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Carlos Pérez Siquier : La Playa

  • Art, Photographie
  1. Carlos Pérez Siquier, 'Roquetas de Mar', 1975 / © Carlos Pérez Siquier / Courtesy Galerie Tagomago
    Carlos Pérez Siquier, 'Roquetas de Mar', 1975 / © Carlos Pérez Siquier / Courtesy Galerie Tagomago
  2. Carlos Pérez Siquier, 'Marbella', 1974 / © Carlos Pérez Siquier / Courtesy Galerie Tagomago
    Carlos Pérez Siquier, 'Marbella', 1974 / © Carlos Pérez Siquier / Courtesy Galerie Tagomago
  3. Carlos Pérez Siquier, 'Marbella', 1983 / © Carlos Pérez Siquier / Courtesy Galerie Tagomago
    Carlos Pérez Siquier, 'Marbella', 1983 / © Carlos Pérez Siquier / Courtesy Galerie Tagomago
  4. Carlos Pérez Siquier, 'Benahadux', 1999 / © Carlos Pérez Siquier / Courtesy Galerie Tagomago
    Carlos Pérez Siquier, 'Benahadux', 1999 / © Carlos Pérez Siquier / Courtesy Galerie Tagomago
  5. Carlos Pérez Siquier, 'Carboneras', 2000 / © Carlos Pérez Siquier / Courtesy Galerie Tagomago
    Carlos Pérez Siquier, 'Carboneras', 2000 / © Carlos Pérez Siquier / Courtesy Galerie Tagomago
  6. Carlos Pérez Siquier, 'Roquetas de Mar', 1973 / © Carlos Pérez Siquier / Courtesy Galerie Tagomago
    Carlos Pérez Siquier, 'Roquetas de Mar', 1973 / © Carlos Pérez Siquier / Courtesy Galerie Tagomago
  7. Carlos Pérez Siquier, 'Marbella', 1974 / © Carlos Pérez Siquier / Courtesy Galerie Tagomago
    Carlos Pérez Siquier, 'Marbella', 1974 / © Carlos Pérez Siquier / Courtesy Galerie Tagomago
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Time Out dit

« La playa » de Carlos Pérez Siquier ressemble comme deux gouttes d’eau à la beach anglaise de Martin Parr. Sauf qu’ici, quand on enfile son monokini rose fluo, il fait 38°, pas 15. Et au lieu de se réhydrater à la Guinness entre deux plouf, on sirote des oranges fraîchement pressées en regardant le maquillage fondre sur les joues de sa voisine de transat. Bienvenue sur le littoral andalou à l’heure du boom balnéaire des années 1970 et 1980 qui, avec l’agonie du franquisme, voit les barres d’immeubles se répandre aussi vite que la sueur sous les aisselles des vacanciers.

Rendu célèbre par son reportage des années 1950 sur le ghetto d’Almeria (‘La Chanca’), marqué par une austérité documentaire tout en noir et blanc, le photographe espagnol explore un tout autre registre avec ‘La Playa’, exposée à la galerie Tagomago à l’occasion du Mois de la Photo. Armé de ses couleurs pétantes, de son ironie et de ses cadrages parfaitement fripons, il y dresse un portrait truculent de la faune en lycra qui migre vers les côtes ibériques avec l’essor du tourisme de masse. A la fois tendre et moqueur envers ses modèles, Pérez Siquier se réapproprie l’image idyllique de la Costa del Sol pour mieux la cuisiner à la sauce pop et la tourner en ridicule à coups de petits détails ingrats (et gras). Et loin de lui l’idée d’épargner les petites Anglaises de Martin Parr, venues afficher leur légendaire sens de l’élégance sur le sable de Roquetas del Mar et de Marbella.

> Horaires : du mardi au vendredi de 15h à 19h.

Infos

Site Web de l'événement
www.tagomago.com/galeriaparis.html
Adresse
Prix
Entrée libre
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