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Couple, solo, potes ou en famille : les 12 films à voir au Printemps du cinéma

Écrit par
Gildas Madelénat
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La 19ème édition du Printemps du cinéma c’est bientôt. Avec la séance à 4 € pour tous les films et dans tous les cinémas : les 18, 19 et 20 mars prochains vont être à la fête. Time Out est là pour vous filer quelques conseils. Parce que même si « il y a toujours un cinéma proche de vos émotions » (phrase icône de ce printemps), il y a tout de même quelques pièges à éviter. Une petite sélection pour vous simplifier la vie, et savoir quoi voir sur ces trois jours.

À voir en famille :

  • Mary et la fleur de la Sorcière de Hiromasa Yonebayashi : pour le côté best of Ghibli et parce qu’on ne se lasse pas des histoires de sorcière.
  • Les Contrebandiers de Moonfleet de Fritz Lang (au Christine 21) : parce qu’il n’est jamais trop tard pour découvrir un chef-d’œuvre, et un film d’aventure en mode enfant-héros.
  • La Forme de l’Eau de Guillermo del Toro : parce que la jolie-fantaisie, et que pourquoi attendre / croire que Tim Burton refera un bon film.

Le piège : Un raccourci dans le temps d’Ava DuVernay : parce qu’on ne dit jamais trop non à Disney et que ça vaudra aussi pour Le Retour de Mary Poppins prévu en décembre 2018.

En couple :

  • La nuit a dévoré le monde : parce que Anders Danielsen Lie (Oslo 31 Aout), et que tout le monde aime se faire peur dans un Paris seul-two.
  • Phantom Thread de Paul Thomas Anderson : pour survivre au trauma post-fashion-week et pour ne rien louper de Paul Thomas Anderson.
  • Avant que nous ne disparaissions de Kiyoshi Kurosawa : parce que c’est l’histoire d’un couple qui ne rigole pas, et qu’on ne se lasse jamais des expériences du réalisateur japonais.

 Le piège : Ghostland de Pascal Laugier : parce que ça suffit les home-jump-scare médiocres, et qu’il faut arrêter de penser que les films primés à Gérardmer sont tous bons.

Entre copains :

  • The Disaster Artist de James Franco : parce qu’on croyait James Franco perdu dans les abymes mais qu’en fait non et qu’il signe un film-analyse d’une profondeur inattendue.
  • Battleship Island de Ryoo Seung-wan : de l’épique sérieux qui n’a pas froid aux yeux et qui sent bon le K-Drama.
  • Lady bird de Greta Gerwig : parce que Greta Gerwig c’est un peu notre meilleure amie à tous, et qu’on ne se lasse pas des adolescences difficiles.

Le piège : Black Panther de Ryan Coogler : parce qu’Apollo Creed doit se retourner dans sa tombe (qui en plus sera pillée dans pas longtemps par le tout aussi « ouais non merci » Tomb Raider) et que le concert de Kendrick Lamar est déjà passé. Move on.

Tout seul :

  • Koyaanisqatsi de Godfrey Reggio (à La Filmothèque du Quartier Latin) : parce que la transe à vivre en salle et que la perfection Philip Glass.
  • Mère Jeanne des anges de Jerzy Kawalerowicz (au Reflet Medicis) : pour ne pas louper une rareté et si vous croyez toujours que L’Exorciste c’est le premier film de Possession
  • Winter Brothers de Hlynur Palmason (à La Clef) : parce que la photographie ahurissante, et que c’est un peu l’hiver, encore, quand même.

Le piège : La Caméra de Claire de Hong Sang-soo : parce que l’épuisement des formes et qu’il faut arrêter de tourner en Europe. 

Quoi ? La 19ème édition du Printemps du cinéma
Où ? Dans TOUS les cinémas
Quand ? les 18, 19 et 20 mars prochains
Combien ? 4 € la séance
Plus d'infos : http://printempsducinema.com

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