Paris 19e.
Telle une bonne fée, Paris Loves Vinyl va saupoudrer l’automne des fous du vinyle d’une douce poussière de diamant. Dans le sillon de sa grande braderie annoncée pour le 29 octobre, l’entité enquillera le dimanche 19 novembre avec la onzième édition de sa convention pharaonique – la plus importante du genre en France –, toujours à l’espace Reuilly dans le 12e arrondissement. Les chiffres de cette Paris Loves Vinyl sont toujours aussi impressionnants : 100 000 skeuds à dégoter dans les bacs de 70 exposants venus de toute l’Europe, et qui balaient tous les styles et les époques. Sur la tracklist de l’événement, on repère la star des disquaires des musiques noires Betino's Records, le label 45 Scientific, notamment derrière des sorties de Lunatic, ou Listen! Records, dégoteurs de pressages pépites japonais. Quant aux adeptes de jazz, ils trouveront refuge chez Vinylspot, référence batave du genre. En parallèle de la convention, des DJ vont se relayer tout au long de la journée. Et pas des moindres : outre Hadj Sameer qui régalera de sa selecta raï, les diggers seront bercés par Antal, rien de moins que le grand manitou du label Rush Hour, disquaire house-disco incontournable de ces vingt dernières années à Amsterdam. Quand ? dimanche 19 novembre 2023, de 10h à 18h.Où ? à l’espace Reuilly, 21 rue Hénard, Paris 12e.Combien ? 6,50 € le billet coupe-file.
Histoire de mettre un peu de couleur dans votre automne et du feu dans votre bouche, ¡Qué Gusto!, le festival de la gastronomie mexicaine, revient pointer son sombrero du 14 au 22 octobre. L’invitée d’honneur de l’édition 2023 est l’Hidalgo. Non, pas la maire de Paris mais l’Etat du centre du pays dont les spécialités sont directement héritées de la période pré-hispanique, à l’image du barbacoa, un effiloché de bœuf mariné, ou du pulque, une boisson à base de sève d’agave fermentée. Pour cette semaine muy dépaysante, sous le haut parrainage de David Gallienne, gagnant de Top Chef 2020, dix lieux vont mettre leurs assiettes aux couleurs du Mexique. Dans la liste des participants, on trouve logiquement des adresses mexicaines comme la taqueria Jajaja, mais aussi des lieux plus inattendus type le resto de la Dame des Arts, la Table du Luxembourg ou Laïa, qui vont proposer un menu thématique tout au long de la semaine. Pioché dans la prog : un dîner typique de l’Hidalgo au Chicahualco le 14 octobre réalisé par une cheffe pour la première fois en France ; un brunch mexicain chez Itacate le dimanche 22 ; ou un cours de mixologie chez Hoba pour travailler, avec la précision d’un pistolero, le mezcal et la tequila. Quand ? du 14 au 22 octobre.Où ? dans une dizaine de lieux à Paris, la liste ici.
Au théâtre de la Ville, Paris veille et s’éveille. Les samedi 7 et dimanche 8 octobre, l’institution entièrement retapée fêtera son baptême du jeu avec plus de 24 heures de spectacles dans ses espaces, entre théâtre, danse et musique. Après avoir ambiancé la place du Châtelet tous les week-ends depuis le début du mois de septembre, cette Grande Veillée sera le point d’orgue de sa réjouissante réouverture. Parmi les artistes qui s’approprieront les espaces du théâtre dans ce relais d’anthologie, que des numéros 10. Pour ouvrir le bal, le metteur en scène superstar Bob Wilson et la chanteuse brésilienne Flavia Coelho se partageront la grande scène du théâtre, avant de passer le relais à (LA)HORDE et à une flopée de chorégraphes et danseurs. Côté théâtre, le directeur de l’institution, Emmanuel Demarcy-Mota, présentera deux versions revisitées de ses récents spectacles : Ionesco Suite et Les Fantômes de Naples.L’ex-Daft Punk Thomas Bangalter – qui a composé la musique des Mythologies d’Angelin Preljocaj – présentera quant à lui une nouvelle création sonore pour 32 danseurs en exclu, à 4h du matin, pour les plus téméraires (c’est-à-dire les meilleurs) d’entre vous. Si vous êtes encore en vie après ça, le chorégraphe Hofesh Shechter vous attend à 6h dans le hall du théâtre pour une classe de danse. Bref, vous n’avez pas le droit de louper ça. Alors réservez vite vos places gratuites sur le site du théâtre de la Ville. Festival de la Place © Nadege Le Lezec Quoi ? La Grande
De Justice à Myd en passant par DJ Mehdi, voilà vingt ans que l’équipe Ed Banger occupe une place incontournable dans la grande kermesse électronique internationale. C’est dans cet esprit qu’après un passage dans le métro et une (quasi-)résidence au festival We Love Green, Pedro Winter a décidé de se maquer avec l’événement Madame Loyal et de squatter leur fief du cirque Micheletty le 7 octobre. Anniversaire oblige, pour la compo de départ, Pedro Winter s’est entouré d’artistes amis et de la maison. Pour cette soirée, les convives s’appelleront donc Mr Oizo, Sebastian, So Me, Boombass ou encore DJ Pone. En plus de cette affiche en direct du Social Club saison 2009, on repère Kiddy Smile, Piu Piu, Olympe4000, DJ Football ou Jwles. En parallèle, les guincheurs pourront profiter de toutes les activités circassiennes avec des perfs d’acrobates, de cracheurs de feu, du tir à la carabine, de la barbe à papa et… un bar à shots. Par contre, on ne va pas en faire tout un cirque mais le ticket d’entrée coûte actuellement 49 € – ça commençait à 35 € – pour un plan s’étirant de 14h à minuit… Quand ? Samedi 7 octobre 2023, de 14h à minuit.Où ? Cirque Michellety, 115 boulevard Charles-de-Gaulle, 92 390 Villeneuve-la-GarenneCombien ? A partir de 35 €
Dans la famille des icônes de la fête parisienne, on demande la grand-mère centenaire ! Car oui, en octobre, la Java fête son siècle de guinche. Un chiffre qui en impose et fait du lieu le plus ancien dancing de Paris. Rien que ça. Pour mémoire, c’est ici – paraît-il – que Django Reinhardt a lancé le manouche-musette (comment ça vous ne connaissez pas ???) ou qu’ont débuté Fréhel et Maurice Chevalier ! Le musette a aujourd’hui déserté le plancher ciré et la programmation de la fête d’anniversaire propose une belle palette de musiques électroniques qui règnent ici depuis 2006. Le jeudi se place ainsi sous le signe d’une vigoureuse techno ascendant trance avec Binary Digit, Mimi et Mza. Le vendredi se veut plus festif et grand public avec une coloration house/disco appliquée par Demi Riquísimo, Yuko Kakizawa et Nick V, avant de finir le samedi sur une maxi-dose de minimale avec des sets de Josh Baker, Giammarco Orsini ou Kbahn. Avec un nouveau système-son installé après le Covid et un bar rénové cet été, la Java commence son deuxième siècle quasiment à neuf !
Comme chaque année depuis quatre ans, la Biennale de Paname fait sa fête à l’art contemporain dans l’immense Serre Wangari à Saint-Ouen. Lancée en bombe ce week-end, avec moult concerts et DJ sets, cette nouvelle édition réunit une quarantaine d’artistes explorant tous les médiums, de la peinture figurative à l’installation conceptuelle. Gratuit sur inscription, c’est l’événement le plus inclusif, festif et défricheur dédié à la jeune création auquel vous pourrez assister en ce moment. Ouvert du mercredi au dimanche jusqu’au 5 novembre, on vous recommande chaudement d’y passer une tête en début de soirée pour profiter des performances live programmées chaque semaine. Pour vous donner un avant-goût de ce que vous pourrez y trouver, on vous présente cinq artistes exposés qu’on adore. Margaux Henry-Thieullent Entre abstraction et figuration, l'œuvre de Margaux Henry-Thieullent est reconnaissable à son étrangeté pop et bigarrée, particulièrement vivante. Basée à Biarritz, où elle a fondé l’espace d’art Encooore, l’artiste pluridisciplinaire a fait des études d’archi avant de se lancer dans le dessin et l’installation numérique. On adore ses immenses toiles habitées de personnages nus et distordus, dont la plus récente est à découvrir à la Biennale. Margaux Henry-Thieullent dans son atelier, 2023 Morgane Ely Elle fait partie des 12 jeunes artistes nommés pour la bourse de la Fondation Emerige cette année. Avec ses gravures sur bois représentant et détournant des icônes médiatiq
Voilà dix ans que, chaque début d’été, la Mamie’s nous éblouit avec son Macki, cet enfant de l’amour festivalier imaginé avec Cracki. Eh bien cette année, à peine les beaux jours finis, la Mamie’s nous offre – pour notre plus grand plaisir – une infidélité festive gratuite en s’unissant le samedi 30 septembre avec Rinse France et le fabuleux soundsystem Tweak pour l’une des sauteries intestables de cet été indien. Une réunion de têtes couronnées de la fête qui se déroulera à l’Eclair, cette nouvelle friche de 2,5 hectares ouverte par Soukmachines dans d’anciens labos de matériel de cinéma. Pendant 12 heures (de 14h à 2h), les noceurs vont claquer de l’ischio devant trois scènes : une Rinse, une Mamie’s et une Tweak. Aucun nom n’a encore filtré mais les connexions de chaque chef de scène laissent rêveur. On rappellera que Tweak a par exemple sonorisé la Fête de la musique du label de Mézigue DKO Records, que Rinse héberge les résidences de Belaria, La Créole ou Kendal, et que la Mamie’s est cul et chemise avec le Camion Bazar ou… Cracki Records. Bref, cette soirée à l’Eclair sent la foudre, et a une bonne gueule d’ultime open air immanquable de la saison. Quand ? Samedi 30 septembre 2023, de 14h à 2h.Où ? 8 avenue Lattre-de-Tassigny, 93800 Epinay-sur-Seine.
La nuit tombe, les podiums s’endorment mais les dancefloors ne demandent qu’à se réveiller, car la fashonista n’est pas du genre à se coucher après dîner. Vous l’avez compris, du 25 septembre au 2 octobre, la Fashion Week déferle sur Paris avec sa flopée de hypeux modeux à la recherche des soirées et clubs les plus branchés de la capitale. Soit, en gros, une piste de danse entourée de petites tables où mater et se faire mater compte autant que la musique – et où la porte est plus stricte qu’un total look de Rick Owens. On vous a listé cinq endroits à visiter en cette Semaine de la mode. Un dossier à consulter entre deux séances de bisoutage. Le plus mythique - Les Bains 21 décembre 1978 : les Bains Douches ouvrent leurs grilles, marquant le début d’une nouvelle page de la fête parisienne faite de stars, de strass et de traces. Après avoir marqué les années 80 et connu moult vies (et morts), le lieu a été ressorti de l’eau en 2015 par Jean-Pierre Marois sous la forme d’un hôtel-restaurant. Le club – plus petit et moins grandiloquent – est cependant toujours là, avec son dancefloor à damier noir et blanc de Starck, accueillant une faune toujours à la pointe. La prog slalome entre aftershows, sets hip-hop et résidences plus électroniques bien senties. Où ? 7 rue du Bourg-l'Abbé, Paris 3e. © Les Bains Paris Le plus BCBG - Le Carmen Le club branché parisien par excellence, et ce, toute l’année. Ouvert au passage du millénaire, ce bar à gins, installé dans un écrin rococo
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