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Paris canicule
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Ce vendredi, un exercice pour se préparer à vivre à Paris sous 50 degrés

Rémi Morvan
Écrit par
Rémi Morvan
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Chaud, très chaud devant ! On a même un chiffre : 50 degrés ! Alors qu’on vient de traverser le mois de septembre le plus chaud jamais enregistré, que celui d’octobre ressemble à un doux printemps, certains Parisiens vont vivre ce vendredi 13 octobre une simulation d’un pic de température à 50 degrés. Concrètement, dans les quartiers de Danube (19e) et de la place de Rungis (13e), entre 50 et 60 personnes (scolaires, pensionnaires d’EHPAD, associatifs, pompiers, policiers…) seront téléportés le 25 juin 2032 en pleine canicule : le thermomètre affiche une quarantaine de degrés et des prévisions annoncent le franchissement de la barre des 50 degrés. 

Sur le grill depuis un an, cette initiative se base sur un rapport du GREC francilien, l’organisation qui surveille la transition climatique de la région, et cherche à savoir comment les habitants et les services publics réagiront, sachant qu’à ce thermostat-là, il faut gérer les ruptures de courant, les soucis d’acheminement de médicaments, les incendies et les décès de personnes fragiles. Une première simulation qui aura une suite le 17 octobre, plus théorique, dans la salle de crise de la mairie.

La mairie va aussi chercher des infos à l’étranger. Car la barre des 50 degrés a déjà été franchie en 2021 à Vancouver, une ville située aux mêmes latitudes que Paris. « Nous sommes en relation avec Vancouver pour essayer de comprendre comment ils ont été surpris parce que ce n'était pas modélisé par les scientifiques, comment ils ont fait face, quels sont leurs retours d'expériences », détaille à France 3 Pénélope Komitès, l’adjointe en charge de l'innovation, de l'attractivité, de la prospective Paris 2030 et de la résilience. Car 2032, c’est quasiment demain.

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