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La 13e édition des Nuits de l’Alligator revient pour un tour du monde musical

Rémi Morvan
Écrit par
Rémi Morvan
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Du 30 janvier au 17 février, le festival itinérant passera dans sept villes en France. Il s’arrêtera pour trois dates à la Maroquinerie, entre blues, psychédélisme oriental et pop soyeuse.

Les Nuits de l’Alligator, ce vieux serpent de mer dans la mare des festivals français. Depuis 2006, ce sont des centaines d’artistes qui ont sillonné les routes de l’Hexagone. Parmi les plus beaux concerts de ces dernières années, on peut évoquer les Black Rebel Motorcycle Club, Hanni El Khatib, The King Khan & The BBQ Show, Radio Moscow, The Jim Jones Revue, The War On Drugs ou encore nos fiertés nationales que sont les Magnetix et les Limiñanas.

Depuis le début, les programmateurs ont mis un point d’honneur à sélectionner des groupes issus de tous les styles et de toutes les nationalités. Mais cette année, le concept est poussé encore plus loin avec cinq nationalités représentées parmi les neuf artistes à l’affiche. Cette année, c’est entre Rouen, Nancy, Amiens, Tours, Clermont-Ferrand, La Rochelle, Orléans et Paris que les artistes se produiront. Intéressons-nous à la programmation parisienne.

Entre rock anatolien, cumbia/blues et folk touareg 

Pour la soirée d’ouverture, qui se déroulera le 30 janvier, le festival accueillera la soul teintée de rap de Deva Mahal, fille du légendaire bluesman Taj Mahal. A ses côtés, on pourra compter sur les Frenchies d’Automatic City et leur blues/cumbia à cheval entre les grasses sonorités du désert et les rythmiques sud-américaines, non loin d’Os Mutantes. Dernier groupe en lice, les Belges de The Goon Mat & Lord Benardo qui dérouleront leur garage/blues teinté d’harmonica.

La soirée du 5 février sera marquée par la venue de l’Australienne Jen Cloher, qui enchantera le public de sa douce pop folk. Sur la même scène, on entendra le blues des Américains de Mr. Airplane Man, qui nous rappelle celui des Left Lane Cruiser. Le plateau sera complété par les Français de Parlor Snake.

Pour la dernière soirée, les organisateurs ont eu le nez creux et surtout l’ouïe plus fine que jamais. Car entre les Turcs d’Amsterdam d’Altin Gün, les déesses du folk sahélien Les Filles de Illighadad et le one-man-band Kepa, on retrouve certains des plus beaux projets du moment. Prenez les Altin Gün, menés par le bassiste de Jacco Gardner, qui viennent de triompher aux Trans Musicales de Rennes avec leur rock anatolien tout droit sorti de l’Istanbul des 70’s. Et que dire des Filles de Illighadad, repérées par le label Sahel Sounds – le même à l’origine de la découverte de Mammane Sani, dont la justesse des compositions risque de renverser la salle de la rue Boyer…

Alors, vieux loup d’mer, tu viens poser ton ancre aux Nuits de l’Alligator ?

Quoi ? 13e édition des Nuits de l’Alligator
Quand ? Du 30 janvier au 17 février 2018
Où ? 23 rue Boyer, 20e
Combien ? 19, 80 € (Billetterie ici)

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