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Le prix du ticket de métro va presque doubler pendant les Jeux olympiques

Rémi Morvan
Écrit par
Rémi Morvan
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Février 2012, répondant à une question, Nathalie Kosciusko-Morizet, alors porte-parole de Nicolas Sarkozy, estimait le prix du ticket de métro à… 4 €. Accusée d’être déconnectée de la réalité – le ticket valait 1,70 € –, NKM va maintenant pouvoir raconter depuis les oubliettes de l’histoire qu’elle avait eu raison trop tôt. Car oui, dans une vidéo postée sur X (ex-Twitter) lundi 27 novembre, Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, a lâché dans le plus grand des calmes que le prix du ticket de métro allait monter à 4 € le temps des Jeux olympiques et paralympiques. 

Derrière ce prix sous stéroïdes, Ile-de-France Mobilités a dévoilé une offre globale baptisée “pass Paris 2024”, qui permettra de se déplacer dans toute l’Ile-de-France du 20 juillet au 8 septembre. Outre le ticket de métro unique à 4 €, il faudra s’acquitter de 16 € pour un pass journalier ; 6 € pour un ticket de train et RER ; et 70 € pour un pass semaine. Des prix de dingos que la présidente du gestionnaire du réseau justifie par “l’augmentation considérable de l’offre de transports” durant la période des JO, d’environ 15 % selon les dernières infos.

Qui va devoir raquer ? 

Venons-en à la question qui taraude les usagers : qui va devoir raquer ? Il n’est “pas question que les Franciliens et Franciliennes payent ce coût”, a promis Valérie Pécresse, expliquant que les abonnés Navigo, Imagin’R ou Senior seront exemptés de la hausse. Mais quid des voyageurs franciliens ponctuels, n’ayant pas d’abonnement ? Il leur est conseillé “d’acheter avant le 20 juillet leurs titres de transport, soit sur une carte Easy, soit sur Liberté +”

Sachant que le pass Paris 2024 sera en vigueur pendant près de deux mois, ça fait beaucoup de tickets à acheter en avance. Un investissement conséquent pour certains usagers, qui n’ont parfois pas d’abonnement, faute de ronds. Et dire que le dossier de candidature, déterré par le journaliste de TF1 François-Xavier Ménage, prévoyait “un accès gratuit à l'ensemble du réseau de transports en commun pour les populations accréditées et les détenteurs de billets”...

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