Pascal Barbot continue de convier des cadors dans son Astrance pour des dîners d’exception. Après Valentin Raffali en juin dernier, le chef ouvre les bras à l’Aubrac en invitant Sébastien Bras, venu de son restaurant Le Suquet à Laguiole et Maxime Vergely, de la Halle aux Grains (où les frères Bras ont élaboré la carte). Mercredi 25 septembre, ils signent à six mains un ébouriffant menu en huit étapes tout en délicatesse végétale et sensibilité saisonnière : nage de homard et fleur du moment, tartelette de légumes et cèpes à la braise, pêche du jour et betterave, réinterprétation du mythique coulant au chocolat (inventé par Michel Bras, le père, en 1981)… Comptez un solide 245€ (hors boisson) par personne pour cette sensationnelle exploration de la naturalité. Qui a dit « ça coûte un Bras » ? Où ? 32 rue de Longchamp, Paris 16eQuand ? mercredi 25 septembre au dinerRéservation ici Pour encore plus de bons plans, inscrivez-vous à la newsletter de Time Out Paris.
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Nouvelle prescription pour le Dock B ! En cette rentrée post-olympique, les Parisiens vont avoir la possibilité de s’étirer sur la piste (de danse) en profitant de la déclinaison clubbing de Dock B, la salle de concerts encastrée dans le démesuré blockhaus pantinois abritant les Magasins Généraux. Récurrence hebdomaire nouvelle OK, il y a déjà du clubbing au Dock B, mais ce qui est nouveau, c’est la récurrence hebdomadaire – tous les vendredis et samedis de 23h à 7h. Pour tricoter la bande-son de cet espace béton brut tout en longueur, sept mètres sous plafond et coursive en surplomb, c’est le Bordelais Thibault Perceval, qui s’occupe notamment de l’affiche du festival Isulia, qui a été choisi. Une affiche variée avec autant de la house, de la bass music, de la trance que du dancehall. Sur les premières lignes de l’agenda, encore chiche, on repère le ravisant anglais Luca Lozano, le vieux routier Brodinski, le crew Club Buissonnière pour des choses plus syncopées ou l’Italien Kybba, qui officie dans les sphères shatta-dancehall. Quand ? tous les vendredis et samedis, à partir de 23h.Où ? Dock B, 1 place de la Pointe, 93500 Pantin. Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par Macki Music Festival (@mackimusicfestival)
Jackson Pollock au musée Picasso, étrange association à première vue, et pourtant… Car avant le dripping et l’action painting, Jackson Pollock peignait déjà et se passionnait pour l’art primitif, le cubisme ou les muralistes mexicains. Une période d’œuvres surréalistes et puissantes mais moins connues du grand public que cette expo Jackson Pollock. Les premières années (1934-1947), prévue du 15 octobre au 19 janvier, veut mettre en pleins phares. Plus de 100 œuvres présentées Avec l’idée de balayer toutes les facettes de cette période pré-expressionnisme, l’institution du Marais accueillera une centaine d’œuvres provenant du Museum of Modern Art et du MET de New York, du Centre Pompidou, de la Tate ou encore du Stedelijk Museum. On y zieutera des peintures, sculptures et gravures qui rappellent sa fascination pour l’œuvre de Picasso – notamment de Guernica – à la fin des années 1940 ; son inspiration puisée dans les œuvres des Amérindiens et les masques mexicains ; ou son envoûtement devant les pièces surréalistes. Pour accompagner et questionner les œuvres de Pollock, le musée Picasso disséminera au fil du parcours des œuvres de ses différentes inspirations comme le surréaliste André Masson, l'expressionniste Janet Sobel et le tenancier Pablo Picasso. La boucle est bouclée. Quand ? du 15 octobre 2024 au 19 janvier 2025.Où ? musée Picasso, 5 rue de Thorigny, Paris 3e. Pour découvrir les expositions peinture les plus attendues de la rentrée 2024, c'est ici.
Entre le chatoiement des baskets de contrefaçon, les tarifs des meubles des antiquaires ou l’installation artistique signée Jacquemus, le marché aux puces de Saint-Ouen reste une source sans cesse renouvelée d’émerveillement. On ne peut pas vous aider dans votre quête pour dénicher le bleu de travail de la bonne teinte ou ce Télé Z qui manque à votre collection, mais pour des lieux à visiter entre deux brocantes, faites-nous confiance. Suivez le guide. Café Jaune © Café jaune En face du Bonne Aventure (des mêmes tauliers), cette cantine canari déploie une grande terrasse au soleil dès le café du matin. Les chalands y fourchettent des assiettes bien roulées : brioche perdue et chantilly au mascarpone, sandwich au poulet frit et mayo au miso ou salade César. A faire couler avec un kombucha, une bière locale ou des vins nature. Et le week-end, ça part en apéro à rallonge. Où ? 96 rue des Rosiers, 93400 Saint-Ouen. Bonne Aventure © Bonne Aventure Depuis 2018, Alcidia Vulbeau aux fourneaux et Mathias Tenret aux goulots ont prouvé, avec talent, qu’il existait, à deux enjambées du marché Paul-Bert, une vraie alternative aux attrape-touristes qui pullulent dans le coin. Bien installé dans une salle décorée de bouteilles (ou, encore mieux par beau temps, sur la vaste terrasse), on se régale d’une brillante bistrote : tajine de merlu, navarin d’agneau… Où ? 59 rue des Rosiers, 93400 Saint-Ouen. Dizo Puces © Dizo Puces Le disquaire le plus pointu du 18e a ouvert cette petite encla
Pour clôturer son année en fanfare, la Bourse de Commerce célèbre un mouvement artistique qui a mis un singulier coup de botte dans l’histoire de l’art. Du 9 octobre 2024 au 20 janvier 2025, l’arène dessinée par Tadao Ando sera secouée par une rétrospective sur l’arte povera, ce courant artistique apparu en Italie au milieu des années 1960. Plus de 250 créations iconiques et d’aujourd’hui Pour celles et ceux qui ont séché le cours d’art plastique sur le sujet, l’arte povera s’est positionné en détracteur de la société de consommation, devenant rapidement le mouvement anti-pop art – qui sera, lui, honoré à la Fondation Louis Vuitton –, préférant les matériaux naturels ou de récupération à l’ostentation américaine. Le commissariat de l’expo, assuré par la grande théoricienne du mouvement Carolyn Christov-Bakargiev, alignera plus de 250 créations iconiques et d’aujourd’hui, avec comme fil d’Ariane une célébration des icônes du mouvement : Giovanni Anselmo, Alighiero Boetti, Pier Paolo Calzolari, Luciano Fabro, Jannis Kounellis, Mario Merz, Marisa Merz, Giulio Paolini, Pino Pascali, Giuseppe Penone, Michelangelo Pistoletto, Emilio Prini et Gilberto Zorio. Lesquels seront mis en miroir avec leurs refs à eux mais aussi avec leurs descendants. Attendez-vous à une riche expo pour l’arte povera ! Quand ? du 9 octobre 2024 au 20 janvier 2025.Où ? Bourse de Commerce, 2 rue de Viarmes, Paris 1er. Pour découvrir notre dossier dédié aux plus grandes expos de la rentrée, c'est par ici.
Avoir 231 ans et faire sa première fois. Dans un papier sorti mi-août par le média de mode américain WWD, on a appris que le musée du Louvre allait héberger, du 24 janvier au 21 juillet 2025, pour la toutoute première fois de son histoire, une exposition entièrement consacrée à la galaxie de la mode. 65 tenues et 30 accessoires D’après les premières infos collectées par WWD, cette rétrospective sera tricotée par Olivier Gabet, dirlo du département des Objets d’art du Louvre, et Nathalie Crinière, derrière une tripotée de scénos d’expos modeuses. Lesquels ont annoncé vouloir questionner l’influence des musées et de leurs collections sur les créateurs. Le vestiaire, qui dialoguera donc avec les œuvres du Louvre, devrait être composé de 65 tenues et 30 accessoires haute couture avec, à la volée, des créations Chanel de Karl Lagerfeld – grand arpenteur du Louvre –, ainsi que des pièces griffées Yohji Yamamoto, Dolce & Gabbana, et un focus sur Marie-Louise Carven, “la couturières des petites dames”. Fa-fa-fashion ! Quand ? du 24 janvier au 21 juillet 2025.Où ? musée du Louvre, rue de Rivoli, Paris 1er.
Que des numéros 10. Parmi les moments les plus marquants de la cérémonie d’ouverture, le tableau sororité, qui a vu le dévoilement de dix statues de femmes dorées de 4 mètres de haut en face de l’Assemblée nationale, s’apprête à être exposé gratuitement dans la cour de cette dernière du lundi 23 septembre au samedi 5 octobre. Parmi elles, des figures classiques de la mémoire républicaine comme Olympe de Gouges ou Simone Veil. Et d’autres, bien moins consensuelles comme Louise Michel, membre de la Commune, anarchiste et féministe ; ou Gisèle Halimi, militante anticoloniale, féministe et figure de la lutte pour la légalisation de l’avortement. Deux choses à noter : alors que les 12 000 créneaux de visite ont déjà été ouverts, il a aussi été précisé que les visiteurs des Journées du Patrimoine, prévues le week-end précédent, auront aussi la possibilité de les zieuter. Pour les autres, espérons que les statues trouveront une place définitive dans l’espace public parisien, comme souhaité par nombre de voix, telle celle de la Maire de Paris, Anne Hidalgo.
Jacquepuces. Dans le cadre de la Fête annuelle des puces de Saint-Ouen prévue le 26 septembre à partir de 19h – en pleine Fashion Week –, le marché a décidé de confier le parrainage de l’événement à Simon Porte Jacquemus. Une installation inédite Le couturier, habitué des allées des puces et du brocantage – il n’est pas rare de voir ses dernières trouvailles postées sur son compte Insta –, aura carte blanche et dévoilera une installation inédite réalisée avec des objets chinés dans les 1 200 échoppes du plus grand marché d’antiquités du monde. Pour le moment, seul le mood board du couturier a été divulgué avec des « œuvres Memphis, des sculptures en plâtre, des fauteuils cubistes, des miroirs Mourgue et des torses romains ». Reste à voir le résultat. Quand ? jeudi 26 septembre 2024, à 19h.Où ? Puces de Saint-Ouen, 11 rue des Rosiers, 93400 Saint-Ouen-sur-Seine Pour découvrir notre dossier des galeries design à Paris, c'est par là. Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par Marché aux Puces de Saint-Ouen (@pucesdesaintouenparis)
Hip hip hourra pour Dua Lipa ! Dans le sillage de premières dates estivales triomphales, la nouvelle prophétesse de la pop a ajouté une salve de concerts à son Radical Optimism Tour. Et la France est gâtée avec trois escales : deux à Lyon les 15 et 16 mai et surtout une halte parisienne le 23 mai à la Défense Arena de Nanterre. L’occasion pour l’artiste de présenter tout en grandiloquence son album Radical Optimism, porté par “Houdini”, ce rebondissant tube LV2 disco produit par Kevin Parker de Tame Impala. Mise en vente des tickets le 17 septembre à 10h, échauffez-vous les doigts d’ici là et bonne chance ! Quand ? Vendredi 23 mai 2025.Où ? 99 Jardin de l'Arche, 92 000 Nanterre Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par DUA LIPA (@dualipa) Pour découvrir notre dossier des salles de concerts à Paris, c'est par ici.
C’est l’amer qu’on voit danser ! Alors que le Negroni s’impose comme le cocktail classique le plus vendu dans le monde (et le meilleur selon Alain Ducasse), il va encore asseoir sa notoriété avec cette Negroni Week organisée par Campari. Du 16 au 22 septembre, dix bars parisiens partenaires vont proposer autant de versions de cette décoction inventée en 1919 (selon la légende) pour le comte Camillo Negroni. Un succès dû en partie à sa désarmante simplicité : une dose d’amer, une dose de vermouth et une dose de gin. Les variations sont infinies ! Dans ce parcours des comptoirs, on vous conseille de passer une tête au Copperbay pour tester leur version Sbagliato au Campari infusé aux baies roses et au sumac. Mais aussi au Moonshiner, au Harry’s bar, au Shell ou au Dirty Dick. Et pour la première fois, la fête passe — largement — le périf puisqu’elle s’exporte à Bordeaux, Lyon, Marseille et… Pessac. Découvrez les meilleurs bars à cocktails de Paris
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