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FIAC Hors les Murs : les œuvres incontournables à mater en priorité

Zoé Terouinard
Écrit par
Zoé Terouinard
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Entre la tonne d’expo à voir en ce moment et l’ouverture de l’iconique FIAC, difficile d’en prendre plein les mirettes sans vider son PEL. C’était sans compter sur la programmation Hors les Murs de la foire, qui invite une multitude d’artistes à squatter des spots emblématiques de la capitale. Petit tour d’horizon.

Après avoir suivi le tempo effréné des défilés pendant la dernière Fashion Week, c’est désormais au rythme de l’art qu’avance Paname, guidé par la Foire Internationale d’Art Contemporain qui prend ses quartiers au Grand Palais Éphémère jusqu’au 24 octobre. Véritable tradition dans le milieu, l’événement s’exporte Hors les Murs et propose, cette année, un parcours en trois temps, allant de la place Vendôme au jardin des Tuileries en passant par le musée Eugène Delacroix. 

Grand habitué de la FIAC, le fief des bijoutiers parisiens et sa célèbre colonne accueillent une sculpture monumentale d’Alexander Calder, symbole de cette édition 2021. Un Flying Dragon rouge vif qui succède à une citrouille de la reine des p’tits pois Yayoi Kusama (2019) ou encore au très controversé Tree de Paul McCarthy en 2014. Après avoir assisté à l’empaquetage de l’Arc de Triomphe par Jeanne Claude et Christo, on peut dire que niveau installation XXL, on est gâtés en ce moment !

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Côté Tuileries, ce ne sont pas moins de 25 œuvres qui viennent s’insérer entre les célèbres chaises Fermob et les nombreuses fontaines du jardin. Lionel Sabatté, John Torreano ou encore Euridice Zaituna Kala, toute la fine fleur de l’art contemporain se donne rendez-vous pour proposer une balade aussi arty que bucolique. 

Enfin, si la pluie décide de nous rejouer de mauvais tours ce week-end, on file se réfugier au musée Eugène Delacroix pour découvrir le taf de Jean Claracq, à qui la FIAC a filé carte blanche pour investir le bel espace du 6e arrondissement. Faisant aussi bien écho à ce que l’on voit au Grand Palais qu’aux peintures d’Eugène Delacroix himself, la peinture figurative du jeune Français réinterprète des clichés trouvés sur les réseaux sociaux. C’est un vrai Insta en 3D, où petits formats et poses étudiées habillent les murs écarlates de l’institution, qui vient réveiller le musée parfois un peu trop sage. Une confrontation entre romantisme et art contemporain des plus réussies !

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